A Mon Fils
Quand mon épaule s’est retournée
ta porte a laissé un trouble au-delà d’un cri de défense
Cet effroi du couloir de ton école a pétrifié l’éclat d’un sourire enfant
Pourquoi à l’affiche avoir mis un titre en place d’écrire parodie
et m’avoir rejoué mandoline la scène d’étroits coups
avec accessoires petits-enfants
et roses blanches
en inversant la chute
puisque de plus ô
me voilà qui en retombe
plus exsangue qu’un s’que l’être a de plus décharné d’âme ?
Je me revois plein d’entrain en gare d’Angoulême; le coeur à la boutonnière, partant pour continuer de refuser la vengeance d’une disgrâce criminelle. N’est pas pour moi de se morfondre en attendant de pouvoir s’appeler Monte-Cristo. Quand derrière un prétexte, tu as mis Papa je t’aime, j’ai rien vu…
d’autre que te retrouver
tout pareil qu’une vieille quête que je marche sans faire la manche.
Mon Fils vouloir être authentique
c’est d’abord ne pas s’affubler d’autant de masques qu’il y a de possibilités de ne jamais être un Homme. Je saigne de ce coing planté à fendre…
Quand tu y seras…mais plus avant…fais-moi signe
je n’ai jamais quitté ma place
Niala-Loisobleu – 25 Novembre 2016

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