Tout repose sur l’assise de l’ascèse


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Tout repose sur l’assise de l’ascèse

 

Entrant par la porte échappée je sentis cette corde qui se tisse d’elle-même au gré du quotidien, se dénouer de son talon d’Achille. Corderie Royale du Palais de l’Elysée combien de vaisseaux t’amuses-tu à jouer dans tes batailles pour un pouvoir toujours insatisfait ? Le temporel excite l’ivresse de certains qui finissent par vouloir tenir le rôle de dieu dans la pièce mélodramatique de la Vie.

Fête en sorte que je jongle avec tes rotondités naturelles ô ma Muse, La quadrature des derrières quelle médiocrité du langage, Tout repose sur l’assise de l’ascèse. Poésie tu possèdes l’absolu, la force qui refuse les moyens d’anéantir au moyen de toutes les manières de tuer individuellement ou collectivement.

Niala-Loisobleu – 27/09/18

 

 

L’OMBRE AUX SOUPIRS


L’OMBRE AUX SOUPIRS

Paul Eluard

 

Sommeil léger, petite hélice,
Petite, tiède, cœur à l’air.
L’amour de prestidigitateur.
Ciel lourd des mains, éclairs des veines,

Courant dans la rue sans couleurs,
Pris dans sa traîne de pavés,
Il lâche le dernier oiseau
De son auréole d’hier

Dans chaque puits, un seul serpent.

Autant rêver d’ouvrir les portes de la mer.

 

Paul Eluard

L’Etoile qui est et le Noir qui toc à la porte


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L’Etoile qui est et le Noir qui toc à la porte

Quelque part il y a un point qui éclaire. Tu le sens à quelques indices laissés de ci et de là. N’en parle à personne. Ils te diraient que cette étoile est mauvaise, la plus pourrie des étoiles  de merde. Mais toi tu ne repousses rien de ce qui a un peu de lumière qui te paraît venir de l’intérieur. L’à-priori ne te gouverne pas. Le danger vient juste de ce qui brille de dehors comme seul le toc sait faire. C’est vite décelable, parce qu’incapable de tenir.

Fais un tour en toi. Ta poche est rassurante. Elle ne s’est jamais trouée au caillou qui, un jour que le ciel n’avait pas le mauvais plomb, entra dedans, bras ouverts à la Lumière.

Je tiens par ce que j’entends de l’Autre, celui qui se tait. Son silence ne peut me mentir. Dans les pierres qui boivent la couleur naturelle, il n’y pas de place foraine pour réunir les bateleurs. Une chapelle hors du monde inventé, ça te prend par le sacré et ça garde la verdeur du chemin régénéré.

Niala-Loisobleu – 14 Octobre 2017

 

A l’écoute


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A l’écoute

Dans le matin qui a sa douleur d’hier, les muscles d’un revirement ont ce réflexe de réchauffement qui lutte contre la renifle du nez qui coule sur son sort. Comment faudrait-il faire ? La terrasse qui a passé la nuit dehors a d’autres raisons d’être que de trouver réponse à tout.Au moins elle se concentre sur ce qui fait son principal. L’accueil. Dans toute sa composante. Un aspect où le positif s’allume avec ou sans télécommande.

Aucune odeur de cendre froide ne pollue. C’est vert autour de la cabane comme en un lieu de renaissance. Les pigeons résidents au plumage qui roucoule donnent un ton gris bleu au feuillage. Ambiance campagne-maritime, le vent toujours présent porte en lui des traversées chargées de toutes les épices humaines.Il débarque ce que le sel a mis aux mains. De la souffrance qu’un rire peut cacher en lui, comme du bonheur feint d’un prédicateur monté au phare d’un passage à risques. Les fourmis elles, me semblent complètement prises par un système de construction perpétuelle. Sans doute le monde le plus remuant sans le moindre bruit. Entre noir et blanc il y a le ton qu’on va s’éplucher. Quelques cailloux ont le pouvoir de la marche. Le mouvement étant plus un sens qui varie, le résultat me paraît à proprement parlé tenir de la capacité qu’on garde de savoir écouter l’énergie que la pompe du dehors propose..

Niala-Loisobleu  07/05/16