Le taille-crayon


Le taille-crayon
A la surface de tes membres combien de paysages tentaculent en corps ? Des paysages aux yeux de grenouille allant d’un barreau à l’autre sur l’échelle du tant. Bocal sablier trop bouclé au poignet fait circulation en stase. Des amulettes grillées amendent les jachères de prévisions en sommeil. C’est pas bon de passer le talisman en machine. Rampant dans les hautes sphères du boniment, une pythonisse échappée du jardin des délices pond ses vœux dans l’étoile d’une araignée tisseuse. L’abreuve de comptoir du jour donne le bonheur à 100 contre 1 durant les prochaines 24h, Faites vos je. L’oiseau ne se sent pas à l’aise avec des ailes de scaphandrier. Dans la plume de plomb une ambiguïté manifeste, comme si mettre l’espoir sous scellés pouvait donner l’assurance d’un accomplissement immédiat. On peut promettre la lumière à condition de ne plus être que son ombre.. Quand le rayon naît plus sous X, la prochaine étape peut supprimer le maillot jaune (ôter d’un doute d’avoir été fait cocu). J’aime les transparences de tes dessous, pas le zinc d’un caleçon plombant le toit pire que de la tuile poreuse. La nudité du cœur tu sais combien j’y tiens, sans elle on est plongé pire qu’archi merde dans le bébé de l’ô vidangé. Jonas a dit à mon père qu’il ne voulait plus aller à la pêche à la baleine de parapluie. Enfermer la communication dans un silence fabriqué de toute pièce, falsifie l’authenticité. Le sable des zoos triche avec les plages. D’ici je reçois des impatiences de ma cabane, elle sent si bien le fond des choses qu’elle refuse qu’on soit pas l’un dans l’autre comme recyclés du tri des poubelles girls de l’avis cabaret. Je ne peindrai jamais de mensonges ça écaille ma peinture au point que le bleu en tomberait.
Au fait t’ai-je dit combien tu me manques ? Je décroche des estrans sur la lande en mal d’embruns pour remauvir les bruyères.
Niala-Loisobleu
16 Février 2016
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REFLETS D’ESTRANS 23 & 24 / Le Grand A d’Amour mis à flot / Fin de la Série / La puissance créative de l’Ame, mise à l’Ô, redonne pleins pouvoirs à l’Océan


 

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REFLETS D’ESTRANS 23 & 24 / Le Grand A d’Amour mis à flot / Fin de la Série / La puissance créative de l’Ame, mise à l’Ô, redonne pleins pouvoirs à l’Océan

D’un cri d’écailles

amplifié

par des nageoires turbo

l’animal aquatique

défait de ses jambes

s’avale le soleil sans mâcher

Il est plus que possible

que la lune ait dit ouïe aussi

Voyez la radiance d’un exceptionnel cobalt

tenant le bleu sur ses hé pôles

Les granits dressés en cathédrales

de pierres levées

repoussent l’incurie au néant

son lieu de résidence

Ce qui saigne des yeux n’est point

 à prendre pour écrit mal écoulement

c’est la sève d’âme

sortie du creux du bonheur

que le ventre a creusé de ses souffrances

A jamais vertical

d’un rouge charnel

Plus de sirènes

la voie des Gorgones

est pétrifiée

Du m’aime souffle dauphin

nous habiterons nulle part ailleurs

qu’en baleine

mettant notre ambre accouchée

sur le banc du Capitaine

membres en corps dais

Niala-Loisobleu

22 Janvier 2016

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REFLETS D’ESTRANS 23 & 24

2015
NIALA
Acrylique et Collage s/toile 55×46

Adresse de mon site officiel : http://www.niala-galeries.com/

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NON JEF T’ES PAS TOUT SEUL


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NON JEF T’ES PAS TOUT SEUL 

Plus rien

ficelle coupée, inerte, le cerf-volant est à taire

Dehors les derniers

cris se sont enroulés dans la bande rôle du bac à glas sons 

Qu’est-ce à dire ?

