IMPASSE DES PROFONDEURS


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IMPASSE DES PROFONDEURS

 

L’impasse des profondeurs à peine à quelques pas du musée, reçoit tant de visiteurs que ça refoule sur la périphérie. De l’embouteillage à la chaîne,  pour regarder chacun note le détail qu’il a chopé entre les oreilles du guide et l’épaule du copain de devant. La file au cheveux longs s’habille comme comme une marque sur son tapis roulant. Pas n’importe laquelle, une qui fait ruée vers l’hors. Dans le car c’eut été fastoche qu’ils montent les vidéos à bord. Rouler pour rouler au moins on perd pas de temps à visiter. On est assis. et en même temps on peut dormir. J’ai vu Paris dira un qui élu, j’ai reconnu la tour Eiffel en traversant le Bois de Boulogne. Haut-lieu de la formation accélérée à l’amour vite-fait, ils l’ont nommée Jardin d’Acclimatation. Un bain de joue rance. Le zoo humain vu de près ça donne des idées de voyage.

Le soleil s’est tapé dans une ambulance, on masse le choeur d’une scène de Schiele dans une vision crue du monde de Basquiat. Voilà la proximité avec la vraie vie établie. Les ors de Klimt donneront un air de prospérité à ce qui fait la réalité.

Deux artistes dont la célébrité n’est plus à faire, voilà le plus sûr moyen de se mettre du blé dans le grenier, plutôt qu’en dépenser pour apporter des moyens à ceux qui en crèvent. On se sert de la pauvreté de leur temps de vie pour se remplir les poches. Le système redoute tout de la culture, le principe de précaution emploie la bonne méthode pour limer les dents

Maintenant la mode est à l’accouplement artistique pour faire sensation, plus on est moins on voit, mais plus ça rapporte de fric. Le carburant de l’art c’est devenu le prix de l’entrée.

Niala-Loisobleu – 5 Novembre 2018

Suave mari magno


Frida kahlo

Suave mari magno

Il est doux, quand la vaste mer est soulevée par les vents, d’assister du rivage à la détresse d’autrui ; non qu’on trouve si grand plaisir à regarder souffrir ; mais on se plaît à voir quels maux vous épargnent. Il est doux aussi d’assister aux grandes luttes de la guerre, de suivre les batailles rangées dans les plaines, sans prendre sa part du danger. Mans la plus grande douceur est d’occuper les hauts lieux fortifiés par la pensée des sages, ces régions sereines d’où s’aperçoit au loin le reste des hommes, qui errent ça et là en cherchant au hasard le chemin de la vie, qui luttent de génie ou se disputent la gloire de la naissance, qui s’épuisent en efforts de jour et de nuit pour s’élever au faîte des richesses ou s’emparer du pouvoir.

Ô misérables esprits des hommes, ô cœurs aveugles! Dans quelles ténèbres, parmi quels dangers, se consume ce peu d’instants qu’est la vie! Comment ne pas entendre le cri de la nature, qui ne réclame rien d’autre qu’un corps exempt de douleur, un esprit heureux, libre d’inquiétude et de crainte ?

Lucrèce, De Natura rerum

 

Eh Bouffi, comment tu bandes, à part où au né on ? Ta bébête monte est en s’elle où en poigne de la veuve, le malheur fait ton harmonie toi c’est de haine pas d’amour que tu jouis. Dingue comme  tu trouves ça bon la souffrance des autres, quel panard, t’en as la bave qu’éjacule précoce ma salope d’enflure  !

A la guère comme amour espèce de monstre mol !

Niala-Loisobleu – 03/04/16

 

https://www.youtube.com/watch?v=5xWv_xDwaUo