L’OCEAN RESTE A MAREE A LA CABANE


09555ecb2b3947f1025878e7a1c1b4fc

L’OCEAN

RESTE A MAREE A LA CABANE

Les rênes du vent tenus par les nuages tiendront l’embarcation là où te rejoindre.; du moins l’espérai-je dans le doute que la confusion des éléments sème sur la route.Quel jour était t-il ? Lancinante question qui revient à toutes les aurores. Matin d’un début de soirée, quand le pas lourd d’une matinée cherche à se défaire de l’angélus ? Ou bien, juste avant le petit déjeuner, quand les yeux se soulèvent du caramel des pièges à mouches ?

D’aucuns m’ont dit « Nenni l’ami, tu te goures la fillette a bien grandie. »

Que m’importe les mois et les semaines, le temps ne doit s’inquiéter que d’avoir été utile au sujet principal, rien n’est productif en dehors du primordial. Je t’aime aux quatre saisons. Pour mes écumes quelques flocons, mes intentions quelques bourgeons, nous sommes vers.

La plage déserte s’étire de tout son long – Aline est là énième – le transatlantique rayé bien visible, la sieste, n’ayant pas plus à cacher qu’un camp de nudistes, ne fait d’autre  montre que celle de ses crapuleuses tendances

La nacre des coquillages, sautille entre les grains de sable. Je te tiens, tu me tiens par la barbichette frisottant nos coeurs joints, le premier de nous deux qui ira à l’autre trouvera la seule voie qui chante. Les semaines ont posé leurs sets à table du moi. On s’abrite sous le toi.

Sous l’auvent de la grange les fagots sèchent des pluies dans les bras des souches de ceps. Rien n’est vin, qui ne tient pas le temps. L’étiquette sous la poussière du chais disparait de l’annonce mensongère des foires au vain.Du rien que nous sommes au moins faisons un rêve.

Je ne t’ai pas montré  comme un de ces mirages que les livres pieux mettent dans leurs illustrations. Je ne me suis jamais travesti pour entrer dans ta pensée. Quand le soir tombe, mes lèvres caressent les lettres de ton nom, tout comme mes matins épèlent un baiser à ton oreille.

Où sommes-nous de l’un, où allons-nous de l’autre ? Partout ma Muse.

Il y a tous ces décors, tous ces costumes de nos théâtres de jour.Le texte fait rôle à part.Nous nous retrouvons entre les allées du spectacle.

La plage a suivi un oiseau qui pêchait. Le marais s’annonce au détour de l’étier. Quelques fers tordus rouillent aux planches blanchies par le sel. Dans des senteurs d’iode, les goudrons des calfatages se raclent la gorge aux filets de la marée montante.

Une marine pousse aux ocres verdâtres de gris bleutés, échoués aux roseurs irisées, en suivant l’arête d’un zig-zag posé en retombées d’écume. Non, là n’est pas naufrage. Là, est posé sur les grands fonds, le mystère entier. Cette énigme de la relation d’amour. Ici nimbée de dépassement, écalée de raison, brossée de conventions, dans son écrin maritime, c’est le noeud métaphysique qui transforme l’au-delà.

Les électrodes de ta peau aux cosses de la mienne, branchent un courant continu.

Evidemment que je t’aime, idiote.

Bien que je fasse la saison de silence.

Des lignes continues en réseau tissé serré.

Comment resterions-nous vivants, morts de l’autre ?

Mon été de qui je suis.

Tu contiens, mer d’ébène, un éblouissant rêve qui pirogue en train de bois de la source à l’estuaire. Chère à l’équilibre que la force réclame comme pilotis où l’amour enracine lacustre son né nu phare

Niala-Loisobleu – 27 Mars 2017

 

P1030955

 

 

 

L’Instant, entre et puis…


669ac32db24255edd463c118639ca9de

L’Instant, entre et puis…

Ils sont là tout autour, des deux genres, habillés de leur humeur et j’en passe. Parfois, se poser ne serait-ce qu’une question, entraîne ailleurs, plus loin que la destination qu’on avait choisi d’atteindre.

Penser à l’une ou l’autre, dit:  » je te sens, tu vas bien comment. »

Et le bruit d’une circulation difficile à débrouiller en distinction, au point qu’on finit par fermer les volets pour s’entrer dans son jardin que la mer borde de cette écume qui vous isole. Parfum boisé, la cabane sifflote, des oiseaux marins jouent à faire des châteaux, qu’est-ce que ça peut foutre que l’Espagne soit pas loin. Tu t’appelles Personne, tu ne ressembles pourtant qu’à une seule quand t’es Toi. Mais, il y a un mais.C’est pas tous jours.

Rien que voir les vagues me suffit pour voir naviguer la cabane en faisant la planche. J’ai pu qu’à planter le mât et carguer la voile. On appareille comme personne ne possède. Mais tu ris ah, l’aubaine !

Comme il y a la bonne et la mauvaise herbe, il y a le vivant en moindre quantité, qui le prouve sans flafla et l’autre, plus répandu, qui fait semblant, sauf pour faire chier, où là, il ne lésine pas ses efforts.

