UN CAILLOU DANS LA POCHE 11
Cession
Le vent,
dans les terres sans eau de l’été, nous
quitte sur une lame,
ce qui subsiste du ciel.
En plusieurs fractures, la terre se précise. La terre demeure stable
dans le souffle qui nous dénude.
Ici, dans le monde immobile et bleu, j’ai presque atteint ce mur.
Le fond du jour est encore devant nous. Le fond embrasé de la
terre. Le fond de la surface du front,
aplani par le même souffle,
ce froid.
Je me recompose au pied de la façade comme l’air bleu au pied
des labours.
Rien ne désaltère mon pas.
André du Bouchet (Dans la chaleur vacante,Editions du Mercure de France, 1959)
La partie que j’ai du Nil dans le fond de ma poche, tremble au moindre. Jamais au ramdam médiatique. Les footeux me gavent, connerie royale faite pour les gueux qui se sentent l’érection venir au passage du carrosse, connerie tu fais l’écrasement du monde, la terre est plus ronde elle est cabossée.
Combien étiez-vous à suivre vraiment Barbara, je parle de l’Ô Z’où la source sourd. Je marchais dans son empreinte, j’ai pu compter. Comme à la veillée. Nous ne sommes rien de ces apôtres de l’intelligentsia qui se nourrit au champagne dans les bars à vain, histoire de se mesurer l’ombilic pour cause de biloutisme.
Pourtant par-dessus les murs on voit au loin sans que ça bouge.
Du Bouchet a tout dit, lisez-le. on vous regarde plein d’espoir.
Niala-Loisobleu – 12 Juin 2018

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