Le caillou-germe
qui n’a cessé de marcher
Niché dans l’herbe du chemin
un caillou reste collé à la cuisse
Poche plaine
d’une récolte toujours en semailles
Des hasards avancés
il est la rencontre
sans aucune parenté
Niala-Loisobleu
16 Novembre 2017
Niché dans l’herbe du chemin
un caillou reste collé à la cuisse
Poche plaine
d’une récolte toujours en semailles
Des hasards avancés
il est la rencontre
sans aucune parenté
Niala-Loisobleu
16 Novembre 2017

Au levé d’un juste sommeil
le matin sent bon le propre.
Il y a l’iode et la coque
qui tirent le ris d’eau.
J’ouvre mon accordéon
en tire une chanson
voilà qu’elle nacre
rien à foutre
des fâcheux faiseurs d’ictère.
Vis mon Alain
tu dois rien à personne
vas où va l’Amour
un point c’est tout !
Niala-Loisobleu – 6 Novembre 2017

Ourlée de poussière d’étoiles et d’herbes de comètes joueuses,
l’aubade du matin a les yeux verts de prose,
quelques oranges vibratiles aux branches du paradis
sont sorties d’un seul cri de la spirale du cahier, l’élan propulsé hors des limites du bienséant.
De l’eau jusqu’à la tasse des écailles, sous le cuir factice d’une âme appeau de fleur, la radio débite les infos à grands renfort de spots publicitaires. Enroulée en volutes de fumée la sève nicotine sa piquouze de nitrate à l’artère qui avale cul sec la connerie qui rapporte, sans demander son reste.
Des vents, que l’abruti que je suis garde comme fanons en grand pavois sur l’écoutille ouverte d’une vue optimisée, tiennent à flot malgré les risées du voisinage, contraires à la navigation à voile. Les nageoires dorsales de tes cuisses ont des sautillements de brasse papillon quand tes yeux gourmands m’ouvrent l’écluse aux regards transhumants d’une chanson de Prévert
Niala- Loisobleu – 16 Octobre 2017

Replanté dans son axe, l’affûtage acère
Le cri du vitrier qui franchit le marais
Il y a dans le vol des oies une expérience à tirer
Sur tout ne pas se jeter dans les pros mots de la semaine
Ce qui fond au soleil ne tient pas davantage au vent et à la pluie.
Niala-Loisobleu – 9 Octobre 2017
Trop longtemps. La germination peut prendre un rythme pachydermique. La taille, comme toujours, demeurant proportionnelle à l’évènement-dès lors qu’on ne fait rien anormalement-cette fois, elle a bien tenu sa dimension secrète. L’argument avancé fut un mystérieux froid créant un état inhospitalier de l’atelier. En fait après cette nuit de blancheur freudienne, m’est apparue la véritable raison qui m’a bouté hors, des semaines durant.Et soudain la Lumière. La page blanche s’est auto-asphyxiée…
Un pan après l’autre les murs se déchirent l’un après l’autre. Tout démonter, marquer chaque pièce, devenir son archéologue.
Cette année parvenue à son terme. Le chariot du grand couloir et son seuil et son coulis de valise. La grande Carte. Une femme. La mienne. Bon Anniversaire. Souris, t’es filmé, fait trois p’tits-tours et fous l’camp de tes enfants. On entend des bruits métalliques, rails qui perforent la poitrine, chocs frontaux. Peur aux trousses.Nuit glaciale, que de chiens pleurent. Puis du rouge tribunal avec le noir sentence, scandent la marche funèbre.
Mon road-movie, Magicien d’Oz qu’as-tu fait, te v’là aux 4OO Coups, Godard par défaut au Cinéma Paradiso
Tout se rembobine, ça vient copier-coller à remonter trois mousses que taire. Cliquetis, lui c’était qui, elle ses yeux m’échappent ou bien c’est moi qui refuserait de regarder. Oriente bien le rétro, t’as pas de caméra de recul. Gare.Que de serpents, ça grouille partout. Il faut sauter. J’envoie la voiture en cascade dans la clôture et en laisse deux sur l’bord de la route. Abandonnés à leur choix.
Absolu je te veux, Absolu je t’aurais.
Passent les ânées, les poubelles devant derrière, mon vélo, un autre soleil ? Oui l’Amour dit Bon Jour.
Vous avez bien dit authentique ?
Pantalon, chemise et sous-vêtements arrêtez-vous. C’est le dernier seuil. Allez à poil !
Le temps est décomposé en plusieurs jets de dés du subjonctif au conditionnel passé et présent. Merde que le futur fasse pas chier, on a besoin d’élan pour le tant présent. Mais ça fait combien de foyers à garnir, de kilomètres à séparer, de lits à bassiner entre cité, campagne, mer, montagne, cabane, chalet,mas c’est la gamme de l’ardoise-chaume-tuiles…
Le cheval est là, il n’est jamais sorti du sillon. Juste une panne de récoltes et un grenier vide qui se les gèle. Un quotidien enrhumé qui se balade en tenue d’été comme si rien n’avait changé. On vole à mains-basses, pas de branche en branche. On escroque, on tyrannise, l’imposture est un must. Le grand N° s’approche.
T’as d’beaux yeux tu sais mon Coeur, ça au moins c’est pas du grand-guignol. C’est ton âme nue, qui se cache de rien. Elle montre sa souffrance comme son bien-être. Sans ignorer la distorsion entre les deux.Non rien n’est fini, tout est en continuité de recommencement.
L’espoir en nudité avec du poil autour on a besoin de rien d’autre, c’est le Tout.
Niala-Loisobleu – 28 Décembre 2016

Etat d’avancement du tableau au 27 Décembre 2016 au soir.

Qu’est-ce que tu fais las
Sur sur ce vide
Je croyais remplir
Et tu te peignes les plis
Un trait te ment ?
Oui on peut dire ça
Quand un vaque sein ne tient pas promesse
Faut tirer un trait d’esprit
mon Petit.
Niala-Loisobleu – 19/05/16
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.