Ainsi la vie reprend les bonnes couleurs. L’espoir ne sent plus la merde journalière. Toutes les combines du pouvoir on s’assit dessus et on dégaze.. Il n’y a pas de plan B. Où tu te repeins où tu sors pas des désespérés qui vont devoir attendre leur mort, quelque soit le temps qui lui faudra pour arriver.

Loisobleu – 19 Février 2017

L’APERITIF / Aleph(Paulo Coelho)


aleph-2911542-250-400

L’Apéritif

Aleph

(Paulo Coelho)

Dans le levé du jour laisser les traces d’habits qui n’allaient pas, quelque chose, m’a-t-il semblé au terme d’une nuit froide, blanche, tiens, oui c’est ça, de gel. Prendre le chemin de la cabane, une vraie toilette, en ce moment où elle est seule et ne s’attend pas à me voir.

Glacée dans sa robe de givre, mais le sourire sur la porte, à peine m’a-t-elle aperçu. Voilà qui réchauffe d’un autre quelque part., laissé pendu à son suspend d’interrogation.

Au retour fin d’après-midi, l’impression d’un trouble ne me quitte pas. Etrange, pas innocent mais spontané, j’ai senti la nécessité d’entrer dans la parenthèse. Ton vieil instinct animal mon P’tit-Gars. La purge. Comme dab, je refuse de faire un compromis avec le flou qui couvre une histoire qu’on a pas voulu dire dans son contexte vrai.Le tort ou à raison, empêche tellement l’existence de la simplicité. Sans l’avoir prémédité, toujours à partir d’une maladresse naît une erreur. Et la suite s’embourbe…

18 h, la nuit se remet en place, une Suze à l’eau…oui c’est moi, comment tu vas ?

Niala-Loisobleu – 7 Janvier 2017

ALEPH

Résumé

Ici commence un nouveau chapitre de votre vie. Décider. Changer. Se réinventer. Agir. Expérimenter. Réussir. Oser. Rêver. Gagner. Découvrir. Exiger. S engager.Penser. Croire. Grandir. Appartenir. S éveiller.

Nous avons parfois besoin de retrouver un sens à notre vie, de lui redonner souffle et équilibre.Et si un livre avait le pouvoir de vous faire découvrir un monde nouveau ?Et si, grâce à la magie des mots et d une histoire, vous commenciez un nouveau chapitre de votre vie ?Aleph est ce livre. Aleph est un voyage qui pourrait bien changer votre existence.

(Source Babelio)

newyearrose

FRISSONS SALANTS


FRISSONS SALANTS

L’air encore seul sur le sable

les paroles restent avenir

Immobile en corps

mon regard se fait genre du voyage

libre détaché du bout des yeux

tournés de l’autre côté de l’impossible accord de l’incompréhension

Querelles par transmissions de courroies décrantées

abandonnées aux mouvements pendulaires grippés

Les odeurs foraines des baraques à frites garderont leurs cernes

pas de bonneteau pour désigner la bonne timbale

jeux d’hasard mon vieux Balthazar c’est qu’appentis sorcier pour abri

La chaume du marais ne tend point l’appeau

d’un piège à ours dans ses roses eaux

Juste le frisson d’un vent qui murmure les plis de l’onde

laisse à l’innocence son naturel défait de culpabilité

sans avoir à rougir d’aimer.

Niala-Loisobleu – 29 Mat 2016

dyn007_original_520_423_pjpeg_2646967_ba88f841cd297554c7926d8de07009bd

 

Baiser d’un Dimanche


cabane_branchages

Baiser d’un Dimanche

L’herbe dans son travail de fourmi en se roulant dans un soleil revenu, ne cesse de se dire des choses à voix haute. Des choses à toi de nous. C’est pas la chaleur, heureux qu’on soit là sinon ça craindrait. Temps genre vieux couple comme disent les vêtements ternes qui sortent que pour aller au boulot. Il y a la garenne et ses chênes-verts, parfois traversée par une poule faisane. Les traces de mon vélo ne s’effacent. Dans le lit des anciennes feuilles-mortes ton corps reste vivant. Mes yeux sont pareils. Dès que le buisson frissonne ils scrutent dedans pour chercher ce qui le gratte. Que de mots sont là dans le silence du chemin qui va de la cabane au tournant du premier moulin. Les intonations de ta voix en ce moment fleurissent. C’est rose-mauve chair et ça bouge comme du vert. La couleur ne stagne jamais. Elle tient ça de l’amour. Le vent a des envies. Il joue de tes cheveux à ta robe à trousse-poil. Si j’en arrive à ne plus voir ton nez en revanche j’ai une vue imprenable sur ta crique. D’ailleurs marchant dans le bord d’eau je chante sous ta pluie. La musique prend des pas de danse comme dans un film des années 50. Un truc en plumes qui déménage. J’aime tes fraises à m’en baver plein la goule. Tu pulpes le rôt marin comme je dis en te faisant remarquer que si j’avais gardé ma chemise elle serait dans un état pas à mettre. Le tablier du garçon-boucher au soir de la 36° heure. Non je ne m’arêterai pas le filet, n’aies pas peur, en brasse-moi toujours qu’on n’âge comme deux enfants qui sèment.

Niala-Loisobleu – 15/05/16

cerisier-fleurs