Tant qu’il s’égoutte par les


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Tant qu’il s’égoutte par les

Comme le bruit des pas qui s’écoule par l’escalier, le bruit de la situation telle qu’elle est réellement peut nous parvenir. Voilà en fait le ressenti du partage sans marge d’erreur.On aime si on entend de soi, de son moi le plus intime, que ce qui n’a trait qu’à l’Autre. L’ô raye le cérumen de son égo. Eustache ne trompe alors plus personne.

On franchit le 3° degré allègrement.L’autre requiert tout le suc de notre pensée pour atteindre les rives de son âme. Les paramètres esthétiques sont ignorés.On se met dans l’autre pour le comprendre tel qu’il est par son état d’esprit et non tel qu’on voudrait qu’il soit à n’importe quel propos.

Ainsi va le bon cap ou la dérive.

L »art de s’abstraire nous montre figuratif. Pas de maquillage possible, la technique est maîtrisée. La peinture ne pourra masquer l’ignorance du dessin. Les lois de la connaissance par l’apprentissage ont porté leurs fruits.

je ne t’aime pas ma vie que quand ton minois est joli, le procès de sale gueule est d’une lâcheté hypocrite au possible. Quand t’as les ragnagnas mon quotidien, jsuis une salope de te faire la tronche. Dans toute douleur, si t’es pas maso, tu verras que la faim est porteuse au contraire du repu qui endort.

La morale c’est que du flan si ça ne sert qu’à s’appliquer aux autres. Je choisis d’être le vieux con qui cherche, plutôt que le con incurable qui sait tout.

Il peut pleuvoir, orager, réfrigérer, en mode décousu

Tant qu’il s’égoutte par les

variations hors de saison, mon tant c’est celui que pour rien au monde je veux pas perdre de vivre amoureux.

Niala-Loisobleu – 30/05/16

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Rien du mal que j’ai de mes yeux qui pleurent


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Rien du mal que j’ai de mes yeux qui pleurent

Aujourd’hui le temps pâle des teints

en appelle au grattage des lèpres

Le sélénium en léchant les murs

soufre l’allumette d’une déviance congénitale

chèvrant  tristement ce gain nés des premiers  labours

A casser le do

la clef de sol

diffuse le genre aride

machiavélique stratégie

d’où je tire le cri qui arrache la chienlit

hors de portée du jardin de mon coeur

Le reste fertile de ton derme que mes paumes cueillent

s’aime

ce que le vent trieur n’a pas déballé sur l’étal bonimenteur

L’apparence monstrueuse tente l’épouvantail

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aux oiseaux

Je demeure  à la grotte

à écouter l’enseignement de ta trace rupestre

pour casser les ô parleurs des spots publicitaires naufrageurs

Rien du mal que j’ai de mes yeux qui pleurent

n’ayant le pouvoir de dévorer mon amour dans les lises

d’un anniversaire muet qui s’annonce

ne voulant sang tire

du bouton

que l’iris sauvage de ton marais-cage !

Niala-Loisobleu – 25/05/16

 

Aqua servirait de vouloir noyer l’arbre?


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Aqua servirait de vouloir noyer l’arbre?

 

Les bougainvillées remontent la plage, sarong bleu outre mer piqué de roses. Effacé, le nénuphar voile sa pudeur derrière les cabanes de pêcheurs.Au marais le lotus prend sa pose.

Du quai d’Orsay  la pèlerine de nuit va prendre l’étreint d’un lit de Seine. Corps chaud, des poussières de lune sur les épaules.Qui croirait que la rue de Verneuil n’en a pas fini de porter mon rêve bien au-delà des langes ? Au sol de la gamme, la grande Ourse allongée sur les tomettes caresse mes pieds nus de ses cheveux de comète.

– Bon Jour, me lancent les outils quand j’entre dans l’atelier, bien réveillé.

La Muse depuis une berge du lit, flottait dans ses pensées. Un peu remuée par les turbulences d’un passage en plaies et bosses. A l’écart de tous les remues-ménages, ramassage des poubelles, bruits de livraisons, bougie-bougie et prières du soir…Entre son oeil droit et son épaule gauche, tranquille, cherchant un pur moment de solitude pour bien séparer l’âme du corps. Chacun de ses seins veillant sur sa respiration. Les jambes et les bras en faisceau de fusil, sur la clef des chants. Il ne fait plus de doute, le tant change. On ne dira plus je t’aime en pulsion orgasmique seulement.

L’abstinence de reins fait Tout passé un haut degré. L’étreinte devient transcendantale.

L’Esprit prend les rênes.

