Aperception Internet où le perce-bouton de la personnalité inventée du zombie


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Aperception Internet où le perce-bouton de la personnalité inventée du zombie

Il chante, et bien plus, mon rossignol. Sans grincer de la serrure à tout ce qui me fait lanlaire à coups d’histoires à dormir debout à bord de croisières de  bateaux en papier.

Je lis le menti en clair, pourquoi vouloir m’endormir sous le champ opératoire d’une berceuse ? Anesthésiquement votre..

Bien sûr la vérité à ne plus savoir la dire spontanément, ça rend le retour en arrière sur le  mensonge ignoré d’usage. Elle a cette fausseté la vitrine des grands magasins à vouloir faire croire au Père Noël toute l’année. Déjà que d’y adhérer le 25 Décembre entre dans la complicité abusive. Alors disparaître pour reprendre une nouvelle fausse identité ce n’est que poursuivre dans le non-retour d’être.

Niala-Loisobleu – 10 Octobre 2017

 

 

Unite Originairement Synthétique de L’Aperception

 
 NON, je ne suis pas venu pour cela, si c’est ce qui te tourmente. Laisse donc. A quoi bon !

— pas de gestes — nous nous entendons mieux que tu ne penses. C’était pendant que tu dormais à poings fermés que cette idée m’était venue. L’expression est
curieuse — avoue-le

— mais j’ai prise au besoin ailleurs que dans les défauts du langage, et je ne saurais lire à livre ouvert dans de si curieux épanchements nocturnes. Il n’y a rien là
qui puisse te blesser.

Je me suis trouvé, puis perdu dans les couloirs de ce théâtre, comme une aiguille dans une botte de foin.

J’avais rencontré en rêve une femme fort belle. Tu ris déjà, tu crois ne pouvoir supporter une allégorie aussi bouffonne. Pourtant, je suis plus vieux que tu ne
penses.

Une figure de style t’accompagnait quand tu croyais te porter seule à d’aussi coupables extrémités.

J’ai ce pouvoir. Mais une minute encore, et ce sera trop tard. La chance d’une porte entrebâillée sur une lumière, qui claque au moment où on passe devant, très tard,
dans ces couloirs d’hôtel d’une ville inconnue où tout désoriente. Naturellement, on n’entre jamais.

J’ai eu le plaisir de saluer ce matin le poète Francis Jammes, au volant de son cylindre à vapeur.

Tu n’as pas de secrets pour moi. Les serrures que tu poses çà et là sur les portes douteuses par où tu t’évades ? Je suis revenu aussi des coups de tête et des
portes qui claquent sur un circuit monotone, comme des salles de musée où tout ramène à l’issue du fatigant manège de chevaux de bois. Non, je voulais parler seulement
de cette intonation singulière, un peu trop aiguë — tendue si tu veux — que tu prenais à ce week-end de juin dernier pour me raconter ton voyage dans un wagon
excessivement comble. Longtemps, cette note un peu flûtée fit pour moi baisser d’un degré l’intensité du jour, si parfois je la retrouvais dans ces méandres d’une
conversation à bâtons rompus où je l’avoue tu excelles. Des bêtises.

J’ai connu une maison où on servait les petits fours dans des feuilles de roses — mais tout de même, trop, c’est trop.

Ce sont de bien grands mots. Pourtant, en quittant Lucien à la sortie du théâtre, j’ai trouvé ta conduite singulière. La conversation, c’est vrai, s’était mal
engagée ! Lucien est un charmant garçon. A tous points de vue. Mais tu es nerveuse.

J’ai deux grands bœufs dans mon étable. Cela peut surprendre — mais après tout n’a que la valeur d’une simple constatation.

J’ai pensé à Hélène, en lisant le dernier roman de Mauriac. Tu ne trouves pas ? Tous ces chagrins ont beaucoup abrégé la vie de sa mère.

Nous faisons un brin de causette dans les couloirs du métro, quand je descends vider mon seau de toilette.

