Les Rêves Sont En Nous


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Les Rêves Sont En Nous

Tous les rêves, tous les rêves que l’on a partagés
Tous les rêves, tous ces rêves faut pas les oublier
Tout ce qui nous apporte un peu de redoux

Tout ce qui nous importe s’éloigne de nous

Tous les rêves, tous ces rêves, tous ces baisers volés
Tous ces rêves envolés qu’on a abandonné
Et qui nous donnaient l’envie d’aller jusqu’au bout
A présent nous supplient de rester debout

Mais les rêves, tous ces rêves que l’on ne faisait plus
Mais les rêves, tous ces rêves que l’on croyait perdus
Il suffit d’une étincelle pour que tout à coup
Ils reviennent de plus belle, au plus profond de nous…

Aimons les étoiles
Laissons-les filer
Aimons les étoiles

Tous ces rêves, nous élèvent, nous font aimer la vie
Tous ces rêves, ça soulève et ça donne l’envie
L’envie d’un monde meilleur, c’est beau mais facile
De pas commettre trop d’erreurs, c’est bien plus difficile

Car les rêves, car les rêves parfois viennent s’échouer
Et s’achèvent, et s’achèvent devant l’écran d’une télé
Dans un monde qui nous agresse, qui peut vous mettre en pièce
Solitaire dans un trois pièce, tout ce qu’il nous reste…

C’est d’aimer les étoiles
Laissons-les filer
Aimons les étoiles
Laissons-les, laissons-les, laissons-les filer

Tous les rêves, tous les rêves que l’on a poursuivi
Tous les rêves, tous ces rêves pour un bel aujourd’hui
Et qui nous donnaient l’envie d’aller jusqu’au bout
A présent nous supplient de rester debout

Mais les rêves, tous ces rêves que l’on ne faisait plus
Mais les rêves, tous ces rêves que l’on croyait perdus
Il suffit d’une étincelle pour que tout à coup
Ils reviennent de plus belle, les rêves sont en nous.
Les rêves sont en nous…

Pierre Rapsat
Et crois-moi j’sais d’quoi j’parle
le rêve
c’est l’acte le plus lucide
à faire
pour mettre du bleu
dans cette vie de merde !
Niala– Loisobleu – 25 Décembre 2016

N’ACQUIS VIE TE !


N’ACQUIS VIE TE !

Souffle haleine au rouet

Plutôt qu’espérer mue et zin

Des mines arrêts

Je te saisis par l’hanche

Inspirant ma bouche

A gagner

Des ilots

 Plus grands que le premier mistral

Ouah le  boeuf

Ma trompette débouchée

Tes seins jazzy

Ont fait une sacrée session

Dans c’te crèche

Quand l’âne a vagi l’premier kif  !

Niala-Loisobleu – 25 Décembre 2016

C’est quoi un kif ?


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C’est quoi un kif ?

Kif, [kif] n.m : instant, situation, interaction, événement, perception ou émotion provoquant une sensation d’agrément, d’aise, d’amour, d’amusement, de bien-être, de bienfait, de chance, de création, de bonheur, de conscience, de complicité, de charme, de contentement, de délectation, de gourmandise, de distraction, de sens, de connexion, d’euphorie, d’expression, de fantaisie, de félicité, de grâce, de gaîté, de joie, de jouissance, de récréation, de satisfaction, de volupté pour lequel on éprouve de gratitude.
( Source Florence Servan-Schreiber)
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Par ce temps pourri, ça pleut, ça pleut de partout sauf de ce que je pourrais attendre si j’me tournais que vers plus tard. Plutôt que de joindre mes mains pour prier pour que ça vienne, tel un indien rusant la scoumoune  je porte-plume  à mes doigts
T’es pas là ? Mon oeil, vois un peu comme je, tu, il, nous, vous, ils sont là, bien vivants mes désirs, mes besoins, mes en vie de mon instant présent

C’est noir ?

Ah bon où ça ?

Je cause, j’écris, je peins, je me tais, je vais, j’invente,

je modèle, bâtis, façonne

rien qu’en

BLEU et TOUT D’SUITE !

OUI JE KIF !!!

Bon Noël ou Bonnes Saturnales à vous Toutes et Tous !

Niala-Loisobleu – 24 Décembre 2016

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LE FOND DU JARDIN POUR TOI MON COEUR


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LE FOND DU JARDIN

POUR TOI MON COEUR

 

Les poils métalliques de la brosse serrent désespérément la grille du jardin, lents glissements qui s’efforcent de faire couler l’alliage vivant, mis en coma par la rouille cérébrale. La clef grippe dans la serrure, mon esprit s’échauffe à vouloir lubrifier l’apporte.

