MES BLANCS CAILLOUX


Abbott Handerson Thayer, Noon - theaujasmin.blogspot.com

MES BLANCS CAILLOUX

Grand magasin, rayon du Printemps, toute la semaine offres exceptionnelles, en promo modèles de Peynet, 1 triple ban de la Place de Furstenberg, une arche à bal êtes ayant appartenu à Eros, des p’tits cochons en pain d’épices, un déshabillé dans l’herbe, le lit de sa rivière et son travers seins, une craie à écrire dans les coeurs sous les préaux des récréations, un couteau à marier les veines, des coucous dans l’angle des portes cochères, une chambre sous les toi émoi, un pinson et des mimis, débourre joie décalée et tout plein de sarments d’amour brodés sur un culotte fendue de rire…

Elles ont les épaules hautes

Et l’air malin

Ou bien des mines qui déroutent

La confiance est dans la poitrine

A la hauteur où l’aube de leurs seins se lève

Pour dévêtir la nuit

Des yeux à casser les cailloux

Des sourires sans y penser

Pour chaque rêve

Des rafales de cris de neige

Des lacs de nudité

Et des ombres déracinées.

Il faut les croire sur baiser

Et sur parole et sur regard

Et ne baiser que leurs baisers

Je ne montre que ton visage

Les grands orages de ta gorge

Tout ce que je connais et tout ce que j’ignore

Mon amour ton amour ton amour ton amour.

Paul Eluard

Pas d’ascenseur pour le 7° ciel, un p’tit escalier de service hélicoïdal, pour la descente : la rampe sans parachute. L’amour c’est pas à l’abri d’un infarctus, samu. Pim-pom, tirez pas sur l’ambulance. Les quat’saisons suivent le bord des trottoirs en charrettes, l’absurde pour cocher, les paires et les impairs pour passagers.

Les pigeons de mes fenêtres fleurissent dans le crottin des géraniums, été comme hiver, serre-moi fort dans les draps, voile de mât de long. Il a des jambes mon bateau à voiles. Avec des mots lés ronds, qui font fleurir les mûres où qui ya que des portes ouvertes sur l’horizon. Certaines rient de moi. C’est un poète celui-là, authentique con, qu’elles disent en levant les yeux. Pour lui, les épines sont des roses, la vie un jardin avec des arbres à cabanes, des oieaux à plume d’encre, des d’ailes tas de ruisseaux, des p’tites maisons blanches, qui vont jamais au bord de l’amer, mais sont toujours en vacances au bord de l’ô. Le Niais qu’ils m’appellent en haussant les épaules du ton qu’on prend pour dire « le pôvre » Moi, ce qui m’étonne, c’est que ce sont toujours eux qui me font l’aumône. Il y a un enfermement chez ces gens là, qu’est paradoxal. Ce doit être les foies qui secrètent ce teint olivâtre que leur suspicion oppose à l’espoir. Quand m’aime, j’arrive pas à croire qu’on puisse vivre sans amour. C’est comme opter pour les fleurs artificielles telle une Le Pen ou un Macron de  carnaval, en disant que ça, ça meurt pas, puisque ça fait Promesse de jamais tenir. Evidemment c’est jamais venu au monde, ça peut pas craindre. Mais le plus dur à vivre pour moi, c’est cet entêtement qu’ils mettent à ne rien vouloir écouter. Ils sont plus têtus que l’âne que je suis.

Niala-Loisobleu – 30 Avril 2017

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ETAT DES LIEUX 9


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ETAT DES LIEUX 9
Au bord d’un nouveau tour il me semble que la pendule a les aiguilles plus lourdes que l’année dernière. Seuls les azulejos ne pâlissent pas aux intempéries de la vie. Le bleu quoi qu’on en dise c’est plus chaud que frigide, et quelle verdeur à rougir les braises des feux qui couvent. Je l’ai vu enflammer des orangeraies toutes entières, des confins d’Andalousie aux vignes de Porto, sans que les cordes des guitares n’éteignent le fado du flamenco. A la découverte de la nudité terrestre, mes océans gardent un visage d’enfant. Un sourire, où qu’il nage, c’est toujours une île. Un bruit de chantier résonne dans ma tête. Sur leur ber les vertèbres de mon prochain navire tendent l’échine aux herminettes des charpentiers.
L’endroit où mon Capitaine a piqué balise est à la table des cartes d’un parcours à l’an vert
Arbre Bleu des arbres bleus qui commandera l’armada. Droit sur la dunette, l’écorce à poil et le sans-culotte au phrygien bonnet font le pont du protège l’autre. J’ai trouvé la pierre philosophale sans quitter mon chemin des toiles. Sans le sou l’amour est riche d’infinis parcours. Chaotique juste ce qu’il faut pour éviter l’endormissement du chauffeur. Tiens donne-moi tes yeux ma Muse que je refasse la monture du regard d’aimer, des chevaux sauvages aux nez de nos caps.
Le ciel s’est pris dans le tapis d’un chahut de faux-escholiers, une bataille d’ô rayé est mise au programme par une engeance de prédicateurs de malheur. On a pas d’pétrole mais on manque jamais de mauvaises idées. Que va-t-il sortir de cette dangereuse partie de poker-menteur où on se balance des motifs de se reprocher toute union au nom du moi je. S’installe un risque plus grand que d’y perdre que sa chemise ça c’est sûr. La mauvaise foi mise en avant du fanatisme pour le justifier, est aussi bluffarde que le cinéma diffusé par ceux qui disent vouloir l’éradiquer.  On montre à quel point on touche le fond. François l’exprime très bien dans son homme et lie ‘Le monde feint ». Que ça remonte Hollande au  score c’est stratégique, mais que ça lui donne la réelection gagnante est à repisser au lit comme unique recours. Bordel c’est pas vrai je refuse de vivre sur l’unique modèle de starisation, la vie ne doit pas être copiée sur le modèle Star Académie. Assez de mauvais chanteurs. Marre de l’homme invisible qui faire faire chut en tous domaines.Y m’faut du fond pas du vernis !
Niala-Loisobleu
25 Novembre 2015