Non, rien. C’était une idée. Tu vas rire. Mais, comme les adolescents vont dans les musées bien tenus rêver de préférence sur la solution d’un humble problème
technique, — moi je me suis souvent surpris à contempler une statue de Jeanne d’Arc, ou la photographie d’une pêcheuse de crevettes, — captivé toujours au-delà
de toute mesure par l’image absorbante d’une femme prolongée par un étendard.

Julien Gracq

 

TERMES AU METRE


TERMES AU METRE

Savoir, quand aussi bien que mal, la chaleur tait d’un froid établi, c’est devoir changer le temps conjugué pour comprendre et tenter de savoir ce qu’il reste de bonne température du corps humain.

La vague en plein effort,

sentant venir la grève se met à se marée

la lune, dit-elle, ça simplifie pas toujours l’attitude

ça peut la rendre volatile

Ainsi le tableau quand il craie, passe du blanc sur le noir. Les pêcheurs d’éponge pourraient passer pour les plus tolérants si, par manque d’ô, l’outil à effacer qu’elle est ne restait pas inerte de sécheresse. Janus est toujours debout. Et ceux qui savent son existence sont rares. Quant à ceux qui savent qui il est, je préfère tourner la page.

Niala-Loisobleu – 21 Juin 2017

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A PARTIR DE MON JARDIN D’ECRITURE 1


A PARTIR DE MON JARDIN D’ECRITURE

A Catherine et Alain Petit.

Devant le problème que je dois résoudre après m’y être mis sans le vouloir et où mieux ou pire encore selon son ressenti; j’ai agi en voulant éviter ce qui en définitive est arrivé, je me sens appelé à me présenter tel que je suis. Tellement le risque d’être incompris est grand.

Perdu dans un fourbi hétéroclite parfaitement ordonné, où des ficelles, des bouts de bois, quelques morceaux de craie de plusieurs couleurs adaptables aux saisons des humeurs humanoïdes de prétendus êtres de chair, le plus souvent particulièrement chers, j’existe plutôt bien que mal au coeur d’un univers.recréé pour sortir de l’ornière du Monde.

Humaniste dans l’âme, j’ai commencé de bonne heure à militer pour un monde meilleur. La politique , c’est par là qu’on fait ses premières armes, m’a retenu un furieux moment, avant de me faire toucher du doigt son sens unilatéral d’ambition de pouvoir. Et puis il y a eu tous les chemins par lesquels on s’élève, enfin c’est plus souvent ce que l’on en dit, que ce qu’y en découle. La tromperie est omniprésente. Elle vit en tout. Dans l’intention, l’exécution, le déroulement de chaque acte mis en scène.Elle doit sa réussite à l’espoir permanent qui règle le rythme de la vie. Qu’importe la situation, anodine ou très grave, légère ou lourde de conséquences, rocambolesque ment hasardeuse ou stratégiquement organisée, sans effet ou cruelle,individuelle ou enjôleuse de régiment, utile ou absurde, moche ou prétendument jolie, de confession marquée ou d’athéisme déclaré, le fabulateur a toujours sa place pour lancer l’imposture à la une.

Bonjour les dégâts, tout le monde en parle, personne ne fait en sorte de ne pas en être. Le mensonge a le plus souvent la tête de l’espoir.

Dramatique.

Ours patenté, j’ai choisi mon espace illimité dans mon ailleurs.

Je vis qu’en mon Jardin, ignorant tous les mirages vantés par les boutiques de mode. Non asocial, mais absolument pas clubiste de cette société qui pratique la lâcheté à tous les étages en hurlant au charron après elle. Quelle déchéance que cette option de l’abus en tout genre.

Je t’aime pour te tromper, voilà le programme.

J’écris la vie d’un pinceau plongé dans l’encrier des amarres rompues.

J’suis un vieux clochard vivant de ponts toujours ouverts, voilà ce que j’aurais été avant de partir sous un arc-en-ciel, qui n’aura fait que me prêter son landau garni de tous les biens spirituels, et d’un fabuleux trésor d’amour :le sésame donnant accès à l’entrée à ce jardin.

