T’es beau qu’elle m’a-dit R’heureusement, j’suis pas légionnaire que j’lui répondis


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T’es beau qu’elle m’a-dit

R’heureusement, j’suis pas légionnaire que j’lui répondis

A la page ouverte du livre fermé, l’odeur de l’écrit ne baisse pas la tête. Il ne faut pas croire que mon bateau de papier chevauche les prairies d’un océan qui n’existe pas. Là où j’habite il y a une vie sur la carte au milieu de lieux clos d’émotions. Sur ce qu’il reste d’un arbre après la tonte, on trouve que le rabattu rance du mou ton. Sous un ciel qui citronne les bancs de phoque sur les langues de sable d’une large perspective, il y a des empreintes d’enfants qui restent sorties de l’école. C’est au cours  d’un devoir de conte que la maîtresse a ouvert la cage. Des phrases se sont mises à rouler les mots comme des calots, agates aux yeux vers ont dit des grains de virgules, entre parenthèses. Sous la poussière de ma vieille boutique, elles sont toujours attachées à un immense par le fait du simple, mes histoires vécues. Ruines dont l’âme demeure éternelle. Comme un être cher qui n’étant plus de l’état civil demeure néanmoins actif par tout ce qu’il agite en vous. Juste par la grâce des vertus qu’il avait en lui. Parce que la vertu ça meurt pas, c’est exprès pour faire la différence avec le vice qui fait fureur chez les toxiques. Que pourrait-on espérer d’un être nuisible ? La semaine prochaine je sors mes images au fil du caniveau. Je sais par expérience que j’ai rendez-vous avec l’extraordinaire.

Niala-Loisobleu – 17 Octobre 2017

 

Je suis l’enfant qui doit se dire des histoires.


Je suis l’enfant qui doit se dire des histoires

Le miroir n’aurait peut-être pas du vouloir prendre l’air. Sur le mur revenu il est sans autre image que celle de l’absence ramassée au-dehors. Allons, juste quelques mètres à franchir, les pinceaux, les tubes et la palette vont devoir intervenir.

Il y a toujours une larme de couleur pour laver un mensonge de soleil. La musique va le long des chants de coton poser quelques courbatures à la rencontre d’un chien errant. S’il en reste aux tiges, un retour de senteur d’épices remontera le cours d’un souvenir.Entre le jauni et la corne des pages les lunettes ont des talents de conteur.

Je suis l’enfant qui doit se dire des histoires. Chevalier reprend ta monture, la forêt bruisse de merveilles. Un autre monde pour les oiseaux preux. Pas de château, juste une cabane, île d’amour. Où l’imbécile que je suis signe heureux.

Niala-Loisobleu – 10/05/16

 

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