SEUL IMPORTE LE TANT QUI HURLE


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SEUL IMPORTE LE TANT QUI HURLE

Matin en doute

le soleil fera comme s’il s’était levé

qu’importe le rideau fermé

du temps bouché

il peut pleuvoir sans que la plage soit interdite

aux bains de la pensée

hormis

d’émerveillement

de te lire en réponse

venir à moi

me pas me dire

BON JOUR

par un avis qui me place manquant à l’appel

comme d’être le banni de ton partage

Ce qui n’est que sous-entendus

n’est que tas d’écrous bien compliqué

pour un simple appareil volant

Je m’envole comme je suis

simplement fidèle  à demeurer

aux montgolfières

de cette  poitrine cerf-volant

Fou

tu ne me fais pas roi

du

Pays des Herbes Folles

où ton lit m’appelle en ses bras coupés

mais en cela rien à perdre

Fou je l’étais avant de te connaître !

Niala-Loisobleu – 08/04/16

Jaime Sanjuan-LUKISAN-DIGITAL-dari-Tablet-Ikan--680x350

Contre Façons


Contre Façons

Que ferai-je de ma franchise sans usage

un autre mensonge payant ?

Un carreau gratte

le mot guitare

égrène

une fenêtre s’ouvre

cor sésame

J’aime le patio

jardin secret

tout de blanc dévêtu

comme un geai bleu

De ces arts

où le laurier teint

point besoin

d’agent double

Juste le sens profond

du dedans

visage de l’âme

du creux de l’ô net

No exhibition

aux vitrines  du toc en vrai

Niala-Loisobleu – 07/04/16

16 - 1

COMPLAINTE DU LEZARD AMOUREUX


COMPLAINTE DU LEZARD AMOUREUX

N’égraine pas le tournesol,
Tes cyprès auraient de la peine,
Chardonneret, reprends ton vol
Et reviens à ton nid de laine.

Tu n’es pas un caillou du ciel
Pour que le vent te tienne quitte.
Oiseau rural ; l’arc-en-ciel
S’unifie dans la marguerite.

L’homme fusille, cache-toi;
Le tournesol est son complice.
Seules les herbes sont pour toi,
Les herbes des champs qui se plissent.

Le serpent ne te connaît pas.
Et la sauterelle est bougonne;
La taupe, elle, n’y voit pas;
Le papillon ne hait personne.

Il est midi, chardonneret.

Attarde-toi, va, sans danger :
L’homme est rentré dans sa famille!

L’écho de ce pays est sûr.
J’observe, je suis bon prophète;
Je vois tout de mon petit mur,
Même tituber la chouette.

Qui, mieux qu’un lézard amoureux,
Peut dire les secrets terrestres? Ô léger gentil roi des cieux.
Que n’as-tu ton nid dans ma pierre !

René Char

Poèmes d’amour

 

Et pis taf à l’un
à la casse
TOI
N-L 19/03/16
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Si on sortait la tête nue des porteurs de chapeau ?


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Si on sortait la tête nue des porteurs de chapeau ?

Plus d’attitudes que d’heures au fil d’un désarroi permanent harassent le cheval tirant le sillon droit.Où semer ? Quand le vent éparpille le geste créatif. Quoi récolter ? Quand le bon grain tombe au coeur de la gangrène. Les arbres ne meurent que du geste létal des avorteurs traceurs de routes, êtres sans parole qui ne vont qu’en leur dérive déforester l’ozone . Paraître n’est en somme qu’un sempiternel vouloir se tromper soi-même en abusant les autres. Les mal-aimés ne voient que la mauvaise image d’un coupable tout trouvé pour tisser la calomnie perfide qui devrait, dans leur dessein fielleux, les rendre beaux par l’attribution du rôle de la victime. Pitoyable imposture. Un jour l’abus perce l’abcès, tout seul. Par la justice immanente, sélection du tri naturel.. Le trompeur devient trompé. Celui, « le coupable’ à qui on fait porter le chapeau, sans qu’il le sache ni l’apprenne, apparaît tête nue « innocent ». Plus blanc de vérité que jamais on ne l’aurait cru, si…

Si  on ne l’avait pas pris pour bouc émissaire…

Niala-Loisobleu – 15/03/16

Words Fisherman

 

 

 

L’enfant-monstre de l’humain


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L’enfant-monstre de l’humain

