
HESITATIONS DE L’OMBRE
VERONIQUE JOYAUX
Ton visage à moi tout offert
à qui sait le lire
quand il n’y a plus d’eau entre nos mains
Ne pas gaspiller la vie
Longer le corps de nos mains avides
comme un aveugle palpe un beau livre.
Véronique Joyaux

HESITATIONS DE L’OMBRE
VERONIQUE JOYAUX
Ton visage à moi tout offert
à qui sait le lire
quand il n’y a plus d’eau entre nos mains
Ne pas gaspiller la vie
Longer le corps de nos mains avides
comme un aveugle palpe un beau livre.
Véronique Joyaux

HAIES VIVES de VERONIQUE JOYAUX
Blonde moiteur hissée jusqu’à l’aube,
cette enfance du jour à l’ourlet des nuages,
je la porte à tes yeux telle un pollen
et ne garde sur mes doigts que son ombre rose.
Déjà l’horizon s’étale comme un songe,
écume aux confins des vagues cramoisies,
Dans la conque de tes gestes je me mets en boule,
le ventre paisible, coquillage échoué.
Pétrie d’algues brunes et de laitance,
je cède à l’heureuse lourdeur du sommeil,
mon corps à ton corps pesamment lié,
en ce lieu de clameur où les mots se sont tus
Véronique Joyaux
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