COMMENT S’HABILLER ?


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COMMENT S’HABILLER ?

 

L’instant d’un passage respirable laisse la possibilité de regarder l’éclat des fleurs

à quelques pas le rouleau compresseur est visible du temps lourd

le haut des arbres n’en cache pas l’étouffement prêt à surgir

On attend le soleil dans la désolation grise et pluvieuse qui ajoute ses heures à en faire des jours

et au premier rayon un froid chronique se manifeste comme une forme de regret

instable adaptation des possibles

Il n’y a pas d’accord en soi-même en réalité…

Niala-Loisobleu – 22 Juin 2018

L’ombre reste séparée de ma Lumière


L’ombre reste séparée de ma Lumière

Toute houle à vocation de frapper contre coque en butoir d’un cap sans doute jugé trop tranquille. Charivari qui remue et angoisse à l’improviste d’un itinéraire. Soulignée d’un stress, la vague en furie cassant l’eau sereine, ne peut laisser de marbre. Voilà l’épreuve qui fera ou non le capitaine. La peur a le mérite de différencier le héros du vainqueur. Tout ressenti fait agir à contrario ou dans la maîtrise de la situation agressive.

Les mâchoires du piège se sont bien refermées, seulement en dehors des membres. Sans que la pitié ne prenne effet dans tout le corps.

L’essentiel est autre. Qui es-tu ?

Je suis l’harmonie.

Ce qui n’entre pas dedans n’étant pas de mon investigation, je laisse à son créateur les tortueux méandres pour poursuivre ma ligne droite seul.

Mon cri de douleur, arrachant le fond d’une intention qui serait à l’opposé de mon concept d’amour. Non je ne serais pas un double-jeu. Pratiquant  tantôt le bien, tantôt le mal suivant l’état du moment.

La stupidité des guerres repose sur la réponse épidermique armée qui lui est faite sur le principe de sauvegarde de paix.

Niala-Loisobleu – 13 Septembre 2017

 

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Non, je sors, la résignation me répugne.


Non, je sors, la résignation me répugne.

Comme cette pierre

 

Ma face a été battue et rougie
Mais elle se maintient silencieuse et comme cette
pierre
Ses meurtrissures révèlent une histoire qui la garde
Et ma face
où elle avait pressenti je ne sais quelles
paroles
S’était penchée sur ses lèvres mais elle s’est
souvenue
Qu’elle était taillée pour le vent brutal
Car l’interdit fut jeté
Sur ma face dévorée de larmes
Jacques Prevel
Recueil : « Poèmes pour toute mémoire »
Plus j’ai fait ma porte large, plus le chemin a été rétréci malgré moi. Cherchant à étouffer la  lumière pour mieux la glisser dans l’asthme du tunnel. Ce cheval dont je fais à moitié partie, mi-homme, mi-animal se retrouverait  alors le faire déchaussé de l’amble voulue. L’écharpe, emblème blanche , infinité des possibles, obstruant soudain la confiance à ce qui m’est clair. Pas vouloir retenir que l’amour peut aussi vous dévorer les yeux par imposture.Ce ne serait rien d’amour dont on parlerait
Simulacre de l’inconscient incontrôlable, voltes-faces en constant aller-retour
en but de conduire à la résignation ?
Aimer est ma nature avec laquelle je ne peux tricher
Non, je sors, la résignation me répugne.
« Pour la main désarmée devant l’arme qui bouge…Requiem… »
Niala-Loisobleu – 3 Novembre 2016
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