BOIS MORDU
Le vent silex a brûlé sous l’écorce
de gemme l’arbre saigne
Sens cul par-dessus tête
Une à une
il faut recaler les paumes
en un seul éclaire
Niala-Loisobleu – 18 Juillet 2018

Le vent silex a brûlé sous l’écorce
de gemme l’arbre saigne
Sens cul par-dessus tête
Une à une
il faut recaler les paumes
en un seul éclaire
Niala-Loisobleu – 18 Juillet 2018

Au premier coup du tonnerre, j’attrape le polo par les basques en refusant d’en faire un ber eh..
-Tiendrai debout sans besoin d’étai, lançai-je à la cantonnée, si je vouloir être ça ne peut passer
Déjà que maille à partir de ceux qui s’accrochent dans la peur de pas trouver mieux ailleurs, des trucs collent mieux qu’un réputé morpion au coeur de sa toison, je dois à mon tour faire face à ma réputation. J’ai trop voulu ne pas dépendre pour devoir me soumettre maintenant et secoue l’en-tête pour que la peinture se défroisse. On ne peint pas sur commande dans ce que mon père m’a appris. C’est bon pour les écoles de formater, moi je m’y oppose.
Je n’aime que librement., voilà c’est dit et fait, bonne journée.
L’arrose du ciel est mine de plomb, faut voir l’azur au fusain qu’ils lui ont fait au ciel de maintenant, en plus il déchire en zébrures rouge-violet comme un vieux-chiffon détramé.
Mais fait en corps chaud pendant que ça boum…
Niala-Loisobleu – 4 Juillet 2018

Rage du temps, qui se fait la lumière sans mâcher
il fait gris
pourtant je vais sans buter aux nuages
Les oiseaux qui restent chantent encore en installant des perchoirs pour que les chiens ne puissent les prendre même avec du sel sur la queue
Toi tu te tiens au sec sous ta douche, le café fume du brun…
Niala-Loisobleu – 6 Mai 2018

Un grand vent
se leva
ma casquette s’envola
Je ne trouvai rien à lire
Tournant la route
à la corde
des planches de botanique
relevent les tiges couchées
Une impression d’épars
est seule à se laisser voir
Les amarres ont lâchées l’encre
l’horizon a disparu derrière l’écran
Niala-Loisobleu – 11 Décembre 2017
Paralysé par un vent mesquin, soufflant contraire, le rapport est bloqué au coeur de l’incompréhension. Les dents des récifs ont poussé sur la douceur des bandes sablonneuses.
Sur les fenêtres de mes oreilles, j’ai cloué les planches de la cécité. Yeux fermés sur la longue-vue, l’horizon s’est fait invisible Echapper au naufrage pendant que c’est encore pensable. Mais ?
Niala-Loisobleu – 24 Août 2017

L’horizon semble disparaître
qui a déversé tous ces gravats sur ma voie
j’enroue
je rauque
j’ai l’extinction
Ah ce mur impitoyable
vite qu’on le repousse
j’écrase !!!

Sors de cet oeil-lucarne
le plomb au soleil de ta voix n’y résistera pas
sors de sous cette chape que tu t’es coulée contre toi-même
Parles-moi je suis là !!!
Niaa-Loisobleu
19/03/16

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