TRAIN DE PLAISIR
Autour de Pâques quand j’étais gamin on nous purgeait. J’en garde un autre souvenir que le lavage des pieds, faut dire que je sors pas d’une tradition de faux-culs. Ceci m’amène à voir en observant le paysage de cette journée, que le printemps c’est devenu qu’un grand magasin. Le bonheur des dames ? Voilà une question bien libidineuse où autant de pissenlits que de roses se baladent dans un sacré démêloir. Dupin parle de l’herbe des rails. Métaphore puissante qui me traverse au riant express. Dans le compartiment d’une voiture de 1ère, un prince d’Apollinaire, gamahuche une donzelle à la babasse foraine plus poilue que la femme dite à barbe, pendant qu’un homme d’armes lui transperce le fondement de sa lance. Comme quoi d’une purge à l’autre l’espace se déplace dans le même type de véhicule. Seulement dans tout ce qui est censé s’améliorer par l’assainissement, force m’est donné de constater que plus on avance plus on recule. J’en veux pour exemple: les trains de Guillaume face à la SNCF. Ils avaient un charme qui slavait autrement. Mais ça comme dirait Afflelou, c’était avant, que le Président d’une République basée depuis la loi de 1905 sur la laïcité, fasse du gringue à l’église catholique en lui disant qu’on est injuste à son égard et qu’on va voir à modifier ça.
Niala-Loisobleu – 10 Avril 2018

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