LETTRES DE PANDORA « 5 »
Ce matin Pandora
s’il-te-plaît boucle-là
au nom de tout, pour tout le rien qui s’étale à la hune…
Allez loup ya, Pandora, remballe ta boîte à malices, avec tes certitudes nouées à tes doutes, tes affirmations biffées de ratures, tes engagements désertés, c’te berceuse à mitraille, les serments de la trahison, tout le panel de l’imposture en baise-position, le blanc plus noir que mort-né mis en pro jet. L’haut-le-coeur de l’hypocrisie quand du vomis jaillit de mes narines d’avoir qu’à repousser les couleuvres de promesses rampantes faites par intérêt…
J’veux qu’Léonard soit tout seul à dire
que la vie c’est plus fort que la mort
Alléluia
Il paraît qu’un accord mystérieux
Que jouait David plaisait à Dieu
Mais la musique ne t’intéresse pas, n’est-ce pas ?
Ça fait comme ça :
La quarte, la quinte,
Le mineur tombe, le majeur monte,
Le roi surpris composant Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Tu voulais des preuves malgré ta foi.
Quand elle se baigna sur le toit
Sa beauté au clair de lune te subjugua
A un tabouret elle te lia
Ton trône brisa, tes cheveux coupa,
Et de tes lèvres tira cet Alléluia
Je suis déjà venu m’étendre
Et j’ai marché dans cette chambre.
Car je vivais seul avant de te connaître.
Sur le porche j’ai vu ton fanal.
L’amour n’est pas marche triomphale.
C’est un froid et c’est un meurtri Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Jadis, tu ne me cachais pas
Ce qui se passe ici en bas,
Mais maintenant ce n’est plus le cas, n’est-ce pas ?
Souviens toi, lorsqu’en toi j’entrais
De même la colombe sacrée
Chacun de nos râles était Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Tu dis qu’en vain j’ai pris le nom
Mais je ne connais pas le nom
Et puis, qu’est-ce que ça peut te faire, au fond ?
Dans chaque mot brille une flamme
Et qu’importe que l’on proclame
Le sacré ou le meurtri Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
A faire de mon mieux j’ai cherché
Ne pouvant sentir, j’ai touché
Je t’ai dit vrai : je n’suis pas venu tricher.
Tout est allé mal et pourtant
Je viens devant le Dieu du Chant
Sans rien d’autre à mes lèvres que Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
Alléluia
Et qu’on pour qu’on
Alléluia
on ne pleure pas que de ce qu’on reste indifférent
mais qu’on chante
Alléluia
tout l’espoir qu’au delà de tout on porte en soi !!!
So long Léonard
Niala-Loisobleu – 11 Novembre 2016
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