LA BOÎTE AU L’ÊTRE 6


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LA BOÎTE AU L’ÊTRE 6

Ô MA BLANCHE

Moi je voulais tout connaître des Hommes pour tendre à mes lèvres la compréhension de leurs animales postures

Savoir l’union qui de deux ne fait plus qu’un

Voulu

Désiré

Consenti

Faire parler ce que l’homme dit être l’amour

Pris d’un rut soudain aux détours de leurs Boulevards du Crime, vices en devanture

Dans l’écart des fentes du bas des riens

Au rose des touffes les plus noires

Emporté par le flot de torrents de cyprine

D’ô rages

Dans le viol des espérances les plus infantiles

Le nez collé comme un chien à casser les tringles des maisons d’abattage

Pour aimer l’autre versant de la déclarée putain

Son coeur vibrant au rythme du mien

Je reste l’enfant qui depuis le premier jour où il vit l’autre beauté du sein qui s’affaisse

Et vient se poser à la pointe du ventre qui a enfanté

D’une virginité volée

Je reste l’enfant qui tendit sa main à l’écart des aumônes

A cette infinie beauté qu’est l’âme de la Femme que trop d’hommes souillent

Sans jamais la désirer autrement que d’appêtit cannibale

A la lune déchirée des nuages

Loup jusqu’au gland de ma griffe ventrale je hurle je hurle

Ô ma Blanche que je t’aime

Que je t’aime libre de me vouloir

Que je t’aime libre de me choisir

Pour un bonheur sorti de ses clotûres

Niala-Loisobleu

22 Septembre 2014

 

Tourne son manège. Hier j’annonçais un retour renaissance, ce matin nous revoici en Novembre, viens petit Sagittaire. Ce n’est pas vraiment la fête des morts qui s’avance en ce jour, tous seins dehors où je ma lettre à plaine bouche en ta boîte ma Blanche.

N-L – 1er Novembre 2016

 

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ECHO LOGIS


 

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ECHO LOGIS

Qui d’eux porte l’arbre ? Le sang qui, en nouant la branche, a su amener la terre à s’offrir, ou la nuit cherchant l’aube qui a pu pleurer le jour, alunie ? Sel du rêve essentiel au Jardin.

La mer présente, comblant le voeu parti naviguer depuis la nuit des temps sans couper l’ombilic des marées, a fait en sorte qu’aucun connard curieux ne stationne sur le pont. Laissant le mystère au cru. Tout commentaire s’autodétruisant par la vertu du silence avortant la parole monstrueuse.

Un tremble me traverse, tes seins sautent, le germe éclate le noyau. La rage fend l’inerte d’un signe de présence.

Niala-Loisobleu – 09/06/16

 

ODORANTE


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ODORANTE

J’en ai les yeux qui flairent

quand elle me les glisse

élastique

dans ses quatre saisons

Je goûte derrière l’oreille

au passage animal

du premier jour

demeuré transparent

Le dossier de son tronc

m’irrigue de son intime

la pensée enfouie dans ses baies

Pourquoi referai-je le monde ?

Niala-Loisobleu

1er Octobre 2015