ROCADE EN CAMPAGNE


ROCADE EN CAMPAGNE

Au bout des vignes, des peupleraies indiquent la nature des planches, pendant qu’un trop-d’eau cherche la since pour un répit jusqu’à l’autre côté du cloaque. Avant que la barque ne devienne trop lourde, un deal s’entame avec le désert

Sous le cintre, l’arcade laisse son rêve butiner la place

Quelque traits disent au passant qu’un clocher outre le guet ça protégeait des guerres de religion. Et une pensée pour la palombe remonte en cabane vérifier le contenu de la bouteille

Belle des chants, je te trousse et te promène dans mon cartable durant les courses buissonnières. Le carnet de croquis disposé à dialoguer sur l’état des lieux pendant que le vent souffle

Quand les fraises de ta poitrine sortent pour la corbeille de mes mains, durant un certain temps, je trouve le sucre qui n’appelle pas l’insuline au secours.

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Niala-Loisobleu.

4 Janvier 2025

« LA RENTRÉE » – EMERGENCE BLEUE 6 – NIALA 27/08/24 ACRYLIQUE S/TOILE 65X54


« LA RENTRÉE »

ÉMERGENCE BLEUE 6

NIALA 27/08/24

ACRYLIQUE S/TOILE 65X54

Dans ma comptée des galets, j’écarte les méduses et rassemble assez d’écume

pour satisfaire l’appétit des calendes

pris sur l’île, l’oiseau tire en avant

le suc d’une poitrine-nourrice au prénom de Marthe

sur l’indifférence incontrôlée de la dérision aux seins plats

Cette rentée fait abstraction des affaires politiques, la bande à Mélenchon, forme de reptile venimeux , bouffant les paumes sans jouer à autre chose qu’au con

On ne sortira de la crise qu’en copulant selon la loi de la Nature

toute forme d’addiction ne menant qu’au trafic des genres, non pas émasculés du sexe, mais de droit de suite par autocratie

La Rentrée pour moi est à prendre en tout à l’exclusion de l’école et par la

GRANDE PORTE

le cheval d’art son sauté, sans mots des rations dans l’Haras National.

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Niala-Loisobleu.

27 Août 2024

CE QU’IL RESTE DE CETTE EPOQUE


CE QU’IL RESTE DE CETTE EPOQUE

LOVE MARINE A BARBARA (REPRISE)

Merde à Vauban
Bourcefranc
Passe de l’Aiguillon
A ô l’héron !

Ainsi chantait l’impertinent oiso en sautillant d’une cabane verte à un sourire rose, salant beurre et sardine en trempette dans le bol d’air

– J’ai le jaune à cale et hop sous marine étale

T’aurais vu la tronche de la balise qui l’avait bosselé la veille que tu aurais dit avec lui, bien mal à qui profite de la marée pleine pour miner le chenal. Un vieux proverbe qu’on se dit encore dans les cabanes retirées des marais de légendes.

Les genêts sont demeurés aux landes, ouais, je sais ça fait dame de campagnie.

Bof à chacun son moulin, comme disait Cervantès de la Mancha qui aurait aimé visiter l’Iroise en bateau plutôt qu’en Rossinante. Moi j’dis plutôt comme un chien pote ami, à chacun son destin. Si tu te le prends pas à deux mains, compte pas sur ce qui a filé hier. C’est la stase que j’préfère comme chantait Thermophile un hydro qui carbure toujours mal en temps de crise

Le  vert canal, m-doux mi-sel, vanne la bourriche en panneau de brandes. J’ai du tamaris à côté de mes vases, pour que l’essaim n’allergique pas (aujourd’hui le virus est partout, mieux vaut de l’hors que du faire blanc).

Le vent s’est levé tôt, allons cueillir les dernières figues à la Tour de Broue. Aussi loin que mon coeur voit le ciel et l’eau se confondre, si tu tombes ça fait moins terre à terre. Alors rien dire aux rapporteurs, resté taiseux à leurs paniers. L’amour qui couve fait les plus beaux oiseaux. M’aime que les prédateurs y enraye le fusil. Le vrai c’est pas celui qui passe, c’est le grand teint, le pigment pur qui défie le temps.

