L’ETREINTE (ETAT AU 15/01/25)


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L’ETREINTE

(ETAT AU 15/01/25)

Ce qui préside au départ de cette nouvelle œuvre

c’est l’ouverture

grand-format (92X73)

Le corps tiré par l’absence quI règne

je dois percer la brèche de cette ligne de front

par ricochet sur la création picturale et son devenir

en s’émancipant du stationnement devenu inadmissible.

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Niala-Loisobleu.

15 Janvier 2025

QUAND L’AURORE PARLE


QUAND L’AURORE PARLE

La nuit est à cette heure, toujours autour

pourtant, ça n’est pas une rêverie

ces couleurs qui viennent me dire bonjour

Le sentiment d’armer cette Énième Période, pousse à passer à l’acte

Comme des seins dépourvus de chirurgie

je sens entre mes mains venir une force que le naturel exhorte à dire

L’oiso qui chante

n’a besoin que de rondeurs charnelles pour envoler de nouveau sa vie, inutile d’accrocher des boules de graisse aux branches

Aller, Petit-Peintre, va au bout de ton idée

l’intuition qui se présente n’est pas dépourvue de corps…

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Niala-Loisobleu.

14 Janvier 2025

LES OISELEURS ET LES CAGES RENVOYÉS AU DIABLE


LES OISELEURS ET LES CAGES

RENVOYÉS AU DIABLE

Délaissant les moulins en donnant de quoi moudre aux meuniers, j’élargis assez la plaine pour y mettre au moins ma forêt

Que ferai-je d’un ordinateur de pompes funèbres, où je ne peux exprimer mon goût de vivre ?

Du clocher de La Bastide d’Armagnac, ma place se retrouve dans suffisamment de lumière pour que j’y vois clair

Exit les déclarations d’amour infidèles

Je repeins avec mes mots fidèles sans que mon âge me contraigne

Quand on a vu comme moi l’infidélité humaine, arpenter les trottoirs sans rougir, la blancheur de l’âme ne peut donner que des zèles aux oiseaux

A deux mains tout se corrige, me voici rendu dans mon territoire grâce au clone du vieux cheval que je fais subir à mon nouvel ordinateur

Carpe diem, quam minimum credula postero…

Niala-Loisobleu.

6 Janvier 2025

D’ÉPOUSAILLES EN COURONNE


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D’ÉPOUSAILLES EN COURONNE

Dans la chambre, tout de suite après le pillage

le globe et sa couronne sont restés sur la console

du réchauffement venu de si loin, que la poussière est toujours en suspens

Dans le bois, on dit que la biche a vu le loup

et que de l’écluse se demande où trouver la rivière

Dans ce barrage d’étroncs, la forêt envoie les motos ramasse-merde sur les orées

il est si faible l’orifice qui navigue dans l’épaisse couche de nuages, que d’aucuns avancent le terme de cyclone

Lundi je sauterai en parachute dans le Gers, j’espère avoir assez de mémoire du temps où je peignais sans confinement. Mais je monterai en altitude, oser reste mon seul espoir

Les noces d’où la couronne provient ne prédisent rien qui puisse être opposable

je me laisserai transporter, en pensant que la mariée est un cerf-volant imprimé des couleurs du tant..

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Niala-Loisobleu.

19 Décembre 2024

PAS DE DEUX


PAS DE DEUX

Laissant la venue de l’Opéra et contournant le Palais Barnier, je laisse le flou artistique jouer sa comédie

pose ma main sur la rampe, pour suivre l’effet que tes pointes produisent sur mon état créatif, la glace a raidi le bout de tes seins, on approche de l’axel

C’est alors que je te demande : que mettre dans la prochaine toile ?

La Madeleine n’est pas loin, mais le rappel du cirque obséquieux de l’ultime concert de Johnny ne m’inspire vraiment pas

-En vole-moi me dis-tu, hold-up my, à mains armées, je veux plus aller à l’école

Le cheval qui n’est jamais loin, s’approche des grandes orgues avant que Notre-Dame devienne un jute-box et attaque une fugue sans laisser de nouvelles

Le Petit-Peintre ne dit rien, il laisse les choses ingérer dans son coeur, le pouls de sa main-gauche bat à la volée, comme la batte qui lave son linge-sale au lavoir.

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Niala-Loisobleu.

4 Décembre 2024

ce seoir, les yeux vers


CE SEOIR, LES YEUX VERS

Je me rappelle, déjà une semaine, ce beau jour

j’en rêve à n’en garder que la véritable histoire pour la peindre

chanson au bleu de trottoir, sans faire la manche au tant de hasard

l’espoir debout sur ses deux jambes, lucide hors de fatigue

pour suivre aussi longtemps qu’il pleuvra sous mon soleil de feu à moi …

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Niala-Loisobleu.

30 Novembre 2024

L’AUTRE LUMIÈRE CELLE QUI NE M’A JAMAIS MENTI


L’AUTRE LUMIÈRE

CELLE QUI NE M’A JAMAIS MENTI

Ce frisson sur les épaules, c’est le soir qui rabote la lumière naturelle, l’heure qui se présente est tournée vers le grenier, dans lequel mon sel me défend contre l’enneigement.