Restés sur la table de nuit, au chevet de douceurs d’été n’ayant pas remarquées que l »hiver sévissait, des mots démaillés de longs tricots de jambes mêlées, semblent ne pas vouloir sortisr du rang.

On apprend pas aux innocents à se méfier des gens.Sur les épitaphes les regrets fleurissent, fleurs artificielles d’une non-reconnaissance de son vivant. Elles trompent et la nature et les sentiments. Amorale une intention, se promène nue dans le vestiaire de la salle des us et coutumes, d’un seul coup d’oeil, avisant le corniaud, elle trouve sa taille et ressort déguisée. La divine comédie se met à jour.Abandonnée aux côtés d’un stylo sec, quelques grilles force cinq cherchent le mot.

Derrière la page froissée, le coeur croisé donne l’image redressée du sein affaissé sous une page de pub pour lifting.

Non j’aime que tes nichons tombent, je m’y suis fait tant de mues aux paumes. Comme il est ton sein, il est beau en fruit mûr, généreux de vérité, pulpeux de bonté et tant mieux s’il ne fait pas le devant de l’étalage du fruitier, ces fruits là sont sans aucune saveur.

.Les cubes aux images effacées, alignés derrière un soldat de plomb sans tête et un cheval à bascule, font des ombres chinoises sur les murs de la communale. Le golf n’existait pas dans les rues de mon quartier, Tintin courait après Milou, qui faisait plein de trous dans les interdictions de marcher sur les pelouses.

Gainsbarre me poinçonne toujours quelque part, c’est comme d’Artagnan qui ne m’a jamais fait perdre les Ferré de la reine rue Mazarine. On se retrouve tous les soirs sur un ban d’applaudissements dans une guinguette des bords de Marne.

Sans les frimeurs des Halles, les gogos de la rue de Lappe, les pochetées du Moulin-Rouge, les jobards du Dôme, les zorros du Paradis-Latin.

J’m’r’tiens plus les demains, on est un bon jour !

L’index en s’faufilant dans ton jardin, par-dessous la clôture, est loin de se sentir mis en quarantaine, m’aime qu’au point où ça t’met, mon pouce fredonne la java bleue. Ouah… voilà qui sort l’accordéon de son placard…

Le monde sale en jetant ses épouvantables corruptions sur mon innocence a cru pouvoir en jaunir l’herbe tendre de ses mictions au nitrate, mais la fragrance tendrement voluptueuse et pure de la Fleur d’Amour a l’Esprit Saint. Elle demeure humaine, mon Âme que pour Toi mon Coeur.

Niala-Loisobleu – 19 Décembre 2016

 

 

A GALOPAR


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A GALOPAR

 

Un espadon-magnétoscope plante des bandes et rit affalé au fond du canapé en vie Nil. Pic et Collé brament graves, une forêt incroyable vient de pousser au centre du désert.

Comme vont à dos deux bêtes dans un cirque antique, les premiers cris les accompagnent aux  poils que les cons serrent et tissent – sur la pointe vulvaire des pieds d’arums – le papier-peint en Jouy en laissant chuter son motif sur la bergère.

On entend les moutons sauter au pied du mont bien à marrée aux draps gonds

Un cou de sornette rompt l’abstinence, les bas déjarretellent tandis que les seins sautent à la bretelle. Il m’ apparaît que je me doigts de parapher à la fourche du pêcher. Les éléphants roses viendront vider le mari go en trois coups les gros. La bruyère est si humide que je broute au pré salé…

Oyé, oyé, braves gens dormez en paix !

D’un seul cri poussé par sa flèche Eros nous lève à bout portant

nous n’aurons plus peur de Lou

Guillaume nous a dit tant de bien de ses largeurs de calanque

qu’elle est plus portuaire que jamais au bout de la digue du culinaire fesses taint

Si les clapots bottent le chenal de leurs éperons pour un grand galop final,

l’herbe folle sent le roussi de nos frottements

Au diable les guignes, ne vivons que d’Amour !

 

Niala-Loisobleu – 15 Décembre 2016

 

 

Accrochage


Accrochage

L’échelle aux pieds

chat joue pour le clou

à la ficelle

Dans les yeux d’un oiseau bleu

vois le monde il vient

te prendre la main

Nos noces chantent

un te des homes des gosses

couronne d’églantines

blanche voile

dans les vagues capillaires de ton visage

Quel feu

que celui des arcades de tes baisers !

