MA FOUGUE DE VIVRE, JE TE LA DOIS


46c5dfb323bd6c1332c159c750954e69

MA FOUGUE DE VIVRE, JE TE LA DOIS

Radieuse comme soleil, à donner frissons la chaleur de tes -je t-aime,
Qu’importe ce que tu m’ écriras mon bel ange à l’endroit ou à l’envers,
La grâce de tes yeux, jolies perles au si doux feu vaut mille poèmes
Tes douces lèvres, ton parfum suave m’ écriront les plus beaux vers.

Convaincue bella Graziella qu ‘il y a mille et une façons d’écrire,
Ma tendresse, autant de manières d’exprimer ses idées ou ses rêves.
La poétesse avec sa plume, toi le plus fou, le plus beau des sourires.
Souvenir de trésors exhibés, art inné d’amoureuse au corps d’Eve.

Graziella mon cœur ne vit que pour toi, le tien mon printemps éternel.
Je ne dors plus sans toi,nos étreintes chaudes,nos douces caresses
Ma fougue de vivre ce bel amour, de toutes les fleurs la plus belle,
Je te les dois .Dans mes bras bercée, tu revivras ta sublime ivresse.

Sadek Belhamissi

De Terre Bleue


norman

De Terre Bleue

Est-elle plus aux poils d’un de mes pinceaux, qu’à la pointe d’un roller qui lui écrit des mots-peints ? Elle est partout de pore en pore.

  • Allons au bord de ce qui ne fut pas tracé faute de voie praticable, lui-dis-je dans l’ouverture de son chemisier.
  • Elle me répond d’un bruit de remous, la rivière est au bas de moi, naviguons.

Alors les accessoiristes convoqués chez un faiseur de fausses prédictions nous libérèrent des phrases stériles.

  • Fais-moi enfant-fou comme toi dit son crayon qui jouait à saute-mouton. Prenant les couleurs à son bord la mer appareillera tous voiles au-dehors. Nous n’écrirons plus que peint et ne peindrons désormais  qu’écrit, bâtons de craie, feutres imbibés, arc-en-ciel sur contrefort, arc-boutant en flèches, des mots cathédrales tirés des pierres d’une m’aime carrière. Un espoir semblable tiré de nos blessures mises à l’air

René Char chaque jour lui envoya sa lettre quotidienne durant des décennies, même encre, même papier..

http://jean-leveque.fr/specific/formats/page.jsp?id=604

Niala-Loisobleu – 24/03/18

ELLE M’ECRIT SES CRIS SUR PAPIER LIBRE 1


Elle

m’écrit ses cris sur papier libre 1

La belle allure, pliée, prête à l’envoi, se pose en question: comment mettre l’adresse à  l’exact endroit du ressenti qui me fit l’écrire ? Voilà le silence d’un couloir entre mes deux seins en corps agités.

Le frisson que tes doigts pourtant là-bas, peut mettre plus fort que la soie qui colle à ma  peau  dessous est un voyage arrivé sur le quai de nos transports.

Et puis ta façon personnelle de signer mon do d’une portée d’ongles non taillés,

ah…. m’aime d’une croix, je te reconnais à nul Autre.

La pluie de tout à l’heure me semble avoir fait faire un pas de plus aux feuilles des branches. Elle a laissé sa marque en bas de mon ventre,

la sens-tu

j’ai collé l’enveloppe avec ce frisson  en corps frais?

N-L. 23/02/17

belle-rousse

NORIA


NORIA

Ton jus presse

l’ô

range ses pépins

A toutes volets

des feux naître

claquent demains

En chemin des murs

un trottoir ourlé de ton ruisseau

nous rapproche

dans le cristal du silence

de ton espace seins

Niala-Loisobleu – 5 Octobre 2016