MA LIBERTE DE 14 JUILLET
Ouf on a plus la Bastille,
si on a en corps les morpions et Macron
mais chouette la Suisse reste chez elle et me regarde pas par le trou de la serrure
Je me sens libre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
N-L – 14 Juillet 2018

Ouf on a plus la Bastille,
si on a en corps les morpions et Macron
mais chouette la Suisse reste chez elle et me regarde pas par le trou de la serrure
Je me sens libre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
N-L – 14 Juillet 2018

La tête de turc sur l’étagère aux gamelles
pend du coup
Lâcheté des épaules ?
Que nenni
de la mauvaise foi des paroles assassines…
Niala-Loisobleu – 9 Mai 2018

Col relevé, chapeau rabattu, les épaules rentrées, le volet bat dans la poitrine close. Un oiseau de nuit hue lune dans la manche à air. Le pied des portes caresse le basset blotti contre elles. Vu de la chambrée sous le rouf, le toit de la cabine danse en faisant gémir les poutres du pont. Aux quatre cardinaux des seaux d’eau frappent les carreaux. La tempête cogne à retourner le matelas.Tirant les draps d’un rouleau à retendre l’alaise sous l’oreiller. Des bruits de denrées qui glissent traversent la cantine en entrechoquant les verts contre l’ocre du bois. Des feuilles défaites du bloc jonchent le plancher avec des efforts désespérés à retenir les mots que la pluie renvoie aux points de suspension. Par moments, entre deux soulèvements de la coque, un quartier de lune apparaît.Depuis la poupe on a perdu tout contact avec la proue. Impossible de jeter une remorque.
Dans un murmure le journal de bord fait le point
Coup de tabac entre les lions du golfe et les morses de la radio
On a perdu les zoos
Je me souviens d’un point d’amer pré sextant un besoin d’y voir clair. Sur l’océan déchainé c’est pareil qu’au milieu des dunes du désert. Sans poteau indicateur, toutes les notions d’équilibre se mettent à divaguer sur les écrans. Les arbres pliés à mi-tronc indiquent la direction opposée, que les oiseaux partis bien avant la dépression ne peuvent corriger. Certains disent même avoir aperçu le clocher du phare de Raz, d’autres contredisent en affirmant que c’était l’antenne du dernier étage de la Tour Eiffel. Et pas un bédouin à qui demander sa route.
Rentrée dans le coeur, la pensée retrouve peu à peu ses marques. Elle étale sur la table les différents éléments du réel. Ce n’est pas le vent qui fait les girouettes, c’est l’homme qui perd le nord. La réflexion rassemble une à une les éléments de la vérité. Pas facile avec à tout moment un élément sournois qui ouvre connement la porte. Bing, voilà toutes les preuves qui foutent le camp. Vite clouons le bec au vent méchant. Savoir où je suis est question de confiance. Tu m’aimes trop pour me perdre c’est mon à vie. A dire à l’envers, l’endroit se prend les pieds dans le tapis. Les apparences seront toujours comme la dérision, la meilleure ligne droite pour l’abandon.
Tiens bon la ficelle, au bout l’amour n’a pas de ciseaux. A l’époque où tout est sous contrôle d’un machiavélique monarque se disant Président d’une République qui n’en a plus que le nom, faut pas s’attendre au pire, le pire on l’a, c’est lui. Faire avouer à un Ministre qu’il a triché pour avoir le prétexte de mettre capot un candidat mieux placé que le sien, c’est la honte qui parle en se faisant passer pour la rosière.
Niala-Loisobleu – 23 Mars 2017


D’un nuage qui passait par là, plongea une image dans l’eau de là
Les vents malins joueraient-ils aux aiguilleurs du ciel durant la descente ?
Ma foi la question est grande ouverte, vu le nombre de transformations opérées entre le départ et l’arrivée.
Ce qui se pose sur le miroir d’eau a pris une autre forme, on dirait…
On dirait tout ce qu’on voudra
Dire et que dire c’est pas faire
Et loin de faire l’affaire.
Hier servi sauce promesse
Aujourd’hui sauce relâche
Pour demain sauce remaniée.
C’est toujours le même plat réchauffé.
L’incapacité des moyens couplée à l’inaptitude du metteur-en-scène et à la médiocrité des acteurs.
N’ont y compris pour les croyants durs comme fer
Qu’être mets créant c’est pas savoir la sauce pire
Aucune chance de renverser la tendance
La musique est mauvaise
Et le chanteur n’est que le maître atone hic d’un pétard mouillé
L’écran de fumée du mariage pour tous a perdu son pouvoir magique
L’état des lieux bien que très gay est d’une tristesse qui fait peur
Mensonges et abus en tous genres ça porte qu’un seul et unique nom.
Imposture
Vivre la tromperie à titre personnel est au programme de la vie de tous les individus.
Être abusé collectivement sans distinction d’appartenance ou de neutralité par les représentants de l’ordre au plus haut niveau c’est un crime contre l’humanité
L’usage permanent du coup de pied de l’âne se doublant le sens dans le même mot
Les poursuites, les calomnies, scandales carnavalesques dans le déroulement d’une vaste partouze où fais-moi jouir que je te baise à mon tour, forment la chaîne des emmanchés sous la bannière du retour à la morale dépassent le cadre de l’indécence pour aborder celui de la trahison.
M. le Président levez la main droite et dites enfin toute la vérité : « Je suis parjure !
Niala-Loisobleu – 7 Janvier 2017

Hurlement dedans
la rage mord l’étalage condescendant
pour décoller la rétine de l’identité réinventée
Toi simple fleur sauvage
le pied qui t’agonit de son avis dégradant
n’est que bot
au parterre de singes-savants
miros
plus que taupes
de l’addiction
au mauvais service à rendre
Niala-Loisobleu – 28/08/16

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