Des odeurs indéfinissables provenant d’assemblages de spartiates et de godillots, un soupçon d’espadrilles, et du rapé de plantes de pieds, en composent l’étrange attraction nasale qui saisit dès l’entrée. Le tout mêlé à des vapeurs de transpirations diverses, que les chevauchées à cru dans les immensités de la déraison, ont marqué d’indélébiles envoûtements.

Qu’il s’agisse de minéral ou de végétal, rien de ce que vous connaissez n’existe ici. Et c’est tout pareil pour l’animal. Une fourmi dans mon coin n’est pas pingre, elle partage le tour de champ avec la cigale.

Si les arbres causent ce n’est pas pour échanger des mots affligeants au bord d’un chemin de commentaires creux, ou pour s’inscrire à un quiz débile où l’animateur à un souffleur dans les oreilles pour avoir la réponse à toutes les questions.

L’eau se lave plusieurs fois par jour, la mer regardant les dents de ses petits rus qu’elle veut nacrées, pour y mettre son corail. Evidement il faut un potager, l’esprit a besoin de se nourrir. Alors à côté des carrés de poésie, quelques plates-bandes de musique, sourient aux raves de sel ri pas râpé Que de fruits pulpeux pendent à la poitrine des cabanes. Les oiseaux déplacent les graines avec l’aide du vent. La complicité étant de mise, chaque partie, même la plus infime, en est vêtue.

C’est ainsi que ce jardin cultive le rêve sans le moindre égard pour l’obsession qui s’acharne, au dehors, à développer ses mauvaises herbes. Entre deux pans damassés, le tant est maintenu ouvert par une embrasse. Fenêtre sur l’infini, le soleil entre la lune au bras. Les étoiles sont amphibies, elles voyagent d’un continent de ciel à une voûte souterraine sur le réseau des vibrations. Verticalement dressée la pyramide de l’amour monte dans le cosmos. Le tôt t’aime ouvre ses yeux vers tous les possibles, ses lèvres envoient leurs baisers en continu.

Le peintre et l’oiseau sont au lit du long fleuve de la vie. En paix ils naviguent. Des cathédrales en proue.

Dans le rien qui s’attache aux promesses, je perçois mieux certaines choses, Tout change autour de moi, je reste attaché à mes valeurs profondes. La vie se fait son film, en épisodes continus, les acteurs s’enfonçant petit à petit dans leur propre comédie. Jusqu’à ne plus s’apercevoir qu’ils ne trompent que leur égo à force de se mordre la queue, dans des enchaînements de projets n’aboutissant à rien, sinon à en trouver un prochain..

Le mal de vivre repose sur l’incapacité à changer de cesser de tricher avec soi-même . C’est un vaste jeu de dupes, où l’infidélité se prépare à toutes les sauces du plat du jour. Se plaindre de son sort en en étant le seul artisan voilà tout le secret de l’histoire des bides.

Demain change tout, me disait encore des années dernières, avant-hier, et hier, une victime de cette société d’aujourd’hui…et avec l’appui du bond dieu…ma foi, tant qu’on y est pourquoi se limiter à un crédo pur et sans tâche.

C’est quand deux mains disait le zèbre dans le canot de sauvetage perdu au milieu du naufrage ?

Niala-Loisobleu – 23 Janvier 2013

Voilà désolé pour cette longueur, sans elle il ne m’aurait pas été possible d’expliquer mon attitude de Samedi soir, où parmi d’autres Catherine et Alain vous m’avez convié à une de ces soirées merveilleuses que nous passons dans notre « Camping Paradis bien à Nous »

J’ai foiré, quand j’ai vu Anne arriver et s’asseoir après alors qu’elle n’était pas invitée. Surtout après le clash qu’elle a provoqué vis à vis de moi. C’est une vieille histoire qui remonte  à 3 ans. Cette fille employée à la mairie est venue un soir diner, accompagné d’une de ses filles et d’un type charmant avec lequel elle sortait à l’époque. Son comportement n’ayant fait que dégénérer, nous ne l’avons plus revu.

Ceci ne concerne que moi.

Je vous présente à tous deux mes excuses les plus sincères.

