Catégorie : Michel Sardou
OSSIP MANDELSTAM: UN POEME D’AMOUR

OSSIP MANDELSTAM
UN POEME D’AMOUR
Il est des femmes parentes du sol humide,
Et chacun de leurs pas est comme un grand sanglot :
Escorter les défunts, et ceux qui ressuscitent,
Les accueillir les premières — tel est leur lot.
C’est un crime d’en exiger de la tendresse,
Mais à l’envie de les quitter nul ne succombe.
Ange aujourd’hui, demain ver de la tombe,
Et puis après-demain, simple trace qu’on laisse…
Le pas qui nous porte sera hors de portée.
Immortelles les fleurs. Le ciel demeure entier.
Et ce qui adviendra n’est rien qu’une promesse.
Ossip Mandelstam
4 mai 1937
COMME AVANT – MICHEL SARDOU

COMME AVANT – MICHEL SARDOU
Souvent tu croiras que le ciel n’est noir que pour toi
Et je te montrerai que la pluie tombe aussi sur moi
Souvent tu croiras que le temps s’arrête le soir
Et je te montrerai que la nuit peut être un départ
Et moi dans le miroir de tes rêves d’enfant, je me revois comme avant
Une étoile d’amour dans tes yeux d’océan, je me revois comme avant
Et toutes les blessures que la vie m’a laissé, à quoi je te promet, je ne les montrerai jamais
Pour qu’éternellement dans ton regard d’enfant, je me revois comme avant
Souvent tu croiras que la fin est au bout de ta rue
Et je te montrerai qu’une impasse devient une issue
Souvent tu croiras que les yeux ne font que les larmes
Et je te montrerai qu’un regard est plus fort qu’une arme
Et moi dans le miroir de tes rêves d’enfant, je me revois comme avant
Une étoile d’amour dans tes yeux d’océan, je me revois comme avant
Et toutes les blessures que la vie m’a laissé, à quoi je te promet, je ne les montrerai jamais
Pour qu’éternellement dans ton regard d’enfant, je me revois comme avant (je me revois comme avant)
Et moi dans le miroir de tes rêves d’enfant, je me revois comme avant
Une étoile d’amour dans tes yeux d’océan, je me revois comme avant
Et toutes les blessures que la vie m’a laissé, à quoi je te promet, je ne les montrerai jamais
Pour qu’éternellement dans ton regard d’enfant
Pour qu’éternellement dans ton regard d’enfant
Pour qu’éternellement dans ton regard d’enfant, je me revois comme avant.
Michel Sardou
ESPERER

ESPERER
Dans l’élan, sauter l’amer comme on dément ce qui est imposé pour choisir sa plage
c’est lucide
de petites-maisons-blanches en rues noires tu passes à l’air-libre sans t’arrêter aux vitrines de la mode exécrable
Sans cravate une chemise à fleurs se marie bien avec un papillon uni
Mon chevalet galope à les toiles sans impossible
Bien sûr ça refait pas le monde, mais ça modifie la couleur triste que la vie met pour s’habiller.
Niala-Loisobleu – 14 Septembre 2022
LA VIE, LA MORT, ETC.. – MICHEL SARDOU