Tous les indicateurs masochistes qui tendent à se détruire par la haine de soi, la contre-vérité de son identité par le seul regard sur l’image qui vient des autres, sont mis dehors.

Je ne me flagellerai plus, je ne ne me pendrai pas à mon gît baie. Mon anse est Lumière.

Ce matin, Nougaro badigeonne mon bleu des briques de sa ville rose, en répandant des petits bouquets de violettes, de ci et de là, déambulant en roulant les r de ses mots ronds sous mon balcon, et me voilà ivre à mon tour.

La toile se dresse comme un clou de feu d’artifice, sensuelle, amoureuse, toute nue, grande ouverte, offerte. A sa peau mes phalanges écrivent mille mots d’amour, en se trempant, jusqu’au poignet dans les mortiers gorgés de pigments.Les plaines dorsales s’ocrent des premières lueurs de l’aube, à la lisière du bois, la tranchée pare-feu ouvre le passage aux incandescences des rouges. Le vallon crépite d’une orangeade d’ô gazeuse.

Tes seins dressent la grappe de leur vigne, dans l’espoir d’ouvrir un bec à bec avec un oiseau.

– Quelle heure est donc t-il, fait la Muse, à l’écart de l’erreur antérieure, dans ses pensées, oeil en coin, dans un frémissement qui mouille entre ses dents un bord de sa langue ?

Et le coq, de se précipiter sur le balcon sans même prendre le temps d’enfiler un pantalon, ni de jeter un oeil aux aiguilles, bof le tricot peut attendre, c’est l’heure, je chante !

Personne ne peut comprendre un comportement qui ne respecte rien de la règle en usage chez les bienséants. Le coq est amoureux de son oignon, il se l’ait mis au gousset. Et comme un fou fait sonner les coups de l’amour toutes les secondes !

Il est quatre heures, deux mains pleines de peinture ont fait lever ma joie. J’ai peint comme une envie de ne plus dormir, une envie de levé , de dire, vite il faut vivre, vite il faut le faire, vite il faut que je trouve les mots neufs, le je t’aime neuf à sortir, qui naît, qui est encore plus fort de vérité !

Sur mon front et mes joues, des gouttes bleues, jaunes et vertes ont tâché ma barbe et mes cheveux, le jardin de ma vie est tout fleuri. Comme une écriture d’hier, recopiée aujourd’hui, nages, ouvres la cage et laisse voler l’ô !

Bon Jour, je t’aime ma Muse, prends ton tant le jour se lève à peine !

Niala-Loisobleu – 23/05/16

 

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Une vision de cage s’interpose à mon regard libertaire


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Une vision de cage s’interpose à mon regard libertaire

Scotché par un doute dans cette traverse journalière où j’aère mes neurones en ouvrant la  fenêtre sur la baie de mon âme, je pause , revoit, analyse, ausculte.Nous avons une nature qui a sa tendance perso – dont la principale intention est de régler la lorgnette sans toujours recadrer selon – la mollette bloquée au cran définit.. Les vues courtes n’étant pas de mes focales, ceci concerne donc l’idée plus  élaborée qui pourrait malgré tout s’être prise une escarbille en tunnel. C’est quand le bateau file son erre que la vigie prend sa pause.

Au mouvement du grand arbre bordant la maison je fus mis en arrêt. Vieux chien qui reçoit les stimuli avant l’image. Il a sa tête à lui, rien dans la mise qui pourrait surprendre, non c’est son souffle sa respiration qui télépathisent. Je m’approche. A peu de distance le ciel a brusquement noirci. Les moineaux sont en planque, pas de crissements dans le gravier, seule l’herbe a un port différent. Il se prépare quelque chose.

Une vision de cage s’interpose à mon regard libertaire.

Pas de doute ça étouffe dans mon atmosphère. Il y a un oreiller qui est appuyé sur le visage de mon quotidien. Quelqu’un fait pression de tout son poids sur la lévitation pour la clouer au sol. Un amarrage tortionnaire destiné à bloquer l’envol entre les barreaux d’une cage. Prison de l’âme. Insupportable, j’ai déjà les couteaux qui me viennent aux cordes

Largue et appareille ! me crie mon instinct

J’étouffe du corset serré sur la nudité.

