
Pierre d’Appui
Des pierres qui ont moussu en roulant
Bordent debout des entrées de regards
Aux plaies de la terre le vent frotte sa langue
Pendant que les aiguilles de la pendule majeure ricochent d’une rive à l’autre
Quand blanchi des larmes du fruit généalogique le bois grise
Le hoquet d’un ninnin joue au bilboquet sur la grande chaise de l’arbitre
Les roues à aube amarrées au ponton du jour s’inscrivent au rôle
Aux pieds d’un tango qui s’étire du Bario avant que le couple se désemboîte
Es-tu encore en passe de lointain avant de revenir sanguine à la branche ?
La clef de voûte grince par le trou de mes mains agitées d’envies en déséquilibre.
Niala-Loisobleu – 12 Octobre 2017
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