Vous avez le droit de croire que j’ai eu un comportement  inqualifiable et mal élevé. Mais je n’aurais pu qu’être pire en restant à proximité de cette femme qui après m’avoir ignoré, d’un seul coup venait pour m’embrasser. Je suis incapable de tricher face à l’imposture.

Je regrette pour vous et les autres. Je ne vous en voudrai pas si ma présence vous devenait insupportable.

Niala-Loisobleu – 29 Mai 2017

MOT A MOT 1


Mot à Mot 1


Louange des insoumis

À profusion se lisent aux fenêtres
les appels à la louange des insoumis

Est un signe de connivence
ce qui dans l’effusion s’improvise
Pays où l’irrationnel triomphe
y apparaissent une multitude d’étrangetés

Pour que s’abolissent les poncifs
il a fallu à tout prix un retour de force

Avant longtemps auront disparu
d’une tragédie les vestiges

Albert Ayguesparse

Comme le mort cérébral qu’on refuse de reconnaître mort, le paysage d’un monde qui a peut-être eu une âme, mais…me sourit de toute l’absence de ses dents. Il conviendrait certainement de reconnaître que j’en suis mordu tout seul. En l’absence de la réciproque. Les fruitiers d’un jardin n’ont de fruits que par la greffe de la semence au sillon qui trace au creux de la veine. Sang lui, rien. L’amour, élément vital de toute espèce, est incompatible au mariage pour tous. Marier son coeur à un cliché décharné de vie, c’est vendre son âme au diable. Il y a tout près, bien plus près qu’on ne le  voit, ce qui ne fait pas de bruit, battant d’énergie rentrée. Et dans ce qui ce montre sur une scène constamment ouverte, rien que du factice. Regarde en toi, la lumière ne fait pas clinquant, elle sourd de l’ô, naturelle, comme source vitale cachée. A force de courir d’un bout à l’autre du rien tu apparais comme une imagination sans scrupules, je te laisse à ton inconséquence, toi qui m’as trompé dès le début, tu ne seras pas ma fin. Être bon rime à tort avec con. J’aime le silence qui n’a rien vieilli du vrai malgré les années. Leur manque, leur vide apparent. Ce qui ne se montre pas est ce qui est visiblement intègrement pur.

Niala-Loisobleu – 7 Avril 2017

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PLUS QU’HIER A LA M’AIME HEURE


 

PLUS QU’HIER A LA M’AIME HEURE

Je n’ai volontairement ouvert que mes volets intérieurs, choisissant de laisser ceux de l’extérieur en dehors. Pourquoi me demandes-tu de cette Voix-Toi, de jet mots,   qui me chamboule à chaque fois ? Oh pour plusieurs raisons, qui dans le fond sont la même, te réponds-je.Tu sais les traces des dessous que tu ne portes jamais, se mettent par tout comme un territoire que tu m’as mis en partage. Je suis en brossage dedans, mijotant, à la nage, ta peinture aux doigts où que je sois. Le jour où je, qu’on s’est Nous, l’un des émois qui m’a intensément traversé c’est ton côté animal. Tu sens par les vertus phénoménales du poil laissé librement occuper ses jardins ouvriers. Tes seins ne supportent pas plus que moi d’être tenus en cage comme des serins. C’est d’ailleurs ce que je vois sur la jetée du bout des pores en venant voir les marées. T’es une criée retour petit-bateau. T’as l’écaille rose en corps ruisselante. Les voix qui accompagnent tes diverses apparitions  ne galèrent pas sous le fouet.Elles sont chansons de marin tirant sur les écoutes en carguant la toile. J’tire un bord, tu viens à la gîte, rase-motte le dessalage. Toute façon comme tu dis t’as déjà vu ma quille, question safran t’épices et tiens bon la barre. J’attends pas les printemps pour t’avoir au nid de ma façade mon Hirondelle. Quand me sachant mécréant tu viens m’évangéliser,  en communiant  dans ma bouche ton hostie, c’est qui qui part le premier en encens voluptueux ? Au  bastingage de tes hanches j’crains rien du coup de tabac. Un coup d’sein en pleine tronche ça vous île grand-large. L’étagère du dessus du lit, où tes cris tiennent dans le serre-livre de tes cuisses, reste ma préférence de chevet. Mon cheval aime l’harnais de tes aisselles, ça le balance à paris mutuel. Je ne sortirai de Toi que pour les commissions nécessaires à te manger. Je te bois vert orée mon Amour.