Jaune, vert, rouge ma trémière grimpe à la verticale, le front déjà dans le bleu de la prochaine toile. Peins, peins, peins c’est soleil !

Souviens-t’en Barbara, c’est à Brest qu’est la rue de Siam…

Niala-Loisobleu – 17/12/17

« EMERGENCE BLEUE 2 » J’AI REFAIT LE LIT – NIALA 12/08/24 – ACRYLIQUE S/TOILE 65X50


« EMERGENCE BLEUE 2 »

J’AI REFAIT LE LIT

NIALA 12/08/24

ACRYLIQUE S/TOILE 65X50

Sur un parquet d’éjointé, entre une sieste et un désir de bain de minuit

j’entends le chien refuser qu’on le musèle

Vallières mélange les Pirates avec le cornet de Boris

drôle d’écume du jour

les jeux sont faits

on recrute premier ministre en paralympique

Le long de reins tendus, je me remplis

le tableau

de seins pleins

à main levée

Il était une foi, ils finirent heureux sans modifier leur concept de l’enfant

c’est ainsi que les citrouilles roulent sans permis

dans une addiction onirique plus sensible au surréalisme qu’aux films d’horreur où la femme à barbe de la Foire du Trône se rase la bruyère de la lande, tellement elle s’ennuie d’attendre le doux ânier.

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Niala-Loisobleu.

12 Août 2024

« LES RUDÉRALES » – NIALA 23/07/24 – ACRYLIQUE S/TOILE 61X50


« LES RUDÉRALES »

NIALA 23/07/24

ACRYLIQUE S/TOILE 61X50

Il fallait s’y attendre

mon Intime Conviction

est entièrement attachée à l’Esprit du Poète

en l’occurence Harry Szpilmann

dont la sensibilité trouve le langage de mon ressenti

Elle se devait donc d’exprimer correctement ma pensée

Les rudérales, plantes des lieux laissés à la friche sont libres de faire ce que notre société a perdu le pouvoir d’imaginer dans sa cupidité

Courageuses elles défient, s’hissant en barricade au milieu des rues de racolage

Libertaires humanistes qui refusent le désherbant de pensée

Amoureuses sans préjugé hypocrite d’une règle de conduite sectaire de doctrine

Plus folles que l’enfant qui dessine à main levée

Elles enjambent les grands principes du complot politique

Cette fois je laisse à cette toile son cul nu, dans le plus simple appareil de la tendresse émotive, comme j’ai aimé Jacqueline en toute intégrité.

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Niala-Loisobleu.

23 Juillet 2024

« IMMATÉRIALITÉ BLEUE 2 »- NIALA 15/07/24 – ACRYLIQUE S/TOILE 195X130


« IMMATÉRIALITÉ BLEUE 2 »

NIALA 15/07/24

ACRYLIQUE S/TOILE 195X130

Qu’est-ce que le temps ?

A part la tournée du plus grand chapiteau s’installant au gré du paysage parfois changeant, avecses personnages de clowns blancs et Augustes,

Ernesto jamais en reste dans la ménagerie humaine

Au bout du conte passe les trains de nuit qui s’arrêtent sans hasard dans certaines gares où un bagage est sur un banc de la salle d’attente

Il est étonnant de sentir cette parenté de résidence avec la Seine et ce Quai aux Fleurs comme un havre qui protège. Les oiseaux, Prévert a pris garde d’en ouvrir toutes leurs cages et les Beaux-Arts en bons voisins ont redessiné leurs perchoirs à travers le monde

Au départ, dès l’adolescence, la Muse a établi ses quartiers au centre de ma philosophie

dans la Rive Gauche en compagnie de libres-penseurs, autoroute vers l’humanisme qui n’a que l’amour pour concept.

