HUMIDES PÂQUES
Sur la grande conche devant le boulevard Garnier, tamaris et fervents se confondent dans la rincée pénitente. Je pense à toi Carole, en me disant que tu ne reviendras pas du Zoo de la Palmyre, plus bronzée qu’avant. Pour le soleil ce jour est on ne peut plus chocolat. Mais la vie t’a appris qu’on ne fait qu’avec. Je sors quand même mon cheval sur le front de mer, sacré chantier.
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Niala-Loisobleu.
20 Avril 2025
CHARNELLE MAIN-GAUCHE
Suis mon papillon dans ses spirales,
et mes seins dans leurs tours de la fortune
J’ai envie que tu me dessines
en rosace
au coeur de mes tours et chemins de ronde.
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Niala-Loisobleu.
19 Avril 2015
PARVENU AU QUAI DU DÉPART
En soulevant les tissus des collines, arrivent d’autres orées que celles qui resteront sur les cintres du vestiaire. Tandis que la pluie se goinfre, je cogne des doigts du côté troglodyte où la jardinière répand l’animale odeur du voyage en d’exotiques tables des matières. Tu as changé le son de ta voie. Je te suis à l’amble…
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Niala-Loisobleu.
19 Avril 2025
« ÊTRE ET VOLER ! »
NIALA 2025
ACRYLIQUE S/TOILE 92X6
Souviens-toi de nos traversées, et puisque voilà Pâques, prends au plus profond de ta matrice, cette image qui symbolise mon profond désir de voir notre vie se rétablir. Le soleil dilate au coeur de ta forêt. Je me tiens présent dans chaque instant de temps qui reste. Le pinceau et la main-gauche au jeu de paume. Fier, d’avoir pu finir la toile en gardant ma condition de mécréant intacte. Et debout, sans la chaise à roulettes de ma dernière expo…
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Niala-Loisobleu.
18 Avril 2025
« LE LIT DU FLEUVE »
NIALA 2025
ACRYLIQUE S/TOILE 80X80
La forge était percée rien ne parvenait à l’enclume
restait ce bouche-à-bouche
qu’on appelle cunnilingus
Pour un dimanche ce fut un beau dimanche
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Niala-Loisobleu.
13 Avril 2025
RECONQUÊTE
L’air de retour dans mes poumons dissipe la laitance d’un dimanche brumeux
Je ne me demande pas comment je peux voir tant de couleur
Ce qui fleurit en moi n’est qu’un retour à l’absolu de la vie
Un cheval passe tirant le bord de mer en ramassage d’algues
Je ne suis pas prêt à sortir
peindre pour moi, c’est dire ce devoir d’ enfanter
Qu’importe à qui iront mes délires floraux, j’en resterais le père.
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Niala-Loisobleu.
13 Avril 2025
« LA MER ET RIEN D’AUTRE,
QUE JE RESPIRE… »
NIALA 2025
ACRYLIQUE S/TOILE 92X65
L’étal se voit si loin que la barque se sent reposée
De t’être frottée le bas-ventre à mon nez fait merveille
à côté de la bouteille d’oxygène
les oiseaux remettent à flot
Une galère en prenant l’eau
abandonnera toute idée de savoir faire l’amour…
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Niala-Loisobleu.
11 Avril 2005
« LES AMOUREUX DE LA CHAUME ET LE FEU »
(TABLEAU EN COURS LE 06/04/25)
La pierre resserre le dernier asile du Petit-Peintre. Vieux choix qui se met à disposition du soleil printanier qui se tricote actuellement. Au stade où l’oubli règne, c’est une métamorphose réconfortante de savoir que les flammes laisseront les cendres choisir un tremplin toujours ouvert dans le lieu de suite. La respiration qui reste, aidée par la machine, est libre de choisir la position qui lui plaît pour continuer à faire l’amour.
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Niala-Loisobleu.
6 Avril 2025
ME VOICI ENFIN A L’ÉCART
Le soleil poussant plus loin la recherche de ton pore, me voici virant de bord en remarquant la présence d’oiseaux. De l’aquarelle mise en tes eaux, je sens le début de l’ombilic revenir en place. Se sentir à l’écart recentre vers ce qui justifie la conduite qu’on a suivi de bout en bout. N’en déplaise à des filles incapables de faire la différence entre l’ingratitude et la chance d’avoir été reconnues.
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Niala-Loisobleu.
5 Avril 2025
MATIN D’UN DORMEUR
SAISI DE LA MAIN DE COCTEAU
Laissant son vaisseau de pierre parcourir les carrières de lumière des Baux-de-Provence, ce marin passe son cap, ignorant les vagues scélérates qui cousent tout de travers. Je me réveille avec le tube de l’oxygène pour tenir la gîte navigable. Des idées propres à ma personnalité en tirant d’eau…
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Niala-Loisobleu.
5 Avril 2025
Niala-Loisobleu 
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