La Vie, la mort, etc… – Michel Sardou
Combien de disparus qui n’ont pas disparu
Qui sont allés ailleurs
Combien d’hommes qui s’en vont
Parce qu’un mot à la con
Leur a brisé le cœur
Combien s’en sont allés, où vont les évadés
Chercher un guérisseur
Combien d’hommes qui reviennent
Parce que la femme qu’ils aiment
Est toujours la leur
La vie, la mort,
On entre, on sort, c’est tout
On veille, on dort,
On aime un corps, on y prend goût
On aime encore,
Encore plus fort, encore plus fou
Et puis après la guerre, la paix
C’est tout
Combien j’en ai compté qui se sont égarés
Parce qu’ils étaient perdus
Dans les recoins des villes, j’en ai vu des fragiles
Qui dormaient dans la rue
Et combien qui s’en foutent, qui ont laissé leurs doutes
Sous un carré de fleurs
Combien d’hommes qui reviennent
Parce que la femme qu’ils aiment
Est toujours la leur
La vie, la mort,
On entre, on sort, c’est tout
On veille, on dort,
On aime un corps, on y prend goût
On aime encore,
Encore plus fort, encore plus fou
Et puis après la guerre, la paix
C’est tout
La vie, la mort,
On entre, on sort, c’est tout
On choisit pas,
Ça vient comme ça
On est choisi, c’est tout
On fait ce qu’on doit
Avec ce qu’on a
On est en vie c’est tout
On aime encore,
Encore plus fort, encore plus fou
Et puis après la guerre, la paix
C’est tout
Et puis après, personne ne sait
Où ça conduit
Et on s’en fout
Source : LyricFind
Paroliers : Michel Sardou
Où s’en vont les étoiles ? – Michel Sardou
Où s’en vont les étoiles ?
Michel Sardou
Dans le regard de l’enfance
Qui peut prévoir si l’enfant
Ira dans tel ou tel sens
Choisira la prudence
Ou les chemins brûlants
On vit parmi les mystères
Les points d’interrogation
Est-ce que l’on est sur la Terre
Absurdes et solitaires
Ou peut être en mission
Qu’est-ce que dit la cigale au crépuscule?
Est-ce que les arbres ont mal quand ils brûlent?
Qu’est-ce que le vent cherche à chanter?
Est-ce que derrière le voile
Brille un brin de vérité
Quand le jour s’est levé
Où s’en vont les étoiles?
Qui m’a permis de te trouver?
Comme on découvre le Graal
Qui m’a offert ta clarté
Quand le jour s’est levé
Où s’en vont les étoiles?
Est-ce que les choses pleurent quand on s’éloigne?
Est-ce que la rose a peur quand elle fane?
Dans les échos du silence
De temps en temps, on entend
Le chant des dernières chances
Les jeux perdus d’avance
Qu’on va jouer pourtant
Tout au bout de ce rêve à qui perd gagne
Peut-on gagner l’ultime campagne?
Qu’est-ce que le vent cherche à chanter?
Est-ce que derrière le voile
Brille un brin de vérité
Quand le jour s’est levé
Où s’en vont les étoiles?
À l’heure où il faudra partir
Vers la lumière intégrale
Est-ce que l’on pourra se dire
Mourir n’est pas finir
Juste changer d’étoile
Est-ce qu’un bonheur qui dure est un scandale?
Est-ce que c’est dur de changer d’étoile?
Qu’est-ce que le vent cherche à chanter?
Est-ce que derrière le voile
Brille un brin de vérité
Quand le jour s’est levé
Où s’en vont les étoiles?
À l’heure où il faudra partir
Vers la lumière intégrale
Est-ce que l’on pourra se dire
Mourir n’est pas finir
Juste changer d’étoile
LA BOUTURE

LA BOUTURE
Incendies , inondations, débordements climatiques de la terre qui craque. Le glacier va remonter l’océan pour rayer les paillotes construites parmi les infractions de l’homme
Dans le balancement du hamac de mes souvenirs passe un petit-navire qui avait des jambes, chantait ma mer pour m’endormir et me laisser pénétrer mon rêve
C’était quand ce conte à rebours ?
Tout près d’ici, l’énergie déployée pour détruire la nature à les moyens de faire parler le mal
Egon d’un trait affûté, a joint ton corps au mien pour l’à venir
Cette image que mon idée garde pourrait passer pour un entêtement argentique maintenant qu’avec le numérique, l’artificiel se croît intelligent. Tant pis, je reste au sentiment qu’un gros sein naturel nourrit mieux la vie qu’un greffon synthétique
La peau de soie contre l’autre qui rit dans l’herbe haute de l’estuaire, c’est le France qui traverse en chantant du Havre à l’autre côté de l’Atlantique jusqu’aux aisselles fournies d’un rêve américain
Plus que mettre tout en ordre pour finir de rendre l’Atelier opérationnel dans sa version 2021…on voit déjà la grande bleue remontée en Seine, de mon Paname aux rivages des ÎLES ETAIENT UNE FOI
Avec la nudité plaine de femme en figure de proue.
Niala-Loisobleu – 11 Août 2021
SOLEIL OUTRE MER

SOLEIL OUTRE MER
Entre bruit d’eau et vent debout le rocher sort la tête
pour s’offrir aux embruns plus loin que le nombril
Le repas tire à sa faim
le jeu des oiseaux-marins
Ma Mie
sortons un peu plus loin que le ballet du phare atteint
Ils suivront leur chemin d’un bord à l’autre de leurs rives
Laisse ta robe ici j’emporte pas mon chapeau, là où je tant vole on en aura pas besoin c’est pas malsain de dogme, l’ostensoir de tes seins dégage du brouillard, puis à la baie des anges marri na est absent
C’est Mon Echo et son rocher qui rallient
où l’aqua rit home marche sans palais dans la trace du Grand Fauve.
Niala-Loisobleu – 18 Juillet 2021
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