
PAR LA FENÊTRE
Le sel gardant le soleil à son carreau
je roule
fenêtre ouverte
crête d’un vague tourné marais bas
remise à neuf par le lapidaire à philtre
Ces pierres polies ont un grain nouveau sous ma robe
Virages, ô oui ma gorge est serrée par demains façonnant, écrivant, peignant
au saut du nid
envol où je roule je te vois par monts et mer qui veillent
sachant avant d’y être arrivée que la vallée me tient prête pour un autre versant
La maison où qu’elle fonde
gardera sa fondation occitane…
Niala-Loisobleu – 06/08/18
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