Il a vidé le cartable de la bêtise

d’une géographie mobile à hisser des frontières

avec un mal en trompe-l’oeil raciste

des portes-fenêtres à plaies purulentes sociales

des calculs régnaux de mégalomanes pisse-vinaigre

pythons hissent pavillon en berne

sales sorcières de sale aime

Il en a plein le point du verbe aimer saccagé

l’enfant tout fripé de sénilité parentale

Dans son bocal

petite-grenouille

à prédire le tempo décadence

L’enfant qu’est-ce qui voudrait

être celui d’une famille d’amour

pas d’un mini stère

contre-feu

d’un roi-faits-néant

à l’égocentrisme démesuré

néroniste en puissance

qui fout le feu à son espérance

L’enfant ne veut pas être le monstre de l’humain

il a pas de gène pour pourrir dans la fosse à pu rin des immatures

L’enfant il veut vivre  fils du futur homme

Niala-Loisobleu

6 Février 2016

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Je suis un con, est-ce t’à taire ? 3


 

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Je suis un con, est-ce t’à taire ? 3

Un mardi qu’il faut déjà trouver. Le brouillard se fait tendance actuelle, il mélange tout en développant le flou. Plutôt que de m’accrocher comme un va gond au train des grands projets à la mords-le-moa, je ne me sens pas l’attirance de devenir frère d’une sempiternelle réforme de l’enseignement, d’un aéroport en études depuis des décennies et jugé alors inutile, démontré dommageable ô combien pour la nature et les hommes pour décider, au point le plus critique de notre économie de faire avancer l’ouverture du chantier en condamnant la résidence des derniers autochtones. i   ll y a quelques mois, entre le devant et le derrière de chez moi, on a construit des ouvrages d’arts  et bouleversé les sols naturels en divers aménagements exigés par la construction de la ligne TGV à  Grande Vitesse pour le plaisir des nantis de la devenue Hyper Région Aquitaine. Les princes des Chartrons ont de grosses ambitions, un certain Juppé, devenu mégalomane avant l’heure, joue d’un grand stade, super mosquée, train à grande vitesse comme si il était déjà gagnant avant que 2014 soit franchie. Mais voilà, tout ce remue-ménage pour quoi ? Pour que la SNCF et l’Etat bloquent les travaux faute d’artiche pour mise en service…Pendant ce temps là il y en a combien qui se sont engraissés quand même, leur but étant de prendre du fric sans s’inquiéter de savoir si les travaux pharaoniques serviront, là n’est pas le problème.

Alors j’m’ai dit, depuis le temps que tu es sur ce tas de merde, tu dois trier le respirable de la pourriture. Tu dois faire davantage avec ta peinture, il faut que tu le repeignes davantage ce putain de ciel. Pas pour les indifférents, juste pour ceux qui ont compris que jamais le monde sera refait. L’homme a été loupé au départ, et on a suffisamment menti à ce sujet pour en remettre toujours une couche. L’homme est un ex-crémant dégazeifié, vouloir un faire un chant pagne, je dis stop, ça va bien comme ça.

Mon P’tit Loup as pas peur, j’vais m’accrocher pour que tu passes au propre, plus au figuré. La vie et cet amour qui nous ont fait se croiser c’est pas un songe qu’on s’est mis dans nos coeurs, c’est la pierre qui résonne de vrai.

Niala-Loisobleu

26 Janvier 2016

REFLETS D’ESTRANS 19 / Le Grand A d’Amour mis à flot / Encrage Grand A en Coeur / Entre Deux Eaux


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REFLETS D’ESTRANS 20 / Le Grand A d’Amour mis à flot / Encrage Grand A en Coeur / Entre Deux Eaux

 

Des rangs de vagues, montent des étocs

Déguisés en Grand A

L’amour-farce se remet du rouge et lèvres l’encre

Rose-comédie au rejoue-la moa

Poudre de ris

Vagues scélérates

Putain

Tu montes Chéri ?

C’est que la vie et reins d’autre que le coeur à la renverse

 

A  A  A  A  A  A  A  A  A  A  A  A

Rêve de marin 

« Mon rêve arborant médailles des mers

va sur son vaisseau, ferme et assuré,

tout amour pour une verte sirène,

 

coquille des fonds de l’eau ténébreuse.

Matelot, rends-moi au creux des ondes :

– Sirène jolie, ah ! je t’en supplie !

 

De ta grotte sors, je veux t’adorer,

de ta grotte sors, viens vierge semeuse,

semer sur mon cœur ton étoile vive.

Laisse le cristal de ta main se fondre

dans la nivéenne urne de mon front,

algue de nacre qui chante en vain

 

Sous le verger indigo du courant.

Noces glaciales noces sous-marines

avec pour témoins la lune et l’eau

 et l’ange nautonier de la rosée !

Mer et terre et vent je vais sillonner,

ma sirène, noué à tes cheveux fins,

 lié à tes cheveux algides et verts… »

Rafael Alberti

Que suis-je qui

au milieu de nous, quoi

tas d’inhumains ?

