Réassurance


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Réassurance

 

Dans la faible clarté d’un tapage, l’ombre avoua la vérité. Par la brèche d’un malentendu, reculez tambours de vils

L’affichage n’à qu’un vouloir : vendre

Juste au départ de l’orée

le battement tient la direction clairière

Fichée au Centre

la fontaine d’Amour suit le balbutiement de l’En Vie sans vices

Une porte s’ouvre sur la Blancheur du tissage du Fil à Suivre…

 

Niala-Loisobleu – 28/01/18

PROMESSE 2 / L’espoir ça prend toujours racine au plus bas.


PROMESSE 2 / L’espoir ça prend toujours racine au plus bas.

 

Le cagibi en déballant un effet de veste, offre en dernier recours, de quoi sauver le mal de coeur du vomir par-dessus bord au bastingage. Ma foi, tout est là pour satisfaire le nécessaire à fabriquer un épouvantail qui sauvegardera les oiseaux avec une nourriture non-empoisonnée. Le filet ajouté à la glu de l’oiseleur, trop c’est trop pour l’équilibre du symbole de la liberté absolue. Vole ô mon zoizo, vole et aime la beauté qu’il faut garder dans la perspective avenir. Quand ce fut la guerre et toute sa misère, mondiale, coloniale et sociale, le rationnement a forcé à inventer, pour compenser et maintenir. Le sang versé valant davantage que le sans temporaire. L’espoir ça prend toujours racine au plus bas. Quand t’as tout, vouloir en + c’est hâler le gâchis. M’est avis que le bleu va remonter plus haut dans mes bourses que dans le crack qu’à rentes…

J’aimerais à en mourir plus loin !

Niala-Loisobleu – 26 Avril 2017

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Dis-moi de l’encre de sève, l’Arbre


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Dis-moi de l’encre de sève, l’Arbre

Dis-moi de l’encre de sève, l’arbre, rien qu’une branche pour m’asseoir et quelques feuilles pour écrire

Dis-moi l’arbre, un vert bouteille, à la nôtre

Dis-moi l’arbre, un bonnet de vent sur mes épaules

Dis-moi l’arbre, ces poils d’animal mis au vestiaire du tronc

Dis-moi l’arbre, couteau gravé au coeur de l’écorce

Dis-moi l’arbre, cabane ouverte ses pas résonnant sur le pont

Dis-moi l’arbre la voix de tes couleurs, rouge argent, vert bleuté, terre au pied, blancheur de neige, araignée du givre, rose heur fruitière, tombé rousse nudité. Dis-moi l’arbre le sol qui vibre à la peau du sentier qui enlace ton orée. Dis-moi la mousse de nos horizontales pensées, le drap d’herbes, l’oreiller de fougères, l’autel du rocher où nous posons nos mains jointes

Dis-moi l’arbre un battement de ta voix de plumes

Dis-moi le son de toi papiers par chemins de ton ventre tam-tam, la transmission de notre m’aime pensée au-delà des longueurs d’une nuit posée devant le soleil sans que le rideau ne bouche les voies de ses dentelles. Dis-moi sans te prendre les pieds dans le tapis d’un WP bordélique les choses en claire, comme là où on fait verdir l’huître spéciale

Dis-moi l’arbre, de ton violon, notre état d’âme….

Niala-Loisobleu – 20 Janvier 2017

 

SOUDAIN TRAVERSE UN JARDIN


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SOUDAIN TRAVERSE UN JARDIN

Soudain traverse un jardin
Au bord de tes lèvres. Eden
Mon coeur te plaque sous le porche

Adossée au froid bleu des fresques
Tu es là. Délice
Le tremblé d’un rose la pierre d’iris

T’ai arraché pull jupe et bikini
Ai mangé d’emblée le blé
De ton sexe d’or, et ma bouche

L’a pénétré à moins
Que ce ne soit ton corps
Qui ait fondu dans ma bohème. Ma main.

Je ne sais plus qui est le monde
Dans ce moment-là
Mais le jardin fut de chair un verger

Et de l’esprit qui rit
Sous le porche ton cri chant
Le plus beau que j’entendis

Sous le dôme du kiosque
Dans les tresses de saules
Dans les pleurs naturels

Ton cri nous délivra
Outremer noir de bougie
Sont des couleurs de toi

Lorsque je ferme les paupières
Que se reflète sur leur tain
Ton corps en transe dans mon âme

Martine Cros

De cet endroit ancien le puits n’est pas sec. Aux odeurs mêlées, des doigts pincent les instruments à cordes. Les fleurs de ta robe ôtée ont laissé des chemins dérobés entre les plis de tes pensées. Là, sans que le vent ne pousse à tomber, le grain continue de germer. Quelque oiseau siffle. Un autre va pêcher. Je n’ai rien vu qui trouble la profondeur de l’ô. Pas une ride ne strie le bleu du ciel. Tiens bon la ficelle, nous ne nous déplacerons qu’en tapis-volant d’un jardin à l’autre.Ignorant la tentation de montrer à l’encan la grandeur innocente de l’enfant. Sa voix chante une histoire qu’elle a écrite en nageant dans sa mère. Paroles du premier silence à demeurer protégé. Mes cils peignent ta toison, dort. L’Arbre-Gardien est à la tête de ce choeur d’hommes de bien.

Niala-Loisobleu – 19 Octobre 2016