La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
vers l’infini bleuté d’un regard, une seconde brève
d’éternité, un temps arrêté et tranquille…
imagine l’onde glacée du torrent, l’embellie
qui nous réjouit les sens, le temps d’un battement de cœur
le temps d’un clignement de paupière, d’une douce torpeur…
pense au vent comme un geste de tendresse
aux champs de blé l’indicible caresse
pense au soleil de nos nuits au mystère des jours
pense à toute cette beauté qui nous entoure
la vie est belle
ton cœur et mon âme elle ensorcelle…
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Yves
«
La vie peut paraître étrange et périlleuse « La vie peut paraître étrange et périlleuse
Elle nous demande tant
Tant de temps
Nous débutons mère parfois
Alors que nous nous voyons femme
Et, au détour d’une voie, il se peut même qu’au-delà des apparences,
De l’être et du paraître, il se peut que l’on se trouve enfin Soi…
En face à face…
Au détour d’événements, qu’ils soient durs, beaux, difficiles ou magiques
Il se peut que l’on se trouve enfin Soi…
Et dans ce miroir des jours après jours, il ne reste rien d’autre, aucune futilité ou vanité…
Nous nous retrouvons face à la seule forme qui compte un tant soit peu :
L’amour…
L’amour qui relie des êtres différents
Différents dans leur vécu, leur quotidien, leurs espérances ou attentes
Différents et semblables tout à la fois parce qu’ils se retrouvent autour d’une personne, autour d’un amour…
Bien sûr, nous pourrions dire qu’il y a néanmoins eu les jours de percoéthylène, ou de quarantaine, les sels marins, les fleurs, les rêves de jardin, ou bien encore celles sur chemisiers…
Bien sûr, nous pourrions également nous souvenir des orages, des nuages de passage, des intempéries… ou surtout des embellies, des éclaircies, des sourires et de toute cette lumière nimbée d’amours humaines…
Mais au-delà de tout ces maux, de tous ces mots, il y a une présence
Un don de vie
Un don d’amour
Il est si difficile parfois de dire les choses les plus simples, les choses les plus naturelles…
Il est si difficile parfois de dire naïvement : Je t’aime…
Alors que l’amour qui nous rassemble est don…
Il n’attend rien, il se laisse aller comme une fleur s’offre au printemps de nos vies…
Aux saisons, aux éléments…
Merci pour tout cela
Merci pour nous avoir permis d’être
De naître
Ou renaître
Merci pour nous avoir laissé la place d’Être…
Face quelquefois à l’incongruité de notre quotidien, il est bon de dire merci
Merci à toi d’être resté et de nous avoir poussé, comme un présent, à devenir Nous-mêmes…
If Yves »
Yves Wauthier
Au sujet de Wauthier Yves
A Propos
Yves Wauthier-Freymann est psychothérapeute, formateur, superviseur, sexologue, spécialisé dans les traumas complexes, les phobies et les troubles de l’attachement. Il s’occupe également de coaching sportif et de Life coaching.
Thérapeute spécialisé en thérapie brève et traitement du stress post-traumatique, il est formateur et superviseur certifié en Energy Psychology (EFT, TAT®, REMAP®, et pratique aussi Matrix reimprinting, TFT,…) qui se rattache aux TCC de 3ème vague en lien avec la BMSA (Bifocal Multi Sensori Activation), praticien en Thérapies Neurologiques (mouvements oculaires tels que l’EMDR, l’IMO ou le TCV REMAP….), praticien et formateur auto-TIPI, Hypnose Ericksonienne et PNL; Il pratique les Ego States Therapy dont il est praticien certifié en Internal Family System. Il est également praticien et superviseur certifié en thérapie provocatrice PET-SET auprès de Steve Wells Ph D et David Lake MD. Il est également sexothérapeute, maître enseignant de Reïki Usui traditionnel et praticien en thérapies énergétiques telles que le Seïki, le Shiatsu…
Publications: 3 recueils de Poésie : Natures chez Edilivres; Compassion chez Edilivres; Sentiments épars pillés en parution chez Edilivres
Yves Wauthier-Freymann est co-auteur des livres
“EFT Tapping et Psychologie énergétique“ (Dangles 2010)
“EFT clinique et protocoles de traitement” (Dangles février 2015)
Dès l’entrée le jasmin montre le dessous de sa pensée en grimpant par dessus le vent
la toilette du jardin l’a rajeuni et dans sa robe courte la pelouse fait ressortir la vigueur du cerisier
L’amandaie montre sa décision de retour participatif aux choses de la vie par le développement d’un harmonieux assemblage refusant de reconnaître les effets du gel
A l’intérieur des branches les décisions se prennent en fonction du mouvement des appels de la nature qui n’a rien à battre du report ou pas de la date des élections régionales
Quand on sera mort les regrets du vivant ne feront rien pour sauver la saveur du fruit du verger qui nous abrite
L’amandier trempe son noyau dans le fût de vieillissement
Mouvement géré par la lune et repris dans l’alambic du soleil à travers la spirale intestinale des sentiments, voilà le transit idéal sorti de l’imagination d’un Facteur Cheval qui émerveille un fond que d’aucuns attristent par bêtise
Aimer par-dessus tout, il en reste toujours quelque chose. Je m’inscris à ma part de culture par l’étoile à peindre.
L’amphithéâtre de la plaine offre ses gradins aux caresses du temps
plongées en rivières portées par le courant aux abords estuaires sur un large envol
Des hachures dans le script déposent l’interrompu d’un début d’histoire tombant sans bruits dans la boîte à chaussures
les paysages se disputent la primeur des personnes qu’ils y gardent
flou d’une netteté marquée au frontispice de ceux qui ont détaché leur édifice
Le parfum de femme tient à l’herbe qu’elle déplace en m’aime tant qu’elle, plus jeune rien n’en séparait, elles respectaient avec jalousie le gazon qui les distinguait
Maintenant la trace en courant en pointillé égare la truffe du chien la plus affûtée, d’autant plus que le synthétique de poitrine est comparable à l’élevage de la truite, une forme qui a perdu tout sauvage de pêche à la main
Depuis l’amorce de changement plus marquée par la pandémie, où chaque jour est une suite de mots – disant plus et se rattrapant en moins à peine ont-ils été prononcés – force est de se voir imposer une diète généralisée. Tout ferme au point d’être taxé d’amour qui rentre sans avoir de case où cocher dans une forme dérogatoire
Mon ami Paul qu’ont-ils fait de ta Virginie ?
Le printemps est là, je pousse de partout, et j’ai peur de glisser, le perron est tellement couvert de mousse, à voir la souffrance des petites marguerites
le chien manque d’entrain il boude la précipitation matinale en fuyant l’apporte du jardin.
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