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JE SUIS MAL D’UNE QUESTION DE PLACE


IMG_1403JE SUIS MAL

D’UNE QUESTION DE BONNE PLACE

Un moment pour avoir envie de se poser les mains à côté. De se taire les yeux et dénouer les oreilles. Ce monde se mord la queue en adorant se poser les sempiternelles mêmes questions, qu’il ne règle jamais et remet sur le tapis comme une maladie chronique. Nos chers petits ne savent plus lire….Si ça c’est un scoop alors moi je me s’coupe l’aqueux pour devenir sec. Ainsi serais-je intégré. Je trouverai plus suspectes les flatteries qui ronflent comme un moteur surgonflé et en plein à côté du sujet. Si la poésie c’est qu’une valse de Vienne, genre Sissi et Danube bleu alors qu’elle aborde une réflexion surréaliste, une pensée métabolique, le chemin par le surhumain, alors je dis laisse tomber le jardin extraordinaire et cultive du navet et du chou-rave, tu verras combien ça rend. Merde si encore c’était chanson de rue genre Brel, Barbara, Ferré, Brassens, etc…mais y a même pas pas un piano à bretelles dans le compliment. J’ai la peur au ventre, un Jardin de Soi, est-ce un endroit ad hoc pour lui cet endroit ?

Niala-Loisobleu – 26 Avril 2018

Le long des Quais 4


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Le long des Quais 4

Que t’as en corps de la colle de nuit aux paupières, voilà que  le rayon comme y disent, qui t’arriverait pour t’offrir la lumière. Merde, ça fait sonnette qui te fout nez à nez avec le couple famélique des Témoins de Jéhovah…

 Pleine Eau
 
 Le cri d’un coq traîne par les rues vides, dans cette chaude après-midi de juin où il n’y a personne.
Le silence, profond comme un grenier à blé abandonné, gorgé de chaleur et de poussière.
Quel désœuvrement sous les voûtes basses de ces tilleuls, sur ces marteaux de portes où baîllent mille gueules de bronze !
Quel après-midi de dimanche distingué, qui fait rêver de gants noirs à crispins de dentelles aux bras des jeunes filles, d’ombrelles sages, de parfums inoffensifs, des
steppes arides du cinq à sept !
Seul un petit nuage, alerte, blanc, — comme le nageur éclatant porté sur l’écume ombre soudain de stupidité la foule plantée sur la plage — couvre de
confusion tout à coup le paysage endormi et fait rêver d’extravagance au fond de l’avenue un arbre qui n’a jamais encore volé.
Julien Gracq

Tu t’ébroues, bon chien, en un clin laisse ton bulbe remettre le crin dans le bon sens. Eureka, les tons apparaissent dans leur intégralité, le suiveur qui n’éclairait que la star s’est pris la pierre de la fronde en pleine poire.

J’aime à mes risques. Voilà ce qui me saute aux yeux. Quand atteint par cette alchimie qui dépasse la sorcellerie, je ne me pose pas la question préalable : Et moi suis-je aimé ? Sacré nuance Bouffi ! Parce qu’il s’agit pas de toujours se croire avoir la plus grosse parce que soi-disant tu s’rais un mec. Non, mais de découvrir qu’en dehors de toi tout peut commencer à exister.

Je vais d’un pas plus clair pouvoir charger les tableaux dans ma voiture. Demain c’est accrochage. Cette expo de par son symbole, du nombre cumulé qui s’arrête, est d’une nouvelle transparence. Un an après, voici le grand curetage en soi, après le retour-départ du fils, pour rentrer dans mon identité.

Niala-Loisobleu – 22 Octobre 2017

 

Le long des Quais 2


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Le long des Quais 2

Elle travaillait à la chaîne le soir quand les réverbères allumaient leurs clopes. Avec une copine, du Bd St-Germain, elle cherchait autour des troquets de la Place St-Germain-des-Prés de quoi donner à vivre, au poète qu’elle aimait. J’ai jamais été aussi profond dans le labyrinthe du sens moral,  avec les jours que ma vie m’a amené à pas toujours choisir, Germaine m’a fait  affronter ma tolérance dans les coins les plus enfouis de mon être.

Bien sûr la vigilance que ça exige pour éloigner le con type, peut-être au-dessus des moyens du lambda. D’abord il y a ceux que ça choque d’emblée. On trouve souvent tellement d’ignominie en eux que ça me prive de réponse. Que dire au con pourri intégral ?

Pourquoi je parle ça ? Oh, parce que d’un mot échangé avec un écho, remonte le problème de l’absence de résonance de ce monde qui prétend à l’union. Il sont trop fréquents les matins où le congruaire monte en chaire pour me gaver avec ses petites pensées hypocrites. Je suis propre, peut-être que ça explique mon accès à ce que la société juge.

Le blanc qui passait dans les yeux d’une de mes maîtresses quand elle me disait combien elle aimait son époux alors qu’elle répondait à mes coups de reins, m’a débouché les oreilles.

Niala-Loisobleu – 20 Octobre 2017

Le Tant perdu Rattrapé


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Le Tant perdu Rattrapé

Non l’inclinaison de la tige ne renseigne pas sur la couleur de la feuille à venir, il reste entre l’attente et la longueur de la part de ce que l’on ignore, l’énigme de la réalité. Dans laquelle en méli-mélo, nos envies et besoins, bien au chaud, montent constamment la garde, prêts pour toute éventualité qui leur ouvrirait un passage. Sur l’assise du vide le pont s’appuie de toutes ses jambes. Le vent porte d’Est bien plus loin que le coin de la rue du couché au moment où le feu passe du rouge à l’avance du vers la sortie du stationnement. Les deux trottoirs de nos rues n’ont pas la même exposition ce qui laisse à la chaussée le choix de la m’aime direction

Au bord de la fenêtre du toit tournent les moulins en celluloïd des grands pavois que le nombre de tours n’influence pas. Il y a du grain ente les pierres des balises comme on trouve heureusement de l’air sous le kiosque scaphandrier du grand bassin de la chanson des sources

Ne me demande pas as-tu mal de l’attendre puisqu’elle est là la présence, même si – parmi les prises en souhaits – ce soit pas celle qui était entrée en programmation.

