D’une pompe à Ô


D’une pompe à Ô

Relevant le plissé de la jupe du nuage, que je conduis, j’avisais un banc-étape.

Et tape dans tes mains, entonna le volant en rétrogradant, volets sortis, entrain pareil pour négocier une pose café dans un jour de merde ordinaire.

Les cafards autour de nos ruches bectent le remorqueur Abeille au point que le sauvetage dans l’amer c’est miction impossible. Tu te retrouves l’entre-jambes en auréole pis pis, avant d’avoir eu le temps d’engager la conversation avec une dame-toilettes. Ah oui ça craint grave. Difficile pour les ténors de la carambouille d’arriver, malgré leurs talents dans le métier d’imposteurs, à contrecarrer les embuscades journalières. Le théâtre de boulevard, basé sur le malheur conjugal et la gloire du cocu, a largement dépassé l’interdiction au moins de 10 ans. Les mômes largués dans une éducation nationale décadente, commandent leur kalatchnikof directement au Père Nono avant la sortie des catalogues de la rentrée des classes. Ils se cherchent et se trouvent dans la violence sur console…Pas besoin de l’allocation pour fournitures. Le mino se fait sa grand-mère après stage formation tuyau d’poils avec sa mère et ses soeurs (quelque soit l’ordre chronologique). Que baiser, c’est ce qu’il doit connaître,au propre, enfin c’est une façon de parler, comme au figuré, le savoir faire pour entrer au chômage. ..

Une farce l’école, bientôt bac +illimité et plus con tu meurs.

Pour peu que ton père foute son camp, que tes dépenses dépassent ton revenu d’espérance d’envie, où tu vas ?

Le suicide est mis à la mode. Le flic muni si pâle vient d’être nanti de l’âme fatale.

Merde avant que la salope de Marthe Richard ait fermé les boxons, on avait une moralité qui marchait à l’amble de la chasteté. T’envoyais ton lardon à Jésus sans t’inquiéter pour sa rondelle. A moins d’aller dans la marine, il partait plus bleu qu’une novice. Maintenant ça ravage, ils sucent plus leur pouce avant sevrage, mais sont champions de la turlute au Jardin d’Acclimatation, en lieu d’un lavage de pare-brise au feu rouge…

Et la blanche leur bouffe le nez dans les salles de jeux où y jouent aux fléchettes à la seringue. A côté d’ça la guerre se cache derrière des slogans pour l’ONU. On te rase gratis une ville pour l’accoler au désert. Mais les migrants sont une sorte de promesse mal définie pour l’à venir. Les villes ont des rues de boutiques fermées, vive la prolifération des zones. Au moins le SDF peut rêver qu’il est proprio de son trottoir.

Tout çà pour ça quoi ?

Parce que le mot râle en a marre…

Et qu’il se pourrait bien que ça change en faim.

J’ai envie de voir du soleil, du soleil, du soleil et vite avant qu’on doive couper l’Ô…

J’veux pas être que triste…j’ai pas fini de vouloir aimer !

Niala-Loisobleu – 23 Novembre 2014

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C’est bien beau….mais lesquelles ?


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C’est bien beau…mais lesquelles ?

Tonton Georges le bateau tangue en corps et biens très très mal. Nous y revoilà au bas de la marche des grandes questions fondamentales de l’humanité. « Mourir pour des Idées »…Quand tu l’as écrite ta chanson, on sortait d’années d’oppression, de crimes contre l »humanité, d’un barbarisme sans égal….Qu’est devenu le sang versé pour dire non au fascisme qui nous avait plongé dans une nuit sans levé du jour ? A quoi a-t-il servi, puisque nous y revoIlà aujourd’hui au bord d’y revenir ?

Qui, comment, pourquoi une religion se dresse devant nous aussi menaçante ?

J’ai depuis le premier jour l’espoir collé aux semelles. Ce qui m’a permis de rêver, rêver oui pour POUR VIVRE.. mais en demeurant lucide.

Comment accepter de se faire à l’idée que nous pouvons voir disparaître nos enfants, nos parents, nos amis, nos vies parce que nous sommes devenus l’ennemi d’un fanatisme religieux et que nous sommes en guerre contre lui ? Devoir nous préparer au pire c’est se faire complice  de l’inacceptable.

NON !

Nous ne sommes pas dans la bonne guerre. La seule qui pourrait avoir un sens tiendrait dans ce que nous entreprendrions d’abord contre nous mêmes, contre le système que nous suivons depuis des décennies qui est le seul responsable de la situation présente. Il faut quitter le système du privilège d’intérêts politico-financiers qui prévôt à tout ce qui ne peut que nuire à l’ensemble de la population. Ne pas tomber dans la seule culture du laxisme fraternel. Il est impossible de parvenir à l’égalité. Arrêtons de nous faire plaisir avec une fausse probité. Un faux-socialisme. Une fausse idéologie politique de tous les partis tendant à la ruine nationale.

Nous n’avons pas cessé d’introduire le ver dans le fruit.

A présent où nous l’en sortons, ou il finira par dévorer le verger dans sa totalité.

2017 m’est encore plus effrayant que la peur dans laquelle une certaine idée de la situation me plonge…

Niala-Loisobleu – 27 Juillet 2016