MA, INDIA SONG-MOI
La butée des étoiles crevant les murs de pénombre, soupiraille
Mékong, Mékong d’ailes t’as
Les bambouseraies sont si épaisses que tu sièges au rotin de mon jardin
Une pluie d’échassiers blancs sur l’eau boueuse d’un souterrain clandestin
Sur l’estrade des voix enfantines portent costume autour de leurs pupitres – blancs encriers retenant les mots-bleus – reste-t-il un cheval pour détrôner les buffles du labour au mi-mollet des rizières
Dans l’orientale promenade asiatique qui fument encens, tes cuisses de printemps s’ouvrent en file amant sur le citron vert incisé de tes yeux chocolat, dessein lourd du lit et trois. Un mari choisi vouloir. Elles disparaissent dans les tunnels les années illusoires. L’âge pose enfin l’origine de sa naissance en année 50
Me voici sur la Rive-Gauche, Seine épique, des cavaliers sont en route pour le Graal, j’ai ton écharpe autour des reins. Les torches d’un donjon sortent de la cheminée monumentale. Toujours de veille, tu grattes l’espoir qui se regarde du haut des remparts
India Song
Langoureux ton corps devenu liane glisse aux roulés-boulés
de nos états érotiques
Femme
Que je peins
Dans ta lettre-or-née
En pages sur tous les murs
Comme je t’aime…
Niala-Loisobleu – 28/04/19
https://www.youtube.com/watch?v=5Hq0gIkRUYU
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