L’OMBRE AUX SOUPIRS


L’OMBRE AUX SOUPIRS

Paul Eluard

 

Sommeil léger, petite hélice,
Petite, tiède, cœur à l’air.
L’amour de prestidigitateur.
Ciel lourd des mains, éclairs des veines,

Courant dans la rue sans couleurs,
Pris dans sa traîne de pavés,
Il lâche le dernier oiseau
De son auréole d’hier

Dans chaque puits, un seul serpent.

Autant rêver d’ouvrir les portes de la mer.

 

Paul Eluard

TOUR DE VILLE


e6f98a6a6d1dac51ec8a3d6ac9ff1617

TOUR DE VILLE

Acrobate saoul sans acide

quelques pensées bleues

aux antennes

j’hâle aviné d’air

par monts et par vignes

d’un cru rabelaisien

Chemise être à rayures

ouverte sur le je dirais tout

j’écris à voix haute

Les premières marches de la nuit

grimpaient à la tige des hautes herbes

entresol

d’une chambre bonne

atout fer

haut

lumignon d’un phare

aluné

La bonne odeur de croissant

étalant des toiles

fit comète un arrêt sur image

Pierrot bien que fou n’avait rien de furieux

assis fidèle

longs poils frisotant en humides boucles

zébrées de maitres à rubans

aux nattes de la clef de sol

presque sur le sommet du ris des vagues

mais bien plus précis que les projets guidés par l’urne

le pistolet à t’as pissé

D’abord con s’en contre bat l’oeil

qu’un parle ment

aille en vacances

puisqu’il nous balade d’un bout à l’autre de l’an

Depuis des heures

que mon pote à ions et moi

on cherche ousse qui z’avaient bien pu foutre l’inter net

vu qu’en pleine sauce on naviguaient à tâtons

pour trouver une âme en ville

Niala-Loisobleu – 4 Juillet 2014

 

 

A Lucien Becker: L’Ô Rayé


A Lucien Becker: L’Ô Rayé

Aqua bon aimer

désertification

entrée

couche où tu peux rire

la peau desséchée retendue

chargée de miction

Ô Femme que j’ai trop aimée

complètement à côté du mâle

qui fane

la fleur

coupée d’ô.

Niala-Loisobleu – 5 Juin 2017

16532512_11833685_46935090