
EAU-VIVE
Un ciel ici si chargé
caler là où la langue embrasse avant de parler
transe porte sans se le cacher
Tu sens comme un liseron
grimpante et recouvrante
fraîche de peau sauvage
touffures d’aisselle fouettées de vent
Niala-Loisobleu – 12/03/18

Un ciel ici si chargé
caler là où la langue embrasse avant de parler
transe porte sans se le cacher
Tu sens comme un liseron
grimpante et recouvrante
fraîche de peau sauvage
touffures d’aisselle fouettées de vent
Niala-Loisobleu – 12/03/18
FLORE
Né du cri d’un moment donné
où d’horizon en attente
un rai passait déjà l’apporte
Quelques brous saillent
des coques dénoyautées
Avoir ton empreinte aux encriers
et tâcher de déhaler l’encre
de la pointe de la racine
au faîte de la cime
Bleue
violette
verte
rouge comme un noir furibard
sans la honte
Que c’est parce que tu me manques
de ci comme de ça
que t’es omniprésente
au contraire
de ce qui colle contre
Rosée
oeil de larme
bouton de lèvres
cheveux d’herbes
silence des profondeurs
nervure de fièvre
Niala-Loisobleu
2 Octobre 2015
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.