Niala-Loisobleu – 17 Octobre 2016

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Combien sont-ils à tendre l’oreille en coupe de mains, vain espoir qu’ils se sont plantés au coeur ?


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Combien sont-ils à tendre l’oreille en coupe de mains, vain espoir qu’ils se sont plantés au coeur ?

Le bruit de l’horreur monte en flèche. L’emballage en papier métallisé, bolduc de circonstances, décline ses promesses. Le Président se gargarise. Quelle aubaine que l’obscurantisme pour se relancer en campagne après un mandat de nul. Néron lui aussi est en vacances sur la côte d’azur. Que ça flambe. Hollande va retrouver l’incendiaire, je le promets qu’il a dit le ouistiti !

Viens dans mon humilité il y a un grand bain limpide. Plus bleu qu’un lagon. Plus banc d’amoureux que banc de sable conduisant au naufrage. Juste un simple tabouret celui de mes genoux pour t’asseoir mon Coeur. Le frémissement d’ailes des deux pigeons de ta poitrine au derme d’une randonnée à la mienne.

Nous avons laissé les automobiles aux impasses. Quand tu marches sur l’herbe des landes, que je vois comme tes seins balancent, j’entends venir les abeilles pour tirer le nectar. Gelée royale. Au plus large de l’estuaire de ton ventre ouvert j’embarque pour l’odyssée.

Nous rêvons bien sûr. Preuve que notre Amour est totalement lucide. Les conditions difficiles qu’il entraîne ne nous sont imposées par personne. Choisir un amour marginal c’est refuser un amour de comédie du quotidien. La souffrance est naturelle au bonheur. Ce qui est anormal c’est quand il n’y a que de la douleur et pas de bonheur.

On a peut-être pas les sous mais on a le dessus.

Les prisons les plus pleines, je ne crois pas que ce soient celles des condamnés par les tribunaux. Je pense que ce sont d’abord celles des gens libres qui se volent leur vie.

Niala-Loisobleu – 12/08/16

 

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Ouais dans le fond que serait devenu l’homme sans son vice sans fin ? Rien d’autre que ce qu’il est Bouffi, un écrou déboulonné.


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Ouais dans le fond que serait devenu l’homme sans son vice sans fin ? Rien d’autre que ce qu’il est Bouffi,

un écrou déboulonné.

 

Alors qu’au loin se rapproche l’incertain, on voit entrer le bruit de l’errance à la grille. Quand bien même il sonnerait juste, qui l’entendrait vraiment tel qu’il est. Sa voix de loup, pelote déjà Petit Chaperon Rouge avec le beurre emballé dans la culotte. Il s’était tapé grand-mère en entrée, dès le début.A moins que ce soit un cardinal de Lyon qui sortirait la tentation du retroussé de la soutane. Mais c’est pareil, tout ça c’est qu’un abominable  suppôt qu’on s’est eu dans l’cul en fin de genèse.

Merde Jérôme c’est Bosch y a plus personne pour essayer d’éclairer la noirceur de l’homme. Hormis les cornes en tous genres se posant comme un brame sur le front des lambdas  toutes catégories, nib de licorne pour apurer une lubricité permanente. J’ai peur que la vierge à l’appeau noir soit plus portée sur l’épaule des gitans au bain de mer, mais vienne tout droit en provenance d’un dégrise-guerre de Bangkok. D’une pédophile sociéty où on s’abonne à curer l’enfant unisexe.

Un qui se prétend religieux ne proférait-il pas ces jours-ci que toute femme qui n’est pas voilée doit-être violée-en tournante recommandée-ben dis donc sous la jupette du derviche faire la ronde ça n’a rien d’un printemps comme dit l’adage.

« …La licorne était connue de par les textes grecs antiques. Dans un passage du Physiologus traduit par M. Freeman la licorne est décrite au bord d’un lac dans lequel les animaux viennent boire. « Mais avant qu’ils ne soient rassemblés, le serpent vient et lance son poison dans l’eau. Alors les animaux remarquent bien le poison et n’osent pas boire, attendant la licorne. Elle vient aussitôt vers le lac et, faisant le signe de croix avec sa corne, elle détruit le poison ». Ce texte est réellement fondateur de la légende de la licorne au moyen-age.  Sur le panneau gauche du triptyque du Jardin des Délices, l’animal totem du diable ayant commis son forfait remonte sur l’arbre de la connaissance à droite du lac… »

Ouais dans le fond que serait devenu l’homme sans son vice sans fin ? Rien d’autre que ce qu’il est Bouffi, un écrou déboulonné.