Derrière le paysage d’un inhabité pèlerinage des chevaux attelés ont des nervosités dans les antérieures. On a mis des fleurs dans les traînes des robes gitanes, une pivoine en papier sur le dessus de leur tête sert de point de rencontre avec le cavalier au chapeau à larges bords. Ces calèches rassemblent une vieille dévotion que la première peur de l’homme traditionne de siècle en siècle. Pourquoi depuis le jour où tout débuta rien de ce qui avait été mis sous surveillance n’a jamais été éradiqué., état de siège ou pas. Ii y a eu des Lumières aux jours les plus sombres. Des moments de surhumanité tels qu’on voyait déjà les femmes libérés du joug des hommes, les enfants plus jamais torturés, les animaux n’ayant plus de terreur de l’homme…Le rêve devenu réalité. L’Amour ne s’écrivant plus qu’en grand A.

Il se trouve, je l’ai vécu hier à ces orages d’une violence terrifiante qui ont suivis l’instant d’après que le grand arbre avait pressenti le danger.

Les dieux sont des êtres-de-paille que l’homme a inventé de toutes pièces. Machiavel abouti, pour faire passer ses tares, son ignominie, ses perversions, ses aliénations sadiques, ses mégalomanies en tous genres. Sa seule erreur aura été d’avoir ressenti l’Amour. Il ne pourra jamais changer sa méchanceté, ses propensions à la haine tellement l’Amour le cloue à terre.

Toujours rebelle au captif.

On peut le tenir enfermé selon tous les procédés de domination possibles. Jamais on pourra retenir l’Amour en cage, il s’évadera pour vivre tel qu’il se sera révélé en prenant le mimétisme qui lui permet d’échapper au prédateur.

Niala-Loisobleu – 22/05/16

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OUI…DIRE


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OUI…DIRE

La rue meurt

C’est suffisant pour dire…non ?

On va quand même pas céder à la rumeur

Mais pour dire quoi ?

Dire la dire la dira dada

D’une voie de ventre

Le ch’min d’la tripe

En selle Anselme et bonne manade

Des cailloux bordel j’en ai les godasses pistées

Des jetés…j’s’uis pas un saint

Des ramassés…les plus nombreux

A un point qu’autruches le sable s’enlise tout seul par précaution

Tu Gribouille?

Non je m’écries

Si t’aimes pas mains tenant

Compte pas sur les autres

Et j’en suis content que pour une fois faille plonger seul

Tu vois le bleu ça dit rien à priori

Mais à postériori….

Regarde le brin d’herbe qui avec une réputation de vaurien, de mauvais, de chiendent, ce qu’il est capable de faire.Il est le premier verre que les vers transpercent tellement ils en ont marre de voir que tu mort de soif dans l’enseveli. Le premier ver à soie du poème en prose sortant du cocon, c’est autre chose que le Carmel. Déjà une esquisse de chemin, le vers quelque part ailleurs.Quand les arbres qui s’étaient fait piqués leurs fringues alors qu’insouciants ils jouaient sur la plage, qu’épuisés de se souffler sur le bout des branches pour éviter l’onglée, ouais quand le blanc des glaces, le confus des brumes fait pas grand chose sauf pâlir, eh ben une petite robe de printemps ça donne des idées tout pareil.

Imagines ton jardin se coiffant d’un décolleté plongeant.

Vois mousser la marée dans ta crau en bourg

Un merle huchon s’appuyant sur un bar

Une doudoune donnant le sein à un marcel

Des spartiates allant voir la grande bouffe

Une hutte se rempaillant pour un tôt t’aime

Un cèdre de pomme avec des crêpes

Un lit banc en paix

Une scierie qui fait la planche à repasser ses leçons d’humanité

Un nez rouge qui coupe la mèche d’ictère

Un cheval cosmique qui chariote les étoiles

Un haut de contre comme je suis pour

Fais que ce que tu veux

Mais dit quelque chose

Tiens prends n’importe quel pore de Vincent

Et je t’assure

Tu prendras vraiment le large

Parce qu’à toujours pleurer sur ton saur

Tu t’es complètement fumé

Niala-Loisobleu – 21/05/16

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Mon Coeur, éloignons-nous, ils ne sont plus fous !


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Mon Coeur, éloignons-nous, ils ne sont plus fous !

Le ton plomb-jaunasse tiré d’un culot de pipe éteinte que le ciel n’arrive pas  à s’ôter du bec, est de nouveau en pleine déverse nicotine. L’observation qui s’impose à mon esprit foreur me dit que la seule harmonie qui subsiste est bien la rancoeur ambiante entre l’homme et la nature. S’il n’y avait pas le combat des fleurs pour sauver l’éclat, tous les chemins de halage mèneraient aux récifs.Naufrageur le comportement ? Pas qu’un poil mon Cousin, à fond les manettes !

