Je t’en prie, surtout reste Femme !
A l’écart des asphaltes, je marche dans la moiteur de son ventre de hautes herbes. Un coq sans clocher étiqueté d’une religion, sonne ses seins à toute volée. Elle justifie ma voix contraire aux dires des presses de la Cité. Dans ses hanches pleines, se forme le cortège du mariage adultère où l’Amour a banni les robes blanches à traîne et les redingotes à chapeau haut de forme. Je retiens les fragrances du creux de ses aisselles comme ce que le vent porte au coeur de la forêt pour l’assemblage minéral-végétal marqué des traces animales. Naturel en tout, m’éloigne de faire usage de l’inépuisable arsenal du produit commercial de beauté. La santé des sens passe par leur maintien en bon état de marche. L’Esprit donne au corps ce qu’il possède d’Âme. Le regard plongé dans ce qui n’a pas à se cacher, permet de voir calmement la profondeur de ce qui disparait dans l’excitation sans frein du besoin possessif. Quel merveilleux langage elle m’inspire quand j’écoute son vagin me dire dans le texte pourquoi on la faite Femme. Poésie, voilà tout ce qui fait chez moi la nuance entre L’animal et la bête. La différence n’a pas de prix, elle est ce qui se est de plus entier de Vie.
Niala-Loisobleu – 8 Octobre 2017

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