
VIVENT LES MARIES
Les soubresauts du buisson aux fleurs blanches se tenaient encore debout au lendemain des cloches
Par la main greffée du nouvel anneau.
Vivent les mariés cogne un pic-vert au tronc de l’Arbre Légendaire.
Les mousses émus commençant à sentir le besoin du poids des corps courir sur les tomettes du plancher des ponts appuient au chant pignon.
Les bouches de deux guitares prises en cordée au carré des étages enferment le patio des cris d’une suite de noces que la senteur des fleurs a remuées.
Comme balancent les seins aux claquements des mains
Les pois de la jupe partis sur la chaise
la fleur de l’hymen à jamais vivante en taire dans leur âme
La côte de tes hanches où bat la mer, me porte aux pôles de naissance de tes créoles
Vivent les mariés
l’estuaire ne mendie plus
le delta dit en corps oui dans un large sourire…
Niala-Loisobleu – 21/10/18
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