Jette l’interprétation, saisis le message, te trompe pas

l’impression encore fumante ça brûle la langue

Viens mon Coeur ne me quitte pas

Parle

dis-toi tout dans le bon sens

des mots d’encre criés
à deux mains pressées
sans hâte et sans but de victoire

de détournement de sens

Ecoute comme il faut
du remontant de la cheville
en corps dans sa chrysalide
à l’émoi du mollet ton
des plis du jeu nous, là où la cuisse dépose l’écume du jour
branlant de la fourche
pour trouver la source
sortie du tarissement d’un ailé fan trompeur

Parle plongé

nu hors du scaphandre mon Coeur
le tuba en banda empruntant toutes les venelles
à la course au tort haut
dans les rues de pampres lune
mamelles olé olé sorties des basques être
jour de criée
retour de pêche à la b’haleine

N’aies cure
du bedeau et de son éminence érodé

déroute des voies de Jeanne

Entends-toi bien

ce qui est dit en muet d’un sentiment qui s’écrit par la fenêtre

Fais place au tertre
et dense, dense, dense sur le cornet de Boris
qu’à du Tabou une idée avancée
sortie de sa tombe
prête à cracher

Non Jef t’es pas tout seul

Niala-Loisobleu

14 Décembre 2015

BLEU VILLAGE


BLEU VILLAGE

Quand les tuiles ont commencé à gémir

comme une oie sauvage, l’évent m’avait déjà averti

de penser que pour tout ce qui migre

la lecture des cartes ne doit pas être dévolue aux  imposteurs

Le sinistre hélas arrive dépassé

D’un ciel sombre les étoiles filent entre les doigts

si on ne repeint le ciel qu’en faussaire

Les maisons troglodytes forent la montagne

pour garer l’étalon du bleu

comme un Louvre ses petits le jour d’invasion

Pris d’une défense passive le soleil se fonce dedans

non je les entendrai pas chialer

L’enfant sauvera la ronde

l’enfant reviendra sur tout chat perché sur des contes in

en sortant de sous les jupes plissées

des terres stériles

l’à-plat d’un ciel sans nuages

Pourvu qu’à son tour il ne soit atteint

de cette démence

de vouloir être un grand…

Niala-Loisobleu

9 Décembre 2015

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BLEU VILLAGE
(Aspect des parenthèses)
2015
NIALA
Acrylique s/toile 46X38
 
Adresse de mon site officiel : http://www.niala-galeries.com

A YEUX OUVERTS


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 A YEUX OUVERTS

Oh ils peuvent écoper la mer tant qu’ils veulent. Les nuages qui nous protègent, ont assez d’eau pour remplir ce jour et tous les autres. Nous passons et voilà que nous nous sommes en corps. Je n’irai pas au bord de l’attente. Alors que tes yeux respiraient d’un sommeil tranquille, je suis descendu au fournil allumer le peint. Odeur de Mie j’en avais l’ô à la bouche.Pas croire aux merveilles des annonces racoleuses, d’où qu’elles viennent. A l’approche de Noël elles montent de plusieurs crans, histoire de laisser aux couleuvres tout loisir de pondre. Tu as ton dur à Toi, j’ai ma tâche de semeur A nous deux on fait quatre saisons. Avec leur pluie, leur froideur, leur vert sans que jamais le soleil s’éteigne. Chacun son arbre, une seule forêt.Alors qu’aucun ne le vaut, Dimanche il faudra aller dans l’isoloir de mes deux. Le chiotte des arnaqueurs. Juste pour neutraliser au max la Marine débordante. Que  comme un seul, la droite comme la gauche est responsable d’avènement. A se la mordre, une vraie histoire de serpent qui s’adresse autrement aux pommés du petit matin. Bourre-moi l’mou, c’est le secret désir du lambda que jamais il ne reconnaîtra.Dixit COP21 un vaste canular de faiseurs de magie noire.  On dit qu’il n’y a que la foi qui sauve, comme la foi dont s’agit a largement dépassée la date de péremption, imagine, on est pas dans la merde. J’garde de mes yeux d’enfant la force d’aimer, seule image qui me prend pas pour un jobard, je t’aime mon Coeur de Vie.

