Je ne porte un costume qu’en de très rares occasions, ne m’en taillez point
Rien sur l’étagère pour soutenir une thèse d’home de paille. Toutes ces rumeurs, vous savez – il a la main leste, et son oeil à la fenêtre quand je monte nue sur l’escabeau, dans l’escalier c’est pire il est jamais devant vous – ah ça déglace la luette quand l’idée remontant la mini ne butte pas à la rigueur d’un petit-bateau sage à l’amarre. La mer monte, comme dit Léon.
Je ne porte un costume qu’en de très rares occasions, ne m’en taillez point.
Dans le passage à l’ombre de mes idées l’intime reste au soleil. Faut dire que si j’en faisais portrait le tissu pour l’habiller ne coûterait pas les yeux de la tête. Mais si. Il y a pire, marginal qu’on m’a appelé alors que mon identité c’était peintre atout heur, sans motif, le rêve, le beau ingéré restitué, des maisons amoureuses, des vaches sans besoin de train, la mer oui la mer et le tour de la terre avec mes bras à sa taille, ma langue dans la sienne et tout le poil qu’on met autour quand on ne cherche pas à se dénaturer, à se tatouer, se foutre de la ferraille aux endroits où on pourrait pas imaginer pouvoir se détester à ce point. Chaque fois qu’ils s’abîment c’est qu’ils s’en veulent et ce qui est terrifiant c’est qu’ils le cachent en disant c’est pour être beau que je m’esthétique au scalpel. Misère humaine, j’accuse, tout comme toi mon vieux Zola, l’homme est trop con pour se reconnaître et simplement voir qu’il a les moyens de ne plus l’être.
J’aime les mômes du caniveau, quand ma copine fait voir un bout de sa culotte blanche, c’est rien qu’un bout de pâquereettes dans notre chant commun de rondes en galoches.
Je vais aller me prêter l’oreille et revient remuer la Pierre d’Eeu….
Niala-Loisobleu – 05/09/18

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