« PARADE »- NIALA 2025 – HUILE S/TOILE 81X65


« PARADE »

NIALA 2025

HUILE S/TOILE 81X65

Dans ce jeu de nains qui claque d’un mal aux doigts

qu’aurai-je été sinon qu’un des pans teints du refus de céder

Les cuivres en sortant des cuisines

gardent ce qu’en faisait de beau mon père

sans s’attarder aux casseroles

J’ai dans le crottin de mon cheval

une forme d’espoir qui défie les fleurs artificielles

sans aucun doute, né d’un point de vue idéaliste

mais tant qu’à mourir, Il vaut mieux passer la partie à vivre

du mieux qui bleuit l’impossible !

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Niala-Loisobleu.

11 Février 2025

DU FOND DE MES POCHES


DU FOND DE MES POCHES

Cette Seine serait capable à elle-seule, de remplir des pages entières de vie trépidante. A tel point je me trouve coi face à ces jours vides qui se font passer pour des évènements marquants sur les réseaux sociaux bredouilleurs. Obligé de me fouiller pour ne pas végéter dans le faux-semblant du n’importe quoi. Les gens ont perdu jusqu’au minimum de l’instruction avec des bâtonnets

J’ai mis en route un nouveau site pour donner à mon fils Patrice, une idée de ma peinture des années où, séparés par leur mère. il n’avait pas d’idée vraie de ce que je pouvais être.

https://www.galerie-com.com/artiste/a-niala/33747/

Je dois dire que cette ablation totale a été sans que je le sache en ces années-là , une formation magistrale pour apprendre à vivre beaucoup plus loin. Jusqu’au néant général qui sévit à présent.

Étant donné que je ne suis autorisé qu’à ajouter 3 oeuvres par jour, ça va demander un sacré temps vu ce que j’ai peint depuis cinquante ans passés…

Mais pour lui, c’est le seul moyen de trouver quoi faire de mes tableaux quand je serais parti rejoindre les oiseaux. Cela lui permettra de montrer à ses deux frères un endroit pour choisir. Sans exclure le grand nombre de petits-enfants qu’ils m’ont laissé

Le legs important que j’avais prévu de faire à la Ville de Cognac, ayant avorté contre mon gré

Entre le besoin de continuer à peindre et ce vide-poches, je me réjouis d’avoir du soleil en vue dans la glaciation du paysage qu’on nous impose et que je refuse.

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Niala-Loisobleu.

25 Janvier 2025

CASSER LA GLACE ET FRANCHIR LES NEIGES


CASSER LA GLACE

ET

FRANCHIR LES NEIGES

La vie et ses transhumances intestinales s’expriment en flatulences tueuses selon le choix du tireur et de sa cible

Trop d’années m’ont imposé un choix contraire sans pouvoir inverser la musicalité du pet

Les boyaux tordus, il faut repartir à l’assaut, comme me disait mon grand-père en me disant l’horreur de son expérience des tranchées

D’un père qui me donna de quoi passer les allégations mensongères de la main gauche, j’ai pris un pinceau pour épée, et ai monté la tour sans souci du sens de l’escalier

Avoir appris de mon fils Patrice, cette malédiction chrétienne, le jour de mes 91 ans, a éclairé le bien-fondé de la résistance d’une enfance qui ainsi s’est ouvert sa sortie de secours du monde du pouvoir du plus fort

Je suis attaché au symbole, cette découverte aura été mon plus beau cadeau d’anniversaire

Au point que ce matin je vois au-delà des caprices du vent d’une mère abusive, complètement désinhibé du jugement accroché au cul d’un ténia qui se nourrit de vous

je lève donc la main-gauche sans jurer

simplement pour me rendre à l’atelier sans modération pour faire ma toilette avec ce Savon Bleu,

ce Juste qui sait ce dont ma peau a besoin, qui elle aime en dehors des griefs de la distance, fidèle au gabarit de ses seins et à la riche verdeur de son herbe.

.Niala-Loisobleu.

25 Novembre 2024

ÉVEIL DE TRÉPAS


EVEIL DE TREPAS

Conduit par une émotion significative, je suis enté au coeur d’un rêve bouleversant durant un sommeil de jour

Des ocres qui glissent de la montagne, les bleus sont devenus sanguins dans le potager derrière la maison dans laquelle je me suis très longuement endormi dans des fragrances de garrigue

Quelques oignons, du laurier et du thym, des herbes de Provence, de la sauge, du sel et plus de poivre pour aromatiser cette sensation de mort

du gibier a du courir la meute dans son rêve érotique qui voyage d’un état à l’autre

Aux cactus l’âne se frotte à la figue sans barbarie

Les hottes entre les rangs de vigne, taillent les pampres à la main

Tôt ce matin les vierges ont pris le car de ramassage scolaire

Alors je me suis réveillé sans surprise d’être toujours là, conscient que ce n’était pas le cas pour tout le monde

Ce tableau étant l’intermédiaire d’un remaniement d’intimité.

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Niala-Loisobleu.