Niala-Loiobleu

3 Décembre 2015

3 - 1

PARIS MA BLEUE


Dino Valls THE WOUND 1997

PARIS MA BLEUE

Elle tourne au coin de mon enfance, ronde comme un jardin d’enfants qui conte in. Si tant que je suis d’venu un homme entre ses cuisses sans m’en plaindre. Et ça compte en tant que souvenir. Souvenir. Je pourrais haïr, c’est tellement facile. Vieillir ça aide à détester parait-il, ben j’ai loupé quelque chose au film. J’garde la peinture fraîche, le ban j’reste à distance. Paris ma Bleue. Tant de fracas, de bruits de bottes, de peur des trains qui aux chevaux de marchandises choisissaient l’étoile de David. La faim de vivre, la faim des tickets, la faim d’y être libre. Les attentats coloniaux, mur de Berlin, chars de Budapest, peine de mort, ivg, ô ma Femme…Personne ne me l’a fait comprendre aussi bien que tu me l’as expliqué mon Paname.

T’as changé, oui, mais pas pour moi, c’est normal de donner aux autres de quoi se construire leur image. Seulement faut pas décrocher la Lumière, ça c’est Paris. Pas besoin qu’une miss tain guette l’occase d’y dévisser la Bastoche. Le tant ça doit pas passer. C’est en dehors des pendules, c’est perpétuel. Un parisien c’est d’abord le mélange des provinces y compris les celles d’Outremer. C’est aussi la gare centrale de tous les exils. Mais c’est pas le terminus d’un rêve de vie dans un homme-pétard défoncé à l’intox religieuse. Paris faut savoir que ça barricade, que ça terrasse pour remettre les chaises aux marbres des tables rondes à trinquer la fraternité.

Paris ma Bleue, vois rouge que dans un vert. Mets-toi debout pour relever le conteur sur ta Seine, ne tombe pas dans le piège de la haine.

 

Niala-Loisobleu

18 Novembre 2015

 

 

 

 

RETOUR A SAINT-GEMME


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RETOUR A SAINT-GEMME

Tout petite, bien repliée dans un coin du ventre, l’intime conviction, est le repaire on ne peut plus marginal de notre âme, le plus grand de tous nos stimuli.

Le temps peut s’allonger et poser son panel de rides sur les rues parties un jour de l’enfance. Se prendre les pieds dans la chaussée avec des bosses dans des cloisons de verre, des éboulis de terrain, des tons qui n’ont pas résisté à la lumière, la panoplie des trahisons. Sa faiblesse, ses entichements chroniques. Comme si, comme ça le bien et le mal jouent à s’inverser selon.

Reste et demeure le passage secret, cette porte qui ne vermoulue pas. Une campagne posée dans le foutoir des villes. Des prés, bois, vaches sans nécessité de train, cochons et leurs couvées, ce trou du cul par où on respire. Exutoire qui aspire l’air pur qui décrasse le bulbe.,

Dans mon Paname je les ai  trouvé dans ces rues ce coin de campagne virtuel. Mon rince-cochon. Le karcher à tenir l’esprit propre. Un quai où l’embarcadère est cargué de voiles en permanence. Conscient que le bonheur ça ne peut que provenir du malheur. Prêt à embarquer pour…

Oui rien ne va dans son apparence montrée. Il faut retourner l’appeau.

La vie et belle parce que c’est qu’une fleur à soi qui, pareille aux autres, va chercher son parfum dans la merde du fumier collectif.

Alors on s »accroche à ce qui seul compte pour rejoindre sa rive

Niala-Loisobleu

17 Août 2015

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La pierre tient la mémoire de l’homme de toutes ses forces. La racine de son arbre y a foré les canaux de sa sève. Elle a bâti l’image du sacré, dans la forme qu’il a choisi pour lui. La religion c’est sa foi qui n’a pas besoin d’un dogme. Voilà le Roman. Dans ma Campagne-Maritime, il est omniprésent, dans les champs et les bois, au coeur du silence…

Niala-Loisobleu

17 Août 2015

A LA JOUE DU VENT


A LA JOUE DU VENT

Comment séparer la courbure de l’herbe de la couleur du grillon ?

