CHANTS ENLISES


d93c62c08446c4f5c5682c536b36ee01

CHANTS ENLISES

 

Ligneux déploiement des reins qu’une mouvance en sommeil retient

les pierres rondes refusent encore la taille excavatrice du couvert en argent

là où une simple trace de mouvement accouplé nage dans le bassin d’un reflet de lune

Verger demeuré qu’un mélange de couleurs fruitières fixe sans objectif de production intensive

il était un ciel azuréen avant que les sables à lapin soit vomis des terriers

l’héritage des garrigues m’a choisi

souviens-toi la barque chargeait les amphores d’huiles dont le nom s’est perdu en naufrage. Cet oiseau au regard manuel comme il te caressait des yeux pendant que tu écrivais avec l’une de ses plumes. En petits éclats de mosaïque l’étendue plane montait des spectacles d’eau pour rafraîchir les doigts des guitaristes quand le petit matin proche asseyait les danseurs. Demande-moi où se trouve le marais-salant des enfants à barbe blanche qui n’auraient pas eu idée de jouer au soldat, je ne désarmerai pas de t’y conduire…

Niala-Loisobleu – 30 Novembre 2018

https://www.youtube.com/watch?v=si6rLeYU5BQ

SOLILOQUE


adam_eve

SOLILOQUE

En face de l’anse, les pêcheurs chargent leurs paniers d’un espoir répété chaque jour de la semaine. Sauf le dimanche de la fête de la mère où il l’honore d’un ex-voto, Un autre marmot viendra ajouter sa station au chemin de croix. Si on pouvait deviner, on serait mieux renseigné sur le plaisir du cadeau con fait. Vas savoir si le jour que la mer est plate, tout doit changer du fait des paires. Y a des matins où je me pose des réflexions existentielles si profondes que je crois être comme le gras du bouillon, Le seul à faire surface.

Niala-Loisobleu – 8 Août 2017

LA BOÎTE A L’ÊTRE 16


main-header_father-nature

LA BOÎTE A L’ÊTRE 16

Les lumières de notre temps sont là, cuistres

et nous sommes pourtant les pis Loti…d’un univers qui se prend le tourbillon

par la pointe des pieds…

Pierre Loti, à la cabane,  je suis à deux pas de sa maison, un musée de voyage au sein de l’extraordinaire, quand c’était pas tellement plus propre, mais qu’il y avait encore un moyen de s’envoyer en l’air de la façon qu’on pouvait préférer à telle autre.

Ravadja-la-Moukere…disait l’enseigne en façade des maisons-closes ouvertes.

Une sacré différence avec l’interdiction officielle d’aujourd’hui de bordel et de tapinage. Alors qu’on vit en plein dedans, plus que jamais sans le dire, genre Tartarin de tare à con, coin cardinal pour jeu interdit, en l’absence de pureté. La compagnie de jésuites ça te dit ?

Voilà un mot qui vous a un p’tit air (proche-oriental de danseuse du ventre). Sans doute à cause de cette proximité de son avec le « moukère » arabe, d’ailleurs lui-même venu du mujer (la femme) espagnol. Bref, sous ce masque, musume (prononcez « moussoumé », et nous écrivons « mousmé ») est bien japonais. La mousmé japonaise, littéralement, c’est la femme bien, convenable. Et qu’est-ce qu’une femme bien et convenable ? Mais c’est bien sûr, une jeune fille, avec un regard ingénu si possible. Curieux alors que ce terme un brin vieilli chez nous ait pu désigner une fille facile, comme l’on dit. Il semble que l’argot des cambrioleurs nippons fit de musume un synonyme de magasin, d’entrepôt. Est-ce parce que les entrepôts étaient peints d’un blanc virginal ?

Source: http://correcteurs.blog.lemonde.fr

Je sors regardant ni en l’erre, ni en dessous de la ceinture, me disant que si je rencontre l’île bien qu’on soit quel n’importe des jours, je dirai chouette c’est Vendredi !

Ce monde est si pestilentiel que pas un déodorant ne pourrait en repeindre l’odeur. La merde c’est supportable, c’est humain, alors que rien n’y ressemble sur cette foutue planète au demeurant féminine au possible. Un esprit de contradiction incroyable. Donc comme je suis, sans vouloir changer ma personnalité libertaire, je vomis le fruit dont on a maquillé le goût pour en vendre plus et se faire des couilles en or avec. Je sais les coins qui restent. Oh c’est pas sur un stade, dans une gare, un aéroport, un forum politique où les reins gémîssent de ne plus pouvoir se charger de miction impossible. Rien qui fasse qu’un spot publicitaire pour une arnaque légalisée comme un Président d’opérette encharpé voudrait faire.

Niala-Loisobleu – 11 Juin 2016

Féminisme, tu parles d’une révolution…quand je pense à la Beauté de la Femme par ses différences avec nous, je suis pris de hauts-le-coeur en la voyant vouloir se faire hommasse. C’est la race humaine qui s’éloigne un peu plus de son noyau originel. Il fallait évoluer ensemble, puisque en le faisant toujours séparément faut vraiment avoir les yeux bouchés pour croire à l’unité.

Aujourd’hui je suis toujours d’avant-garde en te considérant mon égale. Touche pas à mes propos, n’en déforme rien, te servir de ce que j’écris pour un usage personnel, rendu contraire à son étique me ferait user de mon droit de propriété artistique couvert par l’A.D.A.G.P..

Niala-Loisobleu 11 Juin 2017

76259f6cbe360f2290369e6c7cfc1b51

Restons ouverts à huis-clos


2016 - 1

 

Restons ouverts à huis-clos

La main restée en visière contre l’éblouissement , je vois toujours assez pour regarder la teneur. Penser autrement qu’au fil d’une liste des courses tient à l’écart des annonces. L’écho n’a pas d’autre encre que celle attachée à ce mystère qui lie sans condition. Les cigognes blanches ont le bout des ailes noires pour ne pas dévier le centre du vol de son choix initial. En traversant le marais, les sentir donne bien plus qu’à les voir.Rien n’a de hasard hors ce qui est sans rimes. Le bruit se noie dans son vacarme par absence de respiration. C’est peindre de laisser l’environnement au photographe pour montrer ce que l’on ressent dedans. Vois-tu avoir de tes yeux ce que tu ne montres pas est totalement révélateur de ton intime personne. Paraître à tort aux yeux des autres ne m’apporte qu’en vie de nulle part. Reste où tu es, j’y suis à ton bord sans t’ôter de ta personnalité.

Niala-Loisobleu – 28 Juin 2016

 

Andrea Peipe  0


2016 - 1

Restons ouverts à huis-clos

La main restée en visière contre l’éblouissement , je vois toujours assez pour regarder la teneur. Penser autrement qu’au fil d’une liste des courses tient à l’écart des annonces. L’écho n’a pas d’autre encre que celle attachée à ce mystère qui lie sans condition. Les cigognes blanches ont le bout des ailes noires pour ne pas dévier le centre du vol de son choix initial. En traversant le marais, les sentir donne bien plus qu’à les voir.Rien n’a de hasard hors ce qui est sans rimes. Le bruit se noie dans son vacarme par absence de respiration. C’est peindre de laisser l’environnement au photographe pour montrer ce que l’on ressent dedans. Vois-tu avoir de tes yeux ce que tu ne montres pas est totalement révélateur de ton intime personne. Paraître à tort aux yeux des autres ne m’apporte qu’en vie de nulle part. Reste où tu es, j’y suis à ton bord sans t’ôter de ta personnalité.

Niala-Loisobleu – 28 Juin 2016

 

Andrea Peipe  0