Catégorie : Jacques Brel
LA FANETTE
LA BOÎTE A L’ÊTRE 22
LA BOÎTE A L’ÊTRE 22
CRAMOISIES ROSEURS
L’heure était à me glacer, dans ses sueurs froides, retenu sans défense aux draps froissés. Par le rayon du phare lunaire, les formes en s’agitant du dos sur le ventre, donnaient à la campagne un visage de remous du