
ANDANTE
Du soleil parti s’isoler, les parfums d’un adagio dépassé se posent
la hauteur des céramiques dépasse celle des marches qui conduisent aux premiers sons des mains dégantées pour le dialogue des sens
C’est au tour des bois de dispenser le murmure de leur feuillage
un vent léger, rien ne presse, monte aux tempes par l’embrayage des cordes
l’archet, lui inscrit ce frottement du boyau qui court
attache le regard aux oreilles d’un ruban qui conduit aux jarretières de l’entre chien et loup
Le frisson gagne
les doigts se joignent
dans le modéré, l’andante conduit sa musique à la chambre.
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Niala-Loisobleu.
12 Janvier 2024
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