Quelques heures plus tôt en allant dans l’atelier, j’ai pensé à tout cet espoir qui me fait peindre sans s’arrêter à s’apitoyer depuis si longtemps. C’est sûr qu’il m’aveugle en me faisant croire à des sentiments qui n’existent pas. Mais si l’utopie sauve, elle ne doit pas être prise pour ce qu’elle ne peut-être

Ainsi, cet après-midi, le temps dans l’éclat solaire qu’il y avait, m’ a tiré par la barbichette pour montrer ce qui est, sans magouiller la vérité

Je suis un vieux -jeune, sauf des jambes, la libido toujours comme ces pâquerettes qui boutonnent d’un coup le jardin, seulement trop de vaisseaux se sont bouchés pour que le sexe pousse les volets. Et alors t’es gaucher, m’entends-je dire, et hop ça repart manuellement en caresses. Ya pas qu’une bite pour s’amarrer. Sur le pore c’est l’anneau et dans l’estuaire, la branche finit par se trouver. Moralité mon désir d’aimer tient debout – et toc pour mes jambes – Donc je me suis ms à peindre

-Tu connais Chagall, me demande un visiteur passant sans s’arrêter

-Ma foi oui je crois, mais pas qu’avec les yeux

Moins de cinq minutes après je décolle, ce qui bat, saute, vole, nage, crie, sent, ressent, sort rentre dans l’auto-portrait (je suis seul avec qui parler) mémoire, auto-biographie, dans un nouveau tome du Voyage d’un Petit-Peintre

Les jambes allongées, je coche un jour en corps.

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Niala-Loisobleu.

28 Novembre 2024

CASSER LA GLACE ET FRANCHIR LES NEIGES


CASSER LA GLACE

ET

FRANCHIR LES NEIGES

La vie et ses transhumances intestinales s’expriment en flatulences tueuses selon le choix du tireur et de sa cible

Trop d’années m’ont imposé un choix contraire sans pouvoir inverser la musicalité du pet

Les boyaux tordus, il faut repartir à l’assaut, comme me disait mon grand-père en me disant l’horreur de son expérience des tranchées

D’un père qui me donna de quoi passer les allégations mensongères de la main gauche, j’ai pris un pinceau pour épée, et ai monté la tour sans souci du sens de l’escalier

Avoir appris de mon fils Patrice, cette malédiction chrétienne, le jour de mes 91 ans, a éclairé le bien-fondé de la résistance d’une enfance qui ainsi s’est ouvert sa sortie de secours du monde du pouvoir du plus fort

Je suis attaché au symbole, cette découverte aura été mon plus beau cadeau d’anniversaire

Au point que ce matin je vois au-delà des caprices du vent d’une mère abusive, complètement désinhibé du jugement accroché au cul d’un ténia qui se nourrit de vous

je lève donc la main-gauche sans jurer

simplement pour me rendre à l’atelier sans modération pour faire ma toilette avec ce Savon Bleu,

ce Juste qui sait ce dont ma peau a besoin, qui elle aime en dehors des griefs de la distance, fidèle au gabarit de ses seins et à la riche verdeur de son herbe.

.Niala-Loisobleu.

25 Novembre 2024

EN CORPS DE LA MAIN GAUCHE


EN CORPS DE LA MAIN GAUCHE

Il se la chante,

« Ne me quitte pas »

le Petit-Peintre de retour à l’atelier

en attendant qu’un de ses fils arrive

avec sa chérie

fêter sa naissance

Les dents desserrées

pour mordre encore ce fruit avant qu’il ne tombe

A travers la tôle ondulée du temps qui passe

ce qui reste ne se compte pas

T’as d’beaux seins la Vie, c’est tout ce qui conte

alors allons-z’y….

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Niala-Loisobleu.

22 Novembre 2024

LE CHEVAL ET LES CURIES


LE CHEVAL ET LES CURIES

Le vent fouette au point qu’un avis de tempête est à l’ordre du jour sur les sentiers de Haute-Corse clament les G.R.

Agrippées aux rochers de Roccapina, les cigales martèlent leurs crampons pour parer à toutes formes de glissades

Tourné vers ma glace, je vois bien que cela fait plusieurs jours que je n’ai pas peint

Novembre, lui, sait qu’il y est pour quelque chose. Un temps de respiration est toujours nécessaire pour aider à franchir

Franchir quoi, ironise le quotidien, incapable de se sortir de ses attitudes narcissiques

Voilà bien ce qui fait l’occupation principale d’une vie nulle à chier, dit un vieil enseignant ayant aujourd’hui cessé de faire Gardien de Troupeau, les paysans en savent quelque chose

Demain tient tout entier dans aujourd’hui, si je n’ai pas rentré le cheval à l’écurie, c’est en voyant les pendules faire descendre le jour avant l’heur

Plus que quatre jours et je raccouche comme si de rien n’était

Au milieu de tout ce qui s’est passé, la valise est prête à repartir, sans établir de durée du séjour

Et sans changer la réservation de la chambre dans laquelle nous n’avons pas fait que dormir

La vie ne dure que l’espace de son option, ça n’est pas de faire centenaire qui motive, mais d’être toujours l’enfant qui fait du bleu sa seule raison d’être, les cimetières ont toujours eu la porte ouverte

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Niala-Loisobleu.

20 Novembre 2024