CHOIX DELIBERE


img_2162

CHOIX DELIBERE

 

Au fond du jardin la lune glisse

dans le noir d’un sommeil qui remue sans dormir

les intestins causent tous seuls

 

Il va faire rien d’autre que se tenir au bastingage

hors de tout ce qui pourrait faire mauvaise impression

on est bien quand on se lâche

 

Trop lourde est la tête

ne sentir qu’à peaux jointes emporte au bon endroit

dans la cabane qui navigue…

 

Niala-Loisobleu – 22/10/18

 

 

AU LENDEMAIN D’HIER


004.JPG

AU LENDEMAIN D’HIER

 

Les forains de passage sur la place du marché tapagent de bon matin en remuant les barres à putes de leur pauvre cerveau corrompu au commerce libéral. Difficile d’entendre un coq chanter, il reste plus d’églises que de gallinacés originaires de la genèse.

Dans l’imbroglio d’un sous-vêtement ecclésiastique le petit premier communiant risque d’avoir les joues plus rouges que sa robe.

Mais la mer fidèlement attachée au fil pendulaire de la lune est un gage de confiance, hier allongé sur le flanc la ligne de ton dos m’a rassuré par la plénitude paisible de confiance de son bas vallon. Il ya en corps des balises qui guident sans conduire au naufrage.

Ainsi tu es bien là, droite sur ta quille, filant l’alizé comme gaillard d’avant pas handicapée par la jambe de bois d’un pirate de site internet. T’aimer comme je m’en rends compte preuve à neuf au petit jour.

Le bord du bassin est Marennes un gage de confiance, on m’y a soustrait la cabane, mais pas touché à la Seudre et ses veines tranchées dans la vase où circule l’iode. Le revoir comme hier m’a permis de l’ajuster aux meuhs de l’éventrée. Comme j’aime à te vivre ma Muse…

Niala-Loisobleu – 5 Octobre 2018

PÂQUES R’ÊTRE A LA CABANE


IMG_0883

PÂQUES R’ÊTRE A LA CABANE

 

Instinctivement je cueille une mèche à ton front

curieusement elle fouille

remue

et retourne ma poitrine

pour trouver ce peu de terre humaine

où sont restées les marques des courses animales

au travers des pierres

disséminant ici et là

faines et glands

Devoir des lèvres

la nuance insère la teinte de la vibration

au blanc no man’s land

poussant la couleur intérieure a se prononcer

Le silence change de portée

nos doigts au coeur de l’herbe peuvent tresser des paniers

La gorge en feu le soleil irradira les vases des verts maraîchins

pendant qu’avec leur art, les lentilles garderont notre reflet au secret

Le temps d’un nuage transbordeur est unisexe de saisons

envol à tout heur transe continentale

Aux frémissements savamment désordonnés de tes seins

ma langue attrape la cadence

je râtèle ton ventre de mes dents

pour retenir la senteur de ton creux herbu

L’arbre surgit de temps de poussée

sa fourche mirliton dépliant la musique

aux extrémités de ses bras

tranquille

insignifiant

telle cette force qu’aucun pouvoir tramé ne saurait avoir

Un témoignage sans droit de gage qui n’a que foutre des cloches

Niala-Loisobleu – 15 aVRIL 2017

IMG_0888