CYCLE


325656

CYCLE

 

Passe le sec d’une absence, les jambes se trempent à la goulée

le plancher craque pour se tapir au frais

La fleur rase

Fantasme

Durant un long moment ma pensée sortie du sable collait à ta peau

Devant les cris du caillou le mur n’a pu résister à la volonté du vélo d’y retourner…

 

Niala-Loisobleu – 29/07/18

NO RIA


41732684

NO RIA

Rares sont les derniers points d’eau

à remonter des nappes par d’incessants pompages au secours

arrive que tombe le masque

d’un simili échafaudage

Le plan hors sec

se débat

derniers sursauts de l’ouïe

la barque trop chargée crie son non

L’horizon bloque des quatre faire

l’iceberg retourné lit vide

plus blanc qu’un linge savant

replie ses gaules à grimaces…

Niala-Loisobleu – 14/06/18

 


266c3b3cdde6ad9d18f7a06c94e92c1e

MOT A MOT 2

Durant des années, le coeur dans une seule pensée  fait, dès le réveil et jusqu’au coucher, le même chemin, en ne voyant que ce qui d’emblée lui a paru bon. Longue promenade un peu sportive, sans en avoir le moindre esprit. D’abord bénéfique, petit à petit le train en ralentit. Pour finir par être de plus en plus lent. La disparition de son leitmotiv lente mais constante en étant la cause. On a pas de raison de se méfier quand on donne, ça tombe sous le sens. Le doute c’est le crabe, quand on sent sa présence c’est déjà trop tard. On ne voyait que ce que l’on pensait être, mais…Les arbres n’étaient plus des arbres, ils étaient devenus une partie d’un décor d’ensemble, chaque chose en place n’ayant aucune réalité, juste des accessoires collant au thème que le coeur ne pouvait imaginer ne pas exister. Quand le mensonge devient le sordide produit d’une lâcheté qui le laisse se développer. L’oedème finit par imploser. La blancheur peut masquer la tare la plus sombre qui soit. Jeu de dupes, vertige d’une paranoïa machiavélique. Bonsoir.

Selon d’autres hiérarchies

A nier le don de soi
le charme des fictions s’exténue…

Albert Ayguesparse

(Mot à mot)

Adieu monstre d’une fanstamagorie pernicieuse, le mal qui t’anime t’appartenant en propre, je te l’abandonne. Il faudra remonter les vagues scélérates, c’est courant en matière de navigation. Chaque odyssée est un passage de soi. Le voyage est une initiation permanente.

Niala-Loisobleu – 8 Avril 2017

Abandoned-Andy-Lee-8

Est-ce que je te nuit ?


Est-ce que je te nuit ?

J’allais et rien

les fenêtres de leurs yeux aveugles tâtonnaient

tu vins

oh non c’est Toi qui m’a dis n’oublies pas que j’existe

on aurait pu faire l’amour

si le jour en vain ne vînt qu’en dehors du lit

brisé de levé matin

Nuit et jour

non

je ne t’ai pas rêvé nous sommes juste d’ailleurs

autrement trouvés

Jettes-moi  un quotidien dans le carreau

que je me réveille

dans tes bras sortis de l’heure qu’il est…

Niala-Loisobleu

2 Mars 2016

Art Nudes - Craig Colvin Photography Fineart-001