Je vais gerber en m’embarquant pour la cabane. Mais avant, il me faut aller à l’atelier vidanger. Les hauts-le-coeur du système faut que je les purge. Que tu me sentes le boyau propre ma Muse, puisque ces histoires de sabordage ne nous concerne en rien. On a pas le genre à se scier la branche de l’assise, pas plus que celui d’une mode que le net opaque développe. Se filmer passant l’ultime seconde avant que le train t’explose, en voilà une idée intelligente La dernière super-pub pour démontrer la fiabilité de notre SNCF qui déraille de tous les bords? Des fois je me dis qu’on rejoue les premiers chrétiens, tu veux que je te dessine un poisson partout sur les murs mon Amour ? As pas peur de la craie j’en ai des carrières.

Mon Coeur, éloignons-nous ils ne sont plus fous !

Niala-Loisobleu – 12/05/16

 

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Au-delà de voir mourir


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Faire au-delà de voir mourir

 

L’eau de sève aux troncs arrosa les papiers peints

pour décoller les fleurs du mur,

puis apaisa la douleur des chants d’une voix d’enfant.

Passant à mots couverts l’ombre de tes mains s’est dressée en apercevant un point à la ligne

broder l’initial au centre de l’écusson.

Vivante demain

Par la grande échappée du mur

Je t’ai reçue votive des mains de l’hiver

Je te regardais traversant les anneaux de sable des cuirasses

Comme la génération des mélancoliques le préau des jeux

Sur l’herbe de plomb

Sur l’herbe de mâchefer

Sur l’herbe jamais essoufflée

Hors de laquelle la ressemblance des brûlures avec leur fatalité n’est jamais parfaite

Faisons l’amour.

René Char

Dévêtues, les dunes, couraient suçoter l’écume sur la crête des oyats

que le vent ébouriffe d’embruns rocheux dans lesquels des oiseaux changent de plumes pour raturer les jours sombres.

La corne d’un cheval blanc est venue sonner le réveil du bourgeon saisi de désir d’éclosion.

Un jardinier de peinture disait savoir replanter la forêt mystique de chamaniques rites, derrière un paravent septique matérialisé par une fausse-vérité.

Sur les maisons bleues qui bordaient la clairière, posé en diagonale, mon rêve vêtu d’une robe blanche, va-et-vient en arrière-plan,

ne se résignant pas au désamour d’une histoire vécue,

l’idée d’un autre monde accrochée à ses bretelles.

La nuit rosie par le baiser des palmes, s’éloigne.

Qu’est-ce que nous pourrions bien faire de la réalité pour arranger notre malheur.

La sécheresse environnante vise l’humidité de nos pousses, mettons toutes nos commissures en sécurité quand il est encore temps, sans nous écarter de la rivière qui fait le courant éclairant nos pas.

Tu sens l’amour ouvert à mes travaux manuels

Niala-Loisobleu – 2 Mai 2016

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Les orteils au bord du vide


The Witch's Garden

Les orteils au bord du vide

 

Les restes d’un sommeil baillent aux branches.

la pluie n’a pas réussie à décoller le côté rebelle d’une nature peu encline à la contrefaçon de son libre-arbitre

et alors

t’imaginais quand m’aime pas que j’allais plier, c’est pas le fait de te sentir saule qui doit te rendre pleureur.

Bien sûr  j’aime pas la pluie, que la rue ait des arcades ou pas et encore moins un parapluie pour se croire en dehors de sa responsabilité.

Des fois je m’arrête au point où se trouve ma vie.

Faut dire que ça fout un tel vertige de s’oser voir, que d’une certaine manière ça donne une réponse à la fuite en pratique chez l’homme en général.

. Que fous-je là ? Suis-je ? Qu’est-ce qui me prouve que l’image dans la glace c’est la mienne ? Ouah, le frisson, t’as les prunes qui sèchent genre fruit de mendiant, putain pourtant j’suis jamais été téméraire, y faudrait qu’je me stoppe avant de partir au tourbillon.

Entrez !

Voilà ça a en corps sonné dans ma pauvre tête.

A l’avoir pleine d’ô j’ai le coeur en crue qui refoule.

Je pars sur mon cheval, appuie sur les pédales sans penser que la chaîne va sauter du dérailleur. Même sur la côte les serviettes des petits-baigneurs ne pompent plus l’odeur d’ombre solaire, ça pue la mort hue.

Tant pire, j’veux pas  voir l’outre-noir, moi ça me Soulages absolument pas. J’veux que du bleu, fou s’il le faut. Comme croire que moi jamais je me serai fait cocu.

Après

Non maintenant c’est mains tenant que la vie ça se vit pan dans !

Niala-Loisobleu – 30/04/16

 

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