Absolu qui s’est corrigé depuis que Jacqueline est allée jouer avec les anges en se concentrant sur le fond des choses

Le bout se montre 30 ans après la première Immatérialité Bleue

Et mon avenir se détache sans regrets de cette société qui ne se cherche plus, perdue qu’elle est dans sa propre érision

l’idéal étant chose morte

je place le mien à l’abri dans mes villages aux petites maisons blanches, rasséréné par le chemin suivi

Une Muse postée au coeur du bois m’attend

ma Gardienne

source de la fontaine au centre de la grande clairière.

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Niala-Loisobleu.

17 Juillet 2024

« De la Seine à la Charente, LE JARDIN DE NIALA, l’Echappee Belle


« DE LA SEINE A LA CHARENTE

LE JARDIN DE NIALA

L’ECHAPPEE BELLE »

NIALA 30/06/24

ACRYLIQUE S/TOILE 116X89

52 ans que j’ai laissé la Tour Eiffel deviser avec le Pont Mirabeau

pour la Côte Atlantique

Royan, la Rochelle, St-Jean-d’Angély

pour poser mon sac en Charente et créer

LE JARDIN DE NIALA

à Jarnouzeau, Cognac

puis après l’inondation de 1982 et les suivantes, venir m’installer à Boutiers-Saint-Trojan

en 1994

30 ans que l’Atelier porte ses fruits sur La Chaume

Cadre paradisiaque dans un monde qui sape son paysage par sa politique de destruction de la nature

Que m’importe le temps qui reste

j’aurais 91 ans en Novembre

Jacqueline est décédée en Juillet dernier

son âme m’habite toujours en la maison

je ne suis pas seul

tout autour

mes fils, une belle-fille exceptionnelle, de vrais amis et l’aide-ménagère de Carole en tous points

La Chaume et sa source personnelle

de quoi peindre au grand format pour signer mes dernières volontés….

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Niala-Loisobleu.

30 Juin 2024

AMPLITUDE AU STADE 3


AMPLITUDE AU STADE 3

Parvenu à cet étage

je sens la prochaine Nouvelle-Lune

s’exprimer aujourd’hui avec l’abondance d’un passé riche en soi

d’Epoques prédominantes

Asie du Sud-Est

Inde

Amérique du Sud

Cuba

Exotisme des voyages

dans leur plaine les Jarres restent gardiennes de marionnettes dans l’eau

Temples déployant un érotisme sans vice sur leurs façades

Portugal fados d’une rive à l’autre

Espagne

Canaries, Baléares, un volcan et cette grotte où bat l’origine

L’amour qui me bat au poignet d’une union gitane rassemble ses roulottes chiens détachés

Cette toile vient en lever de rideau de la grande commandée

pour écrire la légende d’un Petit-Peintre humaniste qui vécut le plus simplement du monde des évènements grandioses, aima à n’en faire croire, et s’apprête à monter à bord, croiser le grand pavois…

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Niala-Loisobleu.

26 Juin 2024

D’EVIER, AVANTAGES


D’EVIERS, AVANTAGES

A part sa vaisselle, que peut-on laver dans le bons sens, dans ce parcours qui ne rigole que d’avalanches en débordements de rivières ?

Ah Paillasse tu as toujours le grand rôle

ta voix d’opéra ne décalcaire pas mais traverse le rail de gare en gare…

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Niala-Loisobleu.

6 Mars 2024

QUATRE COINS DU VENT


QUATRE COINS DU VENT

C’est deux mains qu’il fera beau ?

De l’arbre couché à la branche qui flotte

la force des géants

kaléidoscope chaque instant de la manière d’être

absent et présent se conjuguent concomitamment

Deux moineaux sortis des cages du quai aux fleurs dérivent de vase en vase

plus ou moins fétide

blanc et rouge à l’encan des robes à rayures

il me vient le désir de mettre les mots qui conviennent sur ce bégaiement du temps

ouvrant la bouche cousue de ta trousse pour en sortir une plume qui vol en corps.

troussée jusqu’à l’épis capillaire pour cacher la tonsure.

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Niala-Loisobleu.

2 Mars 2024