
PÂQUES R’ÊTRE A LA CABANE
Instinctivement je cueille une mèche à ton front
curieusement elle fouille
remue
et retourne ma poitrine
pour trouver ce peu de terre humaine
où sont restées les marques des courses animales
au travers des pierres
disséminant ici et là
faines et glands
Devoir des lèvres
la nuance insère la teinte de la vibration
au blanc no man’s land
poussant la couleur intérieure a se prononcer
Le silence change de portée
nos doigts au coeur de l’herbe peuvent tresser des paniers
La gorge en feu le soleil irradira les vases des verts maraîchins
pendant qu’avec leur art, les lentilles garderont notre reflet au secret
Le temps d’un nuage transbordeur est unisexe de saisons
envol à tout heur transe continentale
Aux frémissements savamment désordonnés de tes seins
ma langue attrape la cadence
je râtèle ton ventre de mes dents
pour retenir la senteur de ton creux herbu
L’arbre surgit de temps de poussée
sa fourche mirliton dépliant la musique
aux extrémités de ses bras
tranquille
insignifiant
telle cette force qu’aucun pouvoir tramé ne saurait avoir
Un témoignage sans droit de gage qui n’a que foutre des cloches
Niala-Loisobleu – 15 aVRIL 2017

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