Niala-Loisobleu – 6 Janvier 2017

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Pis…raté, ou comment pas ce gâcher le mot râle


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Pis…raté, ou comment pas se gâcher le mot râle

L’histoire de moi que je viens raconter là est d’un autre. Je vous l’assure et sans aucun doute mieux que les avantages inexistants du prêt que l’arnaqueur proposait après avoir piraté mon compte sur Fesses de Bouc. Un incident bien ordinaire sur c’t’endroit où traîne le pire en gences.

Mais voilà, au monde du jour d’aujourd’hui comme le franchouillard aime à dire, il a de la culture le bougre, c’est d’un banal à mourir. As-t’on besoin de plus de pauvreté, de moins d’honnêteté, d’encore plus affligeant ? S’il-te-plait Bouffi lâche-moi les basses quêtes. On a besoin de rien. En la matière on est en surconsommation. Notre représentation présidentielle est l’exemple du mieux placé. Y a pas photo, t’écoutes Valls et tu denses plus jamais qu’en le roi faits néant apparaît.

Je veux vivre en aimant en corps ça.

Il pleut sur la mer

Il pleut sur la mer et ça sert à rien
Qu’à noyer debout le gardien du phare
Le phare, y a beau temps qu’il a plus d’gardien
Tout est électrique, il peut bien pleuvoir
Aujourd’hui dimanche
Sur la Manche

Il pleut sur la mer, c’est bien inutile
Ca mouille la pluie, c’est du temps perdu
Les mouettes s’ennuient, blotties sous les tuiles
Il tombe des cordes et l’eau s’est pendue
Aux plus hautes branches
De la Manche

Il pleut sur la mer et ça sert à rien
A rien et à rien, mais quoi sert à quoi ?
Les cieux, c’est leur droit d’avoir du chagrin
Des nuages indiens vident leur carquois
C’est l’été comanche
Sur la Manche

Il pleut sur la mer, l’eau, quelle imbécile !
A croire que la mer se pisse dessus
Saborde ses ports, ses cargos, ses îles
T’as l’air d’un moineau sous mon pardessus
D’une corneille blanche
Sur la Manche

Il pleut sur la mer et ça nous ressemble
De l’eau dans de l’eau, c’est nous tout crachés
Et nos yeux fondus au cœur de septembre
Regardent rouler des larmes gâchées
Curieuse avalanche
Sur la Manche

Il pleut sur la mer, c’est con comme la pluie
Peut-être c’est nous qui sommes à l’envers
L’amour a des nœuds plein sa mise en plis
Ca nous fait marrer, il pleut sur la mer
Aujourd’hui dimanche
Sur la Manche

Allain Leprest

Celui-là  d’Allain, il fait l’exception, pareil à Dimey, des êtres d’une telle grandeur d’âme qu’ils ont allés se sublimer au moyen de leur propre destruction. Se foutant en l’air à s’ouvrir à vif jusqu’au sang  que moi j’en hurle autant mais en vivant. Malgré le mal que trop se donnent pour tout démolir. Qu’ils soient foncièrement méchants, simplement maladroits dans leurs propos comme dans leurs actes, sots à bouffer de la bougie, ça change rien à la démolition. On construit la ruine. Vivant au contraire sur le mode létal. J’ai reçu la cathédrale en humanité, j’vais pas renier ma truelle pour me faire mauvais compagnon parce que c’est in d’être que dérision…pôvre de nous.

Quelque soit l’à venir, mains tenant j’lâcherais rien de mon « Je t’aime », j’tiendrais parole d’homme sans cracher ailleurs que sur vos tombes félonnes

Niala-Loisobleu – 11/05/16