ENSABLEMENT
La spirale du cri file son arabesque à l’envers
et s’enroule aux creux des chemins enfouis sous l’or terni des feuilles
Ici tout allait en fonction d’humeurs de vents mutants
L’embûche s’est assise sur l’instant d’une prise d’air aux empreintes de mon haleine
Un val qui creuse une peur que rien ne fonde indispose de statues de bronze sorties d’une monumentale erreur
Le frémissement de l’aile pris au filet de l’oiseleur met l’envol sous scellés
Si l’écorce rengorge la sève
parler de rivière souterraine d’où des partances sont en voix d’être, oscille entre mauvaise foi et incapacité à se reconnaître
La chambre noire ne donnera aucune image claire
Une étoile éteinte sur le fil conducteur initie la clarté de l’embuscade
Le paysage était au bord d’un coin retiré de mer, embarcadère paré pour une traversée en sons et lumières, en effaçant le voyage par étranglement entre terre et ciel sans regards derrière, alors le coeur se réveille somnambule seul au milieu de son sommeil debout…
Niala-Loisobleu – 4 Juillet 2018



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