La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
A part la tournée du plus grand chapiteau s’installant au gré du paysage parfois changeant, avecses personnages de clowns blancs et Augustes,
Ernesto jamais en reste dans la ménagerie humaine
Au bout du conte passe les trains de nuit qui s’arrêtent sans hasard dans certaines gares où un bagage est sur un banc de la salle d’attente
Il est étonnant de sentir cette parenté de résidence avec la Seine et ce Quai aux Fleurs comme un havre qui protège. Les oiseaux, Prévert a pris garde d’en ouvrir toutes leurs cages et les Beaux-Arts en bons voisins ont redessiné leurs perchoirs à travers le monde
Au départ, dès l’adolescence, la Muse a établi ses quartiers au centre de ma philosophie
dans la Rive Gauche en compagnie de libres-penseurs, autoroute vers l’humanisme qui n’a que l’amour pour concept.
Absolu qui s’est corrigé depuis que Jacqueline est allée jouer avec les anges en se concentrant sur le fond des choses
Le bout se montre 30 ans après la première Immatérialité Bleue
Et mon avenir se détache sans regrets de cette société qui ne se cherche plus, perdue qu’elle est dans sa propre érision
l’idéal étant chose morte
je place le mien à l’abri dans mes villages aux petites maisons blanches, rasséréné par le chemin suivi
Une Muse postée au coeur du bois m’attend
ma Gardienne
source de la fontaine au centre de la grande clairière.
Sorti de la pression présente, deux instruments – mon coeur et mon ventre – jouent en moi, de haut en bas, de gauche à droite, unanimement. La scène se plante comme sortie du sol. Minéral gisement végétal. Pigment indien, crottin de cheval, ossements débarrassés de la table d’un grand fauve. Les serpents ont été rendus à Noé. Il reste tout des temples dans les ruines du temps, sauf les dieux. Ne mettre de confluents qu’en mer. Arrosoir, un homme et une femme restent les fruits originels. Tant d’oiseaux pour des villages blancs nichent leurs couleurs. Sans marchand, des fleurs à la bordure des trottoirs. Pas de vitrines, mais des tréteaux pour des comédiens releveurs d’injustice…
C’est mon rêve
ça n’existe pas dans les propositions de n’importe quel marchand de sommeil
Les seins de Jacqueline sont pas raplatis, ils passent au-dessus des tailles
Quand ça me tire dans le dos de cette façon là, pareil format, je sens une force surhumaine connectée aux fibres de l’amour, m’envahir. Je suis accroché à l’onirisme de mes Maîtres et forgé à un ésotérisme libertaire qui me propulse au sommet de jardins suspendus.
Le réglage de la jambe, l’huilage de la vertébrale et le plein des aumônières séminales devaient avoir franchi la date, en passant hier par le contrôle, certaines mises au point ont éclairci nettement la voie
Grisaille de retour, mais d’ici quelques jours la machine en panne devrait reprendre
C’est sans goût l’impuissance, malgré l’apparence solaire, un temps de réflexion est nécessaire pour que le doux frisson des peaux s’unisse de nouveau au retour de l’envie reconnue commune
Tant de choses refroidissent dans la façon de comprendre, qu’on entend aujourd’hui des femmes mordre l’entre-jambe de l’homme comme une bête qui se viderait de son genre sous l’emprise d’un désir de domination qui brûle de s’inverser
Que le printemps agisse et régule le mouvement
Aujourd’hui s’ouvre avec Patrice et Cécile, le réunion constitutive des JARDINS DE NIALA, en vue de donner un corps au projet de suite
Voilà de quoi augurer le retour normal de la libido.
Cognac m’a rapporté les oeuvres qui étaient exposées dans son Hôtel-de-Ville
Châteaubernard fera de même le lundi 19
Je tire de ces deux importantes expositions une conclusion d’inégalité totale dans leur conduite
J’ignore tout de ce qui s’est passé à Cognac
C’est une réussite dans tous les domaines à Châteaubernard
A partir d’aujourd’hui l’intention de poursuivre ma route, grossit d’autant que je ne veux pas me laisser séduire par le sens actuel donné à la promesse
Je me promets de tenir
Que la Fondation naisse sans que cela soit une condition à la poursuite de mon oeuvre
Je vais donc consacrer ma maison à l’exposition permanente en aménageant et créant une forme nouvelle d’exposition
On trouvera dans l’atelier le Jardin de Niala, des oeuvres qui étaient à la Mairie de Cognac et la majeure partie de celles que j’ai dédié à Jacqueline
Le grand mur qui longe le jardin et monte à la maison, où je travaille désormais, je l’imagine couvert de tableaux
« UNE EXPO FOLLE EN PLEIN DANS MA NATURE »
Cet endroit où vous revoir mes Amis, je vais vous y inviter au Printemps
A très bientôt !!!
Niala-Loisobleu.
16 Février 2024
J’IMAGINE LE GRAND MUR DEVENANT UNE CIMAISE ET LE JARDIN ABOUTISSANT A SON ENSEIGNE AU BONHEUR DE MES JAMBES…
Par sa vision tragique du monde, Char semble moins intéressé par les lendemains qui chantent que par les dangers imminents qui guettent l’humanité. À plusieurs reprises dans sa poésie, il indique qu’entre l’ethos (qui recommande d’arrimer la pensée au réel) et l’utopos (qui s’élabore à l’écart de la réalité du monde), il ne peut surgir qu’une incompatibilité essentielle. Le présent ouvrage se propose de dégager, au cœur même de cette œuvre pessimiste, une invitation à penser l’utopie autrement.
A la veille de clôturer mes expos en cours, René Char m’apporte sans attendre une réponse à certaine Fondation sans nouvelles
AU LONG DES RUES, LES ARBRES RACINERONT MON ETAT D’ESPRIT SANS L’OMBRE D’UN DOUTE
S’il était une foi qui fit beaucoup d’enfants et s’en trouva très heureuse
ce fut bien la mienne, dit le Peintre
en tenant son cheval par la bride cet après-midi du 21 Novembre 2023
La photo qu’avait prise son ami Alberto Muro dans l’Atelier du Duodénaire venait de rejoindre les services municipaux de communication, pour la confection de l’affiche destinée aux sucettes et abri-bus de la double exposition Niala en 2024 à Cognac et Châteaubernard
Le temps tenu à pleines-mains vibre éternellement
les feuilles mortes ça n’existe pas sur le persistant
la forêt humaine s’est étendue sans ravages
elle vient là passer le relais
une idée de poursuite, un besoin d’assurer, le développement du tronc
le train têtant aux traverses du rail, mis en gare avec ses voyageurs de plaisir
d’une longue traversée
Le long fleuve qui boit la mer la bouche ouverte prépare à l’étiage régulé, la boîte de peinture et le chevalet sur le pont de la prochaine aube …
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