La couverture Dieu-and-co ça tend à réchauffer que du serpent dans son saint.

Heureusement ma laïque croyance ne m’hameçonnant pas au péché et à enfer à côté d’mes pompes, l’idée profonde qui m’habite est au-dessus de ma ceinture. La femme dévoilée révèle la Beauté intégrale de la Nature. Elle n’en retient pas que le nuage.. Et ceci en dehors des canons. L’amour c’est canon, que tu sois de n’importe quelle taille, de n’importe quel poids et surtout de n’importe quelle couleur.T’es toujours Beau dès lors que tu te respectes tout seul à ne pas voir les Autres sous une quelconque condition.

Ah la lie corne !!!

Niala-Loisobleu – 07/08/16

 

Deja-Vu

LA BOÎTE AU L’ÊTRE 3


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LA BOÎTE AU L’ÊTRE 3

CHANT BLEU

S’il pleut dans ma mémoire c’est pour être au plus pré de toi ma folle herbe, comme en tendant les lèvres pour prendre ton pouls aux veines du plein champ.
Pourtant t’as pas la veine apparente, tu s’rais plutôt genre gros lot qui ne gagne qu’au jeu de cons. A désintéresser le voisinage, du plus intime au plus aveugle qui ne t’aura jamais découvert de l’intérieur.
C’est pas faute d’avoir du chien, c’est faute de trop l’sentir qui les éloigne les pratiquants du formatage personnel.
Mais c’est qui que ça repousse ?
Hein dis-moi, c’est qui en dehors du banal monté sur jambes ?
C’est vrai au sens du canon grec tu navarone pas pin-up, t’es pas sexy sexy, rien dans la ficelle-string ne t’y attache, tu n’as pas besoin d’bretelles pour empêcher ta poitrine de courir dans tous les sens, laissant à découvert toute l’artillerie en solo de batterie faire son boeuf avec les trompettes de l’amor.
Faut une âme d’artiste dérangé pour te dessiner sur le motif, nature authentique, plus qu’à poil, nue de vérité, sans rimmel et pâte à remodeler, sans prothèse à resserrer le sourire en tirant depuis le point d’assise, zygomatiques rivetées.
Ton tant c’est le contraire de la météo du pouvoir d’achat que tout candidat annonce, quelque qu’il soit, il te fout let au premier service, les primes de loyaux rendements c’est pas pour te refaire la garde-robe, t’as pas l’profil à t’balader en vous le valez bien

Et alors…

Tes cheveux d’herbe ma poitrine n’en tond rien,
avec chaque brin
elle gramine d’autres espaces défaits de clôtures.
Hors de ce monde on steppe
Tout gonflé de joues, le ciel sourit, visages en mouvement
sur lequel s’aère aux nefs les voies, je plane.
Innocent comme une fontaine qui pleurniche pas de son sort sur la table de l’écarté au ch’min d’faire casino
au milieu d’un lit de sentiments humains totalement à sec.
Des tâches de couleurs que tu m’envoies, j’expose aux cimaises de l’orée,
les images d’un tableau hors mesures qui ne peut se poser que chez nous.
A cause d’un format que les plafonds des constructions ordinaires des petits nains
ne peuvent accueillir, faute de hauteur au-dessus des plaintes.
Accrochée aux branches des toits, ta robe blanche fleurit le patio intérieur de ta p’tite-culottte d’une musique géranium, feu de tomettes aux tiges des belvédères
Quand tes cuisses guitares ouvrent les portes des chemins berbères
la grange au sel tend les bras pour que le delta compose son plan d’ô.
Mes doigts polissent les pierres pour te donner la douceur des paumes aux seins,
cette grâce qui coule de tes aisselles à faire sourdre la source bleue
l’oued qui va s’greffer aux chenaux du marais des salines
soulevant d’un horizon bouché un envol d’oiseaux aux couleurs d’un état long sublimant l’abolition du système maître trique
frissons du vent au mépris du quotidien.
Ne dis rien, je te respire au point d’épeler chacune des nages de ta langue,
au grand bain de ta baie où j’ai jeté l’encre de mes mots bleus.
Fidèle au vrai visage blotti au creux de ta boîte à peint

Ce matin dans un grand saut, je me sens que guitare et flammes and co

Niala-Loisobleu
17 Janvier 2015

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