JE S’AIME AU VENT
La nuit s’est repris les matins. Quand j’ouvre mes volets je me demande si c’est pas l’heure de se coucher. Et pourtant j’entends pas loin de ma fenêtre la nature s’étirer. Encre de Chine et plume à dessein l’élan du trait vogue, vous n’imagineriez pas ce qui trotte dans la tête d’un cheval au réveil. Je profiterai du moment d’écrire. Il y a dans le geste fait bien des fleurs qui s’ouvrent sur ton corsage, la jupe laisse des plis plein la boîte à l’être. Laisse tes cheveux entrer dans la cabane abandonnée je viendrai les peigner en pensant à tous les rubans qui retenaient les boucles en sautant sur le chemin de l’école quand les filles étaient pas dans l’école des garçons. J’entends venir la fumée du premier train le long du chemin de traverse , dans le pré la vache lève la tête un grand sourire entre les cornes.
Niala-Loisobleu – 20/09/18




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