T’es beau qu’elle m’a-dit
R’heureusement, j’suis pas légionnaire que j’lui répondis
A la page ouverte du livre fermé, l’odeur de l’écrit ne baisse pas la tête. Il ne faut pas croire que mon bateau de papier chevauche les prairies d’un océan qui n’existe pas. Là où j’habite il y a une vie sur la carte au milieu de lieux clos d’émotions. Sur ce qu’il reste d’un arbre après la tonte, on trouve que le rabattu rance du mou ton. Sous un ciel qui citronne les bancs de phoque sur les langues de sable d’une large perspective, il y a des empreintes d’enfants qui restent sorties de l’école. C’est au cours d’un devoir de conte que la maîtresse a ouvert la cage. Des phrases se sont mises à rouler les mots comme des calots, agates aux yeux vers ont dit des grains de virgules, entre parenthèses. Sous la poussière de ma vieille boutique, elles sont toujours attachées à un immense par le fait du simple, mes histoires vécues. Ruines dont l’âme demeure éternelle. Comme un être cher qui n’étant plus de l’état civil demeure néanmoins actif par tout ce qu’il agite en vous. Juste par la grâce des vertus qu’il avait en lui. Parce que la vertu ça meurt pas, c’est exprès pour faire la différence avec le vice qui fait fureur chez les toxiques. Que pourrait-on espérer d’un être nuisible ? La semaine prochaine je sors mes images au fil du caniveau. Je sais par expérience que j’ai rendez-vous avec l’extraordinaire.
Niala-Loisobleu – 17 Octobre 2017

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