Un ex-voto

qui gouale l’accord des on…

Niala-Loisobleu

18 Janvier 2016

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REFLETS D’ESTRANS 20

2015
NIALA
Acrylique et collage s/toile 80×80

Adresse de mon site officiel : http://www.niala-galeries.com/

 

REFLETS D’ESTRANS 4 / Le Grand A d’Amour mis à flot / Ma Cabane et essuies-je mes poubelles / Mes Mains causent de se taire / Voeux cassés / René Char exprime


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REFLETS D’ESTRANS 4 / Le Grand A d’Amour mis à flot / Ma Cabane et essuies-je mes poubelles / Mes Mains causent de se taire / Voeux cassés / René Char exprime

  • Vois-tu René, celui-ci, fut et est, le porte-drapeau du Grand A. Le nerf, la vertèbre de la colonne qui s’ensuivit. Aujourd’hui premier jour de 2016, plus qu’un signe cette oeuvre est devenue un symbole. Qu’en a fait l’Ange ?

J’aurai du mettre l’air en flacon
peut-être que le sel aurait gardé la chanson de marin
sur l’A de l’embarcadère

A l’encre se tend l’orin
les haubans cliquètent
en suivant des yeux
le tourbillon des mouettes
.
Sur les pavés que la pluie fait briller
des sépias sont restés sous les casiers
qu’en sortira-t-il
un corps mort où le n°5 ?

Voilà le coefficient qui monte
jours de grandes marées annoncés
les estrans remonteront la jupe des vagues
jusqu’au haut des cuisses du rivage

A découvert l’enfoui en faisant surface
dira la vraie couleur du fond
sans l’habillage des mots qui dissimulent la vérité
le silence jauge l’exacte profondeur de l’expression orale

La plage étend tout son corps à la rencontre de l’horizon en question…

Niala-Loisobleu
19 Janvier 2015

  • Alain, voici ma réponse :

FEUILLETS D’ HYPNOS (fragments)

L’intelligence avec l’ange, notre primordial souci. (Ange, ce qui, à l’intérieur de l’homme, tient à l’écart du compromis religieux, la parole du plus haut silence, la
signification qui ne s’évalue pas.
Accordeur de poumons qui dore les grappes vitaminées de l’impossible.
Connaît le sang, ignore le céleste.
Ange : la bougie qui se penche au nord du cœur.)

Vous serez une part de la saveur du fruit.

Amis, la neige attend la neige pour un travail simple et pur, à la limite de l’air et de la terre.

L’acte est vierge même répété.

Le poème est ascension furieuse ; la poésie, le jeu des berges arides.

Si l’homme parfois ne fermait pas souverainement les yeux, il finirait par ne plus voir ce qui vaut d’être regardé.

Notre héritage n’est précédé d’aucun testament.

On ne se bat bien que pour les causes qu’on modèle soi-même et avec lesquelles on se brûle en s’identifiant.

Agir en primitif et prévoir en stratège.

Nous sommes des malades sidéraux incurables auxquels la vie sataniquement donne l’illusion de la santé.
Pourquoi •>
Pour dépenser la vie et railler la santé ?

(Je dois combattre mon penchant pour ce genre de pessimisme atonique, héritage intellectuel…)

René Char

  • Oui René, les yeux je ferme – tous les phares de corps doux en la Lumière ne sont pas parents avec les naufrageurs – les étocs pourraient se montrer qu’ils n’en resteraient pas moins pris en compte. L’Homme qui ne pourrait plus se tromper, outre le fait d’avoir été abusé, serait étranger à la moindre humanité. L’amour est plein de dangers, raison impérieuse de le vouloir vivre. L’Ange, j’en ai fait le Gardien de mon athéisme, il me préserve des fielleuses paroles comme des serments, en n’hésitant pas à me plonger la tête dedans.

Je perds mon oeil

A bon…

Je garde l’autre

Niala-Loisobleu

1er Janvier 2016

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REFLETS D’ESTRANS 4
2015
NIALA
Acrylique s/toile 65×54
Acrylique et Collage s/toile 46×38

Adresse de mon site officiel : http://www.niala-galeries.com/

BLEU VILLAGE


BLEU VILLAGE

Quand les tuiles ont commencé à gémir

comme une oie sauvage, l’évent m’avait déjà averti

de penser que pour tout ce qui migre

la lecture des cartes ne doit pas être dévolue aux  imposteurs

Le sinistre hélas arrive dépassé

D’un ciel sombre les étoiles filent entre les doigts

si on ne repeint le ciel qu’en faussaire

Les maisons troglodytes forent la montagne

pour garer l’étalon du bleu

comme un Louvre ses petits le jour d’invasion

Pris d’une défense passive le soleil se fonce dedans

non je les entendrai pas chialer

L’enfant sauvera la ronde

l’enfant reviendra sur tout chat perché sur des contes in

en sortant de sous les jupes plissées

des terres stériles

l’à-plat d’un ciel sans nuages

Pourvu qu’à son tour il ne soit atteint

de cette démence

de vouloir être un grand…

Niala-Loisobleu

9 Décembre 2015

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BLEU VILLAGE
(Aspect des parenthèses)
2015
NIALA
Acrylique s/toile 46X38
 