18 Octobre 2024

« LE PEINTRE ET LA MUSE » – NIALA 9/10/24 – ACRYLIQUE 116X89


« LE PEINTRE ET LA MUSE »

NIALA 9/10/24

ACRYLIQUE 116X89


Versé dans le chahut destructeur

d’une tornade à une tempête

qui de l’insoumis à la pute se vautrent dans la roulure d’une enseigne républicaine

j’ai résolu ce dernier témoignage avec ma vision innocemment sereine

Les équinoxes cèdent la place à Niña comme on tend son cul à l’encan

Pourquoi vois-je dans le vol des cendres cette Femme-Phénix mettre ses seins à couvert des branches de l’Arbre-de-Vie ?

Suis trop mécréant pour croire au Messie

mais ce que les Hommes ont trouvé pour n’avoir plus jamais peur c’est l’amour

Celui qui fût l’inspirateur des peintures rupestres des cavernes

la Beauté sans mentir

cette force qui n’entend pas céder à l’impuissance actuelle

Ma Muse, au soleil et sous la lune nulle ombre n’a réussi à t’effacer.

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Niala-Loisobleu.

9 Octobre 2024

IL NE FAUT PAS QUE LA RONDE NUISE


IL NE FAUT PAS QUE LA RONDE NUISE

Inutile de le cacher

je sais que je suis à l’heure

où la camarde fait ses courses

mais que le temps fasse les choses dans l’ordre

sans oublier de faire respecter la liste de mes dernières volontés

en corrigeant l’erreur commise en début d’année sans que j’y sois pour quelque chose

avant que soit dispersé ce qui revient de droit à Cognac.

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Niala-Loisobleu.

2 Octobre 2024

« UN MATIN MORGAN » – NIALA 01/10/24 – ACRYLIQUE S/TOILE 55X46


« UN MATIN MORGAN »

NIALA 01/10/24

ACRYLIQUE S/TOILE 55X46

Jour de pluie

mes chevaux sortent en plein soleil

c’est l’anniversaire de Morgan

le matin chasse le creux de l’ombre

Mes chevaux. Ils traversent les coteaux d’une vigne à l’autre porter un baiser à l’estuaire

pour que j’alambique mon état cognaçais afin de laisser un peu de cuvée du Petit-Peintre

heureux d’avoir trouvé là le motif qui m’a fait partir de Paris

Le vent disperse, le coeur rassemble

Morgan je te le donne

que le caillou qui édifie ramène les Tours à l’échafaudage.

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Niala-Loisobleu.

1er Octobre 2024

CHAQUE IMPRESSION EST À SAISIR


CHAQUE IMPRESSION EST À SAISIR

A l’approche de ma révolution solaire

un oiseau calé sur l’épaule

il me semble que je traverse les miroirs

Je n’ai plus que peindre à mon âge

et le dessin dans son message pourrait venir occuper la toile

Représentation vivante qui partit de la table d’orientation du rivage

il y aura bientôt 91 ans

et garde sa lunette sur la jonction de l’Homme et de la Femme

comme un village blanc à flanc de montagne

avec un cheval saluant à l’entrée en piste pour ma parade

Je crois davantage au trait

celui du burin bleu

dans le flou fumeux qui cerne jusqu’à la ligne d’horizon.

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Niala-Loisobleu.

29 Septembre 2024

« HALTE LÀ ! » – NIALA 27/09/24- ACRYLIQUE S/TOILE 73X60


« HALTE LÀ ! »

NIALA 27/09/24

ACRYLIQUE S/TOILE 73X60

Au pied du murmure des vagues

là où l’herbe parfume le ventre

le Petit-Peintre a réunit de quoi faire Halte

quelques chardonnerets diserts en couleurs

cet estuaire et ses huîtres

l’Île

assez de pilotis sur le marais pour joindre une cabane

Résolu la question de la couleur

il est prêt l’artiste quand viendra l’heure

à mettre ses cendres aux courses buissonnières

au rendez-vous de la sérénité éternelle

en rejoignant celles qui sont parties devant.

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Niala-Loisobleu.

27 Septembre 2024

DÉSORMAIS CHACUNE DE MES MINUTES VISIONNE L’INSTANT DANS UNE AUTRE ETERNITE


DÉSORMAIS

CHACUNE DE MES MINUTES

VISIONNE L’INSTANT

DANS UNE AUTRE ÉTERNITÉ

La métamorphose est totale

ma vision ne peut plus rester assise

elle marche comme pour rester au coeur du mouvement du nouveau concept

je suis différemment vivant dans un cycle sorti du système métrique conventionnel

C’est hors de l’inquiétude de mourir que le temps s’est affranchi des trémails plongés dans les aux sombres des abysses

Il nage

comme le plaisir ressenti quand on laisse son corps s’immerger

Etrange et puissante

sensation où l’âge devenu libre ne lutte pas présomptueusement dans le boulier pour se prouver des preuves puériles

Que deviens-je ?
Vis-je en corps en absence de projet ?

Ô oui !

Je peins et rien d’autre, advienne que pourra de mon oeuvre, je laisse les histoires de famille dénuées de couleur s’appauvrir dans le néant pour partager cette richesse de coeur sans peur d’un affligeant devenir

Aux femmes dont les seins vibrent, un chat et une rose attachés, voilà tout ce que je donne sans compter. dans une poésie libertaire que le plafond ne rapetisse pas

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Niala-Loisobleu.

25 Septembre 2024