La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Au bout des vignes, des peupleraies indiquent la nature des planches, pendant qu’un trop-d’eau cherche la since pour un répit jusqu’à l’autre côté du cloaque. Avant que la barque ne devienne trop lourde, un deal s’entame avec le désert
Sous le cintre, l’arcade laisse son rêve butiner la place
Quelque traits disent au passant qu’un clocher outre le guet ça protégeait des guerres de religion. Et une pensée pour la palombe remonte en cabane vérifier le contenu de la bouteille
Belle des chants, je te trousse et te promène dans mon cartable durant les courses buissonnières. Le carnet de croquis disposé à dialoguer sur l’état des lieux pendant que le vent souffle
Quand les fraises de ta poitrine sortent pour la corbeille de mes mains, durant un certain temps, je trouve le sucre qui n’appelle pas l’insuline au secours.
Dans ma comptée des galets, j’écarte les méduses et rassemble assez d’écume
pour satisfaire l’appétit des calendes
pris sur l’île, l’oiseau tire en avant
le suc d’une poitrine-nourrice au prénom de Marthe
sur l’indifférence incontrôlée de la dérision aux seins plats
Cette rentée fait abstraction des affaires politiques, la bande à Mélenchon, forme de reptile venimeux , bouffant les paumes sans jouer à autre chose qu’au con
On ne sortira de la crise qu’en copulant selon la loi de la Nature
toute forme d’addiction ne menant qu’au trafic des genres, non pas émasculés du sexe, mais de droit de suite par autocratie
La Rentrée pour moi est à prendre en tout à l’exclusion de l’école et par la
GRANDE PORTE
le cheval d’art son sauté, sans mots des rations dans l’Haras National.
Merde à Vauban Bourcefranc Passe de l’Aiguillon A ô l’héron !
Ainsi chantait l’impertinent oiso en sautillant d’une cabane verte à un sourire rose, salant beurre et sardine en trempette dans le bol d’air
– J’ai le jaune à cale et hop sous marine étale
T’aurais vu la tronche de la balise qui l’avait bosselé la veille que tu aurais dit avec lui, bien mal à qui profite de la marée pleine pour miner le chenal. Un vieux proverbe qu’on se dit encore dans les cabanes retirées des marais de légendes.
Les genêts sont demeurés aux landes, ouais, je sais ça fait dame de campagnie.
Bof à chacun son moulin, comme disait Cervantès de la Mancha qui aurait aimé visiter l’Iroise en bateau plutôt qu’en Rossinante. Moi j’dis plutôt comme un chien pote ami, à chacun son destin. Si tu te le prends pas à deux mains, compte pas sur ce qui a filé hier. C’est la stase que j’préfère comme chantait Thermophile un hydro qui carbure toujours mal en temps de crise
Le vert canal, m-doux mi-sel, vanne la bourriche en panneau de brandes. J’ai du tamaris à côté de mes vases, pour que l’essaim n’allergique pas (aujourd’hui le virus est partout, mieux vaut de l’hors que du faire blanc).
Le vent s’est levé tôt, allons cueillir les dernières figues à la Tour de Broue. Aussi loin que mon coeur voit le ciel et l’eau se confondre, si tu tombes ça fait moins terre à terre. Alors rien dire aux rapporteurs, resté taiseux à leurs paniers. L’amour qui couve fait les plus beaux oiseaux. M’aime que les prédateurs y enraye le fusil. Le vrai c’est pas celui qui passe, c’est le grand teint, le pigment pur qui défie le temps.
Jaune, vert, rouge ma trémière grimpe à la verticale, le front déjà dans le bleu de la prochaine toile. Peins, peins, peins c’est soleil !
Souviens-t’en Barbara, c’est à Brest qu’est la rue de Siam…
Sur un parquet d’éjointé, entre une sieste et un désir de bain de minuit
j’entends le chien refuser qu’on le musèle
Vallières mélange les Pirates avec le cornet de Boris
drôle d’écume du jour
les jeux sont faits
on recrute premier ministre en paralympique
Le long de reins tendus, je me remplis
le tableau
de seins pleins
à main levée
Il était une foi, ils finirent heureux sans modifier leur concept de l’enfant
c’est ainsi que les citrouilles roulent sans permis
dans une addiction onirique plus sensible au surréalisme qu’aux films d’horreur où la femme à barbe de la Foire du Trône se rase la bruyère de la lande, tellement elle s’ennuie d’attendre le doux ânier.
A part la tournée du plus grand chapiteau s’installant au gré du paysage parfois changeant, avecses personnages de clowns blancs et Augustes,
Ernesto jamais en reste dans la ménagerie humaine
Au bout du conte passe les trains de nuit qui s’arrêtent sans hasard dans certaines gares où un bagage est sur un banc de la salle d’attente
Il est étonnant de sentir cette parenté de résidence avec la Seine et ce Quai aux Fleurs comme un havre qui protège. Les oiseaux, Prévert a pris garde d’en ouvrir toutes leurs cages et les Beaux-Arts en bons voisins ont redessiné leurs perchoirs à travers le monde
Au départ, dès l’adolescence, la Muse a établi ses quartiers au centre de ma philosophie
dans la Rive Gauche en compagnie de libres-penseurs, autoroute vers l’humanisme qui n’a que l’amour pour concept.
Absolu qui s’est corrigé depuis que Jacqueline est allée jouer avec les anges en se concentrant sur le fond des choses
Le bout se montre 30 ans après la première Immatérialité Bleue
Et mon avenir se détache sans regrets de cette société qui ne se cherche plus, perdue qu’elle est dans sa propre érision
l’idéal étant chose morte
je place le mien à l’abri dans mes villages aux petites maisons blanches, rasséréné par le chemin suivi
Une Muse postée au coeur du bois m’attend
ma Gardienne
source de la fontaine au centre de la grande clairière.
s’exprimer aujourd’hui avec l’abondance d’un passé riche en soi
d’Epoques prédominantes
Asie du Sud-Est
Inde
Amérique du Sud
Cuba
Exotisme des voyages
dans leur plaine les Jarres restent gardiennes de marionnettes dans l’eau
Temples déployant un érotisme sans vice sur leurs façades
Portugal fados d’une rive à l’autre
Espagne
Canaries, Baléares, un volcan et cette grotte où bat l’origine
L’amour qui me bat au poignet d’une union gitane rassemble ses roulottes chiens détachés
Cette toile vient en lever de rideau de la grande commandée
pour écrire la légende d’un Petit-Peintre humaniste qui vécut le plus simplement du monde des évènements grandioses, aima à n’en faire croire, et s’apprête à monter à bord, croiser le grand pavois…
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