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ETRANGES SONT LES VOIES NOCTURNES DE L’HOMME


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ETRANGES SONT LES VOIES NOCTURNES DE L’HOMME

Ce matin me voici à écrire à la mélancolie qui habille un quotidien de tant de circonstances atténuantes, que je la montre pour qu’on sache sa part de vérité. Son juste lamento, sans que je n’ai perdu mes ongles à lacérer le mauvais sort, au nom de ce qui en nous doit vivre au premier rang sans céder à une souffrance indiscutable.

Toi qui a mal je ne t’en aime que davantage. Et moi l’ara-qui-rit, je choisis un des plus noirs oisos qui soient :

Georg Trakl

Poète des lacs sombres, des décadences et des transgressions, Trakl est le poète contemporain le plus dérangeant. Étranges sont ses voies nocturnes, et il reste un étranger pour tous. Maléfique sa poésie, éclatante et perverse son écriture.

« Qui pouvait-il bien être ? » demandera Rilke juste après la mort de Trakl. « Je suis à moitié né, je suis complètement mort », disait lucide Trakl.

Trop de réponses vont tuer la réponse, on peut juste s’approcher un peu de ce poète en éludant sa complexité et son sens du religieux très personnel, Pain et vin, ceux de la religion mais aussi ceux qu’il apportait aux prostituées les soirs d’hiver passent dans son œuvre.

Mais plus encore la neigeuse nuit, est dans ses mots qui sont « une croix de sang dans l’éclat des astres ». Il se voyait comme un pauvre Kaspar Hauser, l’homme sans identité, l’étranger total.

Une poésie noire et glacée

Issue des débris pourrissants de l’Europe austro-hongroise, de la joyeuse apocalypse viennoise, du nihilisme féroce berlinois, une poésie noire et glacée a vu le jour : la poésie expressionniste de langue allemande. Pressentant les bruits terrifiants de la grande « guerre-boucherie » qui s’avance dans les tranchées des têtes, toute une génération de peintres, d’écrivains hurlera avant de disparaître, broyée devant la bêtise coagulée en haine répandue. Il aura retransmis le crépuscule métaphysique de l’Occident.

D’ailleurs « Occident » est l’un de ses plus beaux textes. Il est profondément l’homme du déclin et il n’aura de cesse de décliner.

Trakl est né à Salzbourg le 3 février 1887, il est mort le 3 novembre 1914 à 27 ans.

Il était pharmacien militaire, pour mieux se rapprocher de ses drogues. Sa vision de la boucherie de Grodek, entre le 6 et le 11 septembre 1914, le marqua au tréfonds. Il fera une tentative de suicide pour ne plus voir au fond de lui tous ses corps déchiquetés, ces dormeurs sombres au front fracassé.

Trakl est mort autant d’overdose de cocaïne une nuit de 3 novembre 1914 à l’hôpital psychiatrique de Cracovie que d’overdose du monde en sang. Il demeure, sans doute le plus grand de ces sacrifiés, comme Franz Marc, August Macke, qui surent jusqu’aux bouts des « champs d’horreur » parler de beauté. Nul n’aurait connu sa poésie et son théâtre sans le dévouement de son éditeur Ficker. Et depuis il est le soleil noir de la poésie allemande. En 1925 ses restes sont ramenés en Autriche près d’Innsbruck, pas si loin de vienne qu’il détestait. Une seconde vie commence dans la conscience littéraire européenne. Il devient la voix du malheur dans l’écrin du lyrisme proche de Novalis, avec des formes qui semblent rassurantes, – sonnets, quatrains -, mais qui pervertissent le genre.(Source Esprits Nomades)

Mélancolie

L’âme bleue s’est refermée muette

Dans la fenêtre ouverte tombe la forêt brune

Le silence des bêtes sombres ; dans la profondeur meule le moulin

sur le chemin,, les nuages dévalent,

Ces étrangers dorés. une cohorte de coursiers

jaillit rouge dans le village. Le jardin brun et froid

L’aster tremble de froid, sur la clôture peinte tendrement

l’or des tournesols est déjà presque enfui.

La voix des jeunes filles, la rosée a débordé

dans l’herbe dure et l’étoile blanche et froide.

Au milieu des ombres chères vois la mort peinte

chaque face pleine de larmes et fermée sur elle-même.

Georg Trakl

Je n’ai de mal que d’aimer tant le bonheur passe par la souffrance combattue .

Niala-Loisobleu

13 Novembre 2015

The%20Workshop[1]

https://www.youtube.com/watch?v=qzOmPUu-F_M