Dans une clarté mesurée
se diaphragme le tracé à suivre
vrais cils de reconnaissance décodés
les globes reposent la canne blanche au rayon luminaires
déployés sur le taire au plus profond de sa fente transe posée
d’obscurs souteneurs de métempsychose déiste laissés en panne sèche
Niala-Loisobleu – 21 Juin 2019
ANGELUS
Dans ses yeux de femme-saule
j’ai noué mes rivières
alors j’ai osier y tresser les corbeilles à nénés, le saut des grenouilles, l’écrevisse du cri quand le moulin pince Narcisse en flagrant-délit. Nous sommes passés de l’autre côté de la serrure. Un train en gare.
Sur la berge un tissu traînait l’écume du cheval.
Niala-Loisobleu – 20 Juin 2019
J’avais dit la pierre
en ne développant pas suffisamment l’herbe
erreur fatale
un soir qu’ayant emporté le plafond de l’Opéra au jardin
elle m’a Verdi le pantalon
je t’avais dit
le printemps s’achève, c’est un fait
mais c’est pas parce l’été arrive qui faut pu être, m’as-tu répondu
mais pas d’souci
as-tu ajouté
l’herbe tâche pas sur la peau
montre-moi comme tu vis Chagall la première fois…
Niala-Loisobleu – 20 Juin 2019
La pierre tisse le point de départ pour aller plus loin
pendant que l’herbe la tient pour choisir
l’oiseau prend des nouvelles…
Niala-Loisobleu – 20 Juin 2019
Assez de rivière dans le creux des mains pour dessécher le désert de leur manière d’appréhender et de vers pour habiller les chemins
prendre la voie sacrée peut se faire
sans que les crécelles indisposent
l’air à gare n’est pas incompatible avec un départ pour les claires.
Niala-Loisobleu – 19/06/19
Le bois flotté des jetées tient le blanc de tes voiles en orangeraie
sur le quai le char à banc transporte l’iode de tes pores aux derniers étangs avant que les canards deviennent solitaires
ta peau laisse dans la boule
la chaleur de ton corps son et lumière
et la glace fond dans mon vers quand je passe entre les barreaux d’un nuage
comme un soleil forge une autre histoire
je te pèle
tu cries
« Pas de quartier »
(Dessin de Paul Delvaux)
Niala-Loisobleu – 22/01/19
En angle
un étrier passe à pied
le bourrelier étrille l’écrin
l’âme du violon
monte du pavé
à son bras la mariée
sur le Livre ils ont dit oui on veut vivre aux draps qui flottent en plein air…
(Illustration Paul Delvaux)
Niala-Loisobleu – 22/01/19
Sans ficelles passe le chanvre au cou de la ballade
ainsi font
trois p’tits tours en passants
et puis
je m’enroule de lin dans l’étoile
pour venir ta vallée
tel le chien qui tire sa pierre au fusil pour entrer dans tes jambes
pas sang qui reste…
(Illustration Paul Delvaux)
Niala-Loisobleu – 16/01/19
Niala-Loisobleu 
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