Quand l’un chante l’autre peint à jets d’encre sur les traits de mes rêves, au gré de la feuille que l’arbre libére de sa sève

– alors que dans la chambre je peux être sorti sans l’avoir prémédité – i

l faut dire que j’aime m’habiller en fenêtre.

Un jour me disais-je enfant, tu ne tiendras pas compte de tes culottes courtes,

tu demeuras le cœur dans la main de l’enfant de ton âge qui a grandi sans ôter ses rubans,

les pommes aux joues,

espoir devenu dans la lueur de ses yeux.

  

Dire qu’Elle a des couleurs qui ont sues résister au désaveu du faux-éclat, n’a que vocabulaire intraduisible.

Comment et pourquoi je peins ?

En voilà une question à laquelle je ne peux répondre.

Il y a longtemps j’ai franchi la barrière de l’ailleurs,seulement conscient que si j’avais dû donner des papiers je serais resté en arrière. Je me souviens seulement avoir remarqué ce signe avant-coureur chez mon père. Sans doute certainement de l’atavisme.

Tout comme cette façon d’aimer que je tiens de lui.

Toute à part d’une logique terrienne. Il m’a induit la manière d’apprendre.

Le savoir du coeur.

Entre la distance planétaire qu’il peut y avoir entre deux regards,

nous avons mis le raccourci de nos doigts, semblables aux branches d’arbres séparés,

qui ne font jamais tomber l’oiseau alors qu’il se pose sans se préoccuper du changement d’essence.

Dans le fond je pense que c’est l’entité relevant de l’alchimie naturelle de l’amour.

Tiens me vient l’odeur sortie du terrier, portée à dos de fourmis.

Ça s’imprègne aux pailles de son fenil,

comme dans la psyché où le derrière de son miroir est toujours à la surface de l’eau.

Bleu cils l’arcade ouvre une perspective surmontant l’impossible.

On est pas destiné, on naît à se modifier…

Niala-Loisobleu

31 Juillet 2015

UN PONT DE TROP PLUS LOIN


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UN PONT DE TROP PLUS LOIN

Marennes

est là au centre du rond point

que de la cabane

je vois l’aqueux sécher la traversée

par la grâce d’un troupeau de tracteurs

paissant à l’horizon du

Château

qu’on voit que du côté continent…

Non de Diou ça sent la jacquerie

en Moëze-Oléron,

tout comme s’y on était dans n’importe lequel

des quat’coins de l’ex-agone-hie…

Mon pote le Gitan y m’dit p’têtre qu’on va revoir le bac

Ce s’rait temps lui je rétorque du tac au tac

tous ces trucs bidons qui servent qu’à faire de la désintoxe pour noyer le poisson

Ce pays bâtard d’un couple des Lumières

s’engloutit

au faim fond de sa décadence

et fier par-dessus ça d’être tête de liste de l’union, dont la seule force est de piquer du pognon

à ceux qui n’en ont pas pour engraisser ceux qu’en ont trop

Oh t’inquiètes, me fait le Bouffi, nos Valls-soeurs vont nous rebleuir le Danube

avec une nouvelle loi anti-anti-anti-anti-anti-anti-anti…quittés…

Si j’avais été un autre, sûr, je s’rais resté coi

Mais coi con dise j’ai de la répartie

Donc j’opine (un truc que je tiens de Dupanloup) et je pisse à l’arrêt du fol de l’agri-cul-dur

Ok

surajoute-t-ai-je

on laisse les reposés rentrer et les fatigués passer

le temps que les locataires du voisin marchand d’huîtres, posent les valoches et reclouent la terrasse et on répand le laid un peu plus…

L’hue gnon fait la soupe, à preuve Conne-benne-dite, qui en 68 a foutu le feu à l’ordre public, pour finir député européen, qu’on s’en remettra jamais…

Pôvres de vous à qui les promesses font acte…laissez pas trop longtemps vos yeux fermés…au cas où vous semblez l’avoir oublié…vos enfants vous les avez mis au monde…

Niala-Loisobleu

25 Juillet 2015

Kon Michiko