Les eaux mortes laissent au bateau la vision libre du large, au repos des vagues des bulles prouvent la présence des poumons du sable, la plage suce le ciel sans nuages confiserie d’iode piquée sur un mât. A chacun ses pâques, les miennes ont eu plus que leurs oeufs. Surtout qu’aux sucreries je préfère le sel sans hésitations.

La cabane attendait une soeur qui a changé d’avis sur sa route, en m’aime tant que c’est un fils qui a fait « Coucou j’suis à Royan, peut-on passer te faire un bisou ? » qui est venu… A la surprise, totale, mais pas dans l’inattendu, dans le tant perdu rattrapé

Te savoir à mon souffle lié

mon Patou

me tient bien plus en l’haleine qui préserve du froid de la séparation

que dans la chaleur artificielle d’une présence simulée

ton coeur ventricule le mien de vibrations sanguines au pouls régulier

Les maisons blanches se serrent mieux aux cordes des guitares

qui vont faufiler par les venelles des cheminées

cette odeur particulière que la terre chaude exhale après l’ondée

au seuil des encres du lit des fontaines

Ô Cécile

t’es comme la chanson de Toulouse, devenue ma fille

cerise sur le gâteau tu y as mis Louison

Alors la vie de merde peut tartiner ses jours, y a que les cons qui demeurent sans comprendre le sens intrinsèque du sentiment, les Autres qui s’aiment ils surmonteront comme Pi, l’épreuve, de l’odyssée de la souffrance.

Niala-Loisobleu – 16 Avril 2017

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FLUCTUATIONS (Extrait)


FLUCTUATIONS (Extrait)

Inspire
L’univers entre en toi avec ses printemps éphémères,
ses fièvres éblouissantes
Tu respires l’odeur envahissante
du thym sauvage
des souvenirs ramassés sur la plage
Tu bois le lait de vie
Ouvre la fenêtre
Il n’y a plus de dedans, de dehors
Seul, ce présent d’éclair et de surgissement,
Cette hâte d’aimer et de connaître
Tant de messages, de caresses,
d’écorchures
Tant de promesses nous traversent
Le monde extérieur maintenant te pénètre
Les sons ruissellent
Les odeurs pétillent
Respire le réel,
Il t’appartient et tu lui appartiens
Ouvre la fenêtre
Que le souffle s’engouffre dans l’embrasure
Agrandis l’orifice
Interstices, fêlures, lézardes,
agrandis les
Déchire, lacère, brise et broie tes prisons
Creuse des trous dans la muraille
Perfore l’indifférence et la résignation
Ouvre toutes les fenêtres, toutes les portes
Le vent t’appelle
vers des clartés insoupçonnées
Ose franchir le seuil
Approche toi de l’au-delà
sans précautions
Ferme la fenêtre
La menace est partout
dans le manque et l’incertitude
dans la présence et dans la solitude
Nous sommes fissures, gerçures, et déchirures
Où donc est le secret
qui ouvrirait la voie du vrai ?

 Colette Gibelin

 

Oh oui…

« Où donc est le secret
qui ouvrirait la voie du vrai ? « 

D’aider à le faire appréhender à d’aucuns

ce soir

me laisse seul  à boire la tasse du doute

dans les ténèbres des pensées qui m’entourent…

 

N-L – 23/10/16

 

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COMPRENDRE


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COMPRENDRE

Quelque part là, partout d’un morceau, ne serait-ce qu’une mèche, un pore, une bretelle qui tombe. Si métamorphosée dans l’infinité du silence, qui pourvoit à donner des facultés enchantant la platitude d’un morne environnement. A marcher dans l’eau librement soumise au mouvement, une musique en variant ses rythmes, qui procède du prélude au sens de ce qu’il retient et délivre en même temps de son inconnu.

Et pourtant, inlassablement ce démenti qui revient démonter le doute, qu’un moment de faiblesse guette comme une maladie. La plage des choix est longue comme cette côte qui a échappée aux constructeurs et, qui de fait, n’a pas d’autres possibilités que celle de se battre comme l’exige son état sauvage. La contradiction permanente. Aussi tendre que carnassière dans sa composante léonine. Où tantôt des incendies se lèvent sous la poussée d’un volcan disparu juste pour les amateurs de convenances, pas dans la pérennité de la nature.

Ce mouvement vrillé qu’à le vent au cours de ses voyages, va prendre la tournure du climat ambiant. Comprendre, on en fini certainement jamais. La faute en revient à la question qui par nature, veut toujours supplanter la réponse que l’évidence montre ou garde selon des paramètres multiples. Pour ça il y a des montagnes, des îles, des cabanes, autant de jardins secrets où se tenir propre d’avanies.

Comprendre, simplement.

Rien n’épargne, l’initiation sans la multiplicité des épreuves psychiques et corporelles, ne serait que le mot ajouté aa flot de ces océans de paroles qui ne tournent qu’en rond. Pire qui décentrent, et écartent du sujet.

Comprendre est souffrance.

L’espérance est le remède comme la cause, dans ce qu’elle a d’attachement principal. L’autre allant dans le même sens avec son unicité personnelle.

Niala-Loisobleu

27 Septembre 2015

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https://www.youtube.com/watch?v=GwDpCiKBRHQ

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