Un halo pendu à la poignée du coeur


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Un halo pendu à la poignée du coeur

J’ai cris de la main gauche de la buée d’yeux sur les nappes. Du ciel et de la mer pour pouvoir lire l’un dans l’autre comme les ambulances du rétroviseur.

Un halo pendu à la poignée du ccoeur.

Du carreau, le sel par le soleil naît de la mer.

Quand je lui fais pouette-pouette dans son embouchure, mon encornet lâche son encre. L’amour jazzy ça décave les bougies du porte-bouteille. J’ai quel âge que ça peut foutre .

Niala-Loisobleu – 28 Juillet 2017

 

SOUS LES CRAQUEMENTS DE LA MARCHE


SOUS LES CRAQUEMENTS DE LA MARCHE

Voici venu le temps où les ors vont perdre la tête dans leur bain de sans. Du bois mort voici venir la renverse. Le courant de la sève se prépare au jusant. Introspection des positions. Le kama sutra fait les boîtes à lettres en partouze avec les pubs. C’est l’amour chante-t-on sur tous les tons, y compris les rabattus en plein accord avec le terne du loyer. Dans l’aumônière le mendiant ouvre la main. Noix, noisettes, figues, dattes, c’est le dessert. L’été s’est retiré de la pulpe pour  le moment du fruit sec. Surbrillance aux quatre vents, la putréfaction veille. Les miroirs se retournent pour faire voir le dedans de l’image. Dans la sauvegarde des chemins buissonniers, les enfants ont stocké assez de craies pour caser le ciel et la terre dans les pavés de leurs marelles.

Automne tu fécondes le Printemps !

Les pieds de la marche ensilent la sève du bois vers.

Niala-Loisobleu – 27 Septembre 2017

 

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NIALA 1984

BAIN MATINAL


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Miroitant comme une campagne de tain frais, le pays  rayonne d’une flaque dans la gueule. Un rayon suivant les lacets que la route colle aux méandres, est sorti de la roue du paon du peut plier.

Un sourire non déguisé renvoie le ciel au coeur de tous les nuages. Il faut tordre le cou à la morosité. L’état général déprime.  La voix d’un blues porte le tempo d’un espoir dans  la douleur des reins

Mes bras se sont laissés nouer au tronc du bois-flotté. Dans la veinule du nu des branches, une force sève en corps. Celle de ce que ton regard, Amour, contient d’imagination propre à changer ce qui n’est pas possible autrement.

Niala-Loisobleu – 25 Septembre 2017

Ah Connaître !


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Ah Connaître !

La solitude est un état qui, pour être gardé intact en tant que vertu – car s’en est une – doit se découvrir enfant et être cultivé en dehors de tout intervenant. N’est-elle pas l’image de soi que le miroir nous renvoie. Je n’ai que faire des fausses solitudes, bien qu’elles soient les plus nombreuses. Elles sont quasiment toujours négatives. En fait leur vrai nom c’est atermoiement de l’égo. Manifestation d’une détresse dépendant de soi-même. Le monde n’est pas toujours responsable. Certes il a le don de sale gueule, mais enfin soyons honnête. Que ferais-je de personnellement créatif dans une réunion de personnes. Il y aura l’esprit classe d’école où le sujet ne sortira pas des diverses influences l’entourant. La solitude est l’épreuve initiatique fondamentale. Elle est formative. Dans la solitude l’amour est sublimé, il devient alors le solitaire qui navigue pour atteindre le but qu’il s’est fixé. Les souffrances lavent les faux-semblants pour montrer la moelle. Quelle lutte dans laquelle la frustration doit démolir le jouet et parvenir à l’extase du transcendé plus charnel que l’os jeté au chien.

Mon vélo pour destrier, je fus par bois, flotté au-delà d’un échouage provoqué par l’accoutumance de déchets-mangroves multiplié par le gâchis de consommation humaine. Abondance égocentrique indigeste l’humilité au point de la néantiser. Point n’est besoin forcément d’une morale enseignée. En tant qu’homme la nature a tout prévu. Ses tares, ses vices, comme ses qualités. Mon rivage accepte la diversité de communion spirituelle, j’y séjourne où m’en écarte, sans mettre le feu ni poser des mines dans le cas où il est contraire à mon individu. Parce qu’étant unique, nous pouvons avoir une pensée personnelle qui n’en appelle pas au pouvoir des autres.. Connaître voilà bien le sens d la quête. Je t’aime alors prend tout son sens.

Niala-Loisobleu – 7 Mai 2017

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SOUFFLE HALETANT


SOUFFLE HALETANT

Je te sais à connaître

Ma veine bleue

Ta lèvre haute

Verticale chevaline

Tu n’es là

Ni ailleurs

Avec ta certitude

D’être présente

Je marche sur des poignards

Acérés

Quand tes seins s’enferment

Au clos de la muselière

Dans le monde absurdement contraire

Où les lises racoleuses

Te retiennent muette

Toi qui te sais non parjure à ta promesse

Tu as besoin du silence de tes coucous

En attente du bruit du caillou

De retourne ovaire alpage

Auquel ton ventre tend l’oreille

J’ai pas changé une foi

Pour trouver ta clef de vanne

Dans une pochette-utérine-surprise

Méprendre pour un autre

Servirait à quoi

J’ai ta certitude à mes pas

Je ne changerai pas de toi

La quincaille ni l’orfèvrerie

Je te bois telle que t’es

Fraîcheur chaude aux rigueurs du chemin

Niala-Loisobleu – 5 Avril 2017

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BLEU DU CHIEN QUE JE SUIS


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BLEU DU CHIEN QUE JE SUIS

Le m’aime chant pousse son coquelicot matinal

mêlant le bleuet qui fait couple  au coeur d’épis

Voir cette vague rouler

blondeur autour du cou de ma campagne

hisse et ô

moi son accordeur

Un pinceau sec gémit à port

toile affalée

au pied

en chien de fusil

L’origine de sa nature travestie , trahit le mensonge des jambes qui restent hors du tapis de la marelle. Butées dans un orgueil  s’empêchant d’hâler éclore. Le mal se confond plus souvent au bien dans un indicible profil. Je demande à mon tain de montrer l’intérieur de mon image. Ne plus donner au tant perdu la majeure partie de sa traversée. Couleur je suis. Mes yeux ne peuvent nourrir le peint rassis. C’est dur à dépasser l’aube, l’hiver en brouillard sur la corde linge s’égoutte en gel. L’instant mort-né n’est que Jeûne qui sent vieux.

Sous les pieds d’ici

ma tête à l’envers de là

ne peut laisser mon coeur

regretter l’en droit

de tout le bleu

du chien que je suis

Niala-Loisobleu – 9 Mars 2017

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CORPS A L’HORIZON


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CORPS A L’HORIZON

Et les ténèbres se sont ouvertes une nouvelle fois, et ont dévoilé un corps :

tes cheveux, épais automne, chute d’eau solaire,

ta bouche et la blanche discipline

de ses dents cannibales

prisonnières des marécages.

Ta peau de pain à peine doré

et tes yeux de sucre brûlé

sites où le temps n’a pas de cours,

vallées que seules mes lèvres connaissent

défilé de la lune qui qui monte vers ta gorge depuis tes seins

cascade pétrifiée de ta nuque

haut plateau de ton ventre,

plage sans fin de ton flanc

Tes yeux sont les yeux fixes du tigre

et une minute après

ce sont les yeux humides du chien

ton dos s’écoule tranquille sous mes yeux

comme le dos du fleuve à la lueur de l’incendie.

Des eaux endormies sculptent jour et nuit

   ta taille d’argile

et sur tes flancs immenses comme les

sables de la lune,

le vent souffle par ma bouche

et sa large plainte couvre de ses deux ailes grises

la nuit des corps

telle l’ombre de l’aigle sur la solitude du désert

Les ongles de tes doigts de pied sont faits du cristal de printemps.

Entre tes jambes se trouve un puits d’eau somnolente,

baie où la mer nocturne s’apaise,

noir cheval d’écume,

grotte au pied de la montagne qui cache un trésor,

bouche du four où sont cuites

les hosties.

Souriantes lèvres entrouvertes et atroces,

noces de lumière et de ténèbres

du visible et de l’invisible

(ici la chair attend sa résurrection et le jour de la vie éternelle)

Patrie de sang,

Unique terre que je connaisse, qui me connaisse,

unique patrie en laquelle je crois,

Unique porte vers l’infini.

Octavio Paz

 

Nous n’avons au creux du ventre que le m’aime oeil pour endiguer la crue des vues contraires à l’accomplissement du bonheur simple. Plus d’arbres qui tombent, de pans de routes qui s’effondrent, de mers qui débordent, qu’il n’en faut pour nous couper l’Un de l’Autre, font barrage. Arrachant nos lèvres du baiser où elles nageaient contre toute angoisse déplacée, inquiétude justifiée. Au doute qui assassine devons-nous ouvrir l’allée ou y a que des ficelles de pantin ?

La brutalité de ce qui tranche est plus souvent le signe d’un attachement profond qui veut sauvegarder de l’anéantissement survenant d’un désastre non prémédité. En frappant entre les omoplates le poignard ne fait pas l’ablation du coeur.

L’infini n’a pas d’impossible il est le contraire du décor d’un mythe consacré.

Niala-Loisobleu – 4 Octobre 2016

 

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