Là, il était 8h28
Vent modéré, température en baisse, les plus hardis des brins jaunis vont au vers
le vrai chemin ne porte que sa direction intérieure
les poteaux indicateurs n’évitent pas qu’un train peut en cacher un autre.
L’armoire normande prise d’un brin de fantaisie a une idée entre les draps, sous le ruban les lettres ne dorment pas. Bretonne pourquoi pas, l’essence ciel tient au bon bois de franche-contée. Celui que le temps ne tue pas pas. Un parquet de pitchpin élève simplement la psyché pour laisser l’honnêteté se mirer, laissant les tiroirs de la commode retenir les doux liens aux senteurs intimes d’histoires d’amour demeurées. Sans buis mis en croix, le ciel de lit s’ébat sans fausse-pudeur.
La mer au centre de l’arrêt n’est jamais loin de mettre à flot, on a tous un point d’ô pour s’abreuver.
Après avoir capté l’ombre salvatrice dans un lieu propice à la lumière, j’ai bougé les jarres. Mes mains-oreilles respirant le né d’un nouveau départ. Nous étions assis emboîtés ventre à dos, je parlais, tu tendis l’oblique de ton cou à mes lèvres. Le bouleau a fait se garer les oiseaux dans la treille, on entendait plus les gravillons crisser la bile. Rien de jaunâtre tendant aux sanies ne vînt troubler la fontaine. Quand nous n’avons plus regardé l’heure, le tant est venu…
Niala-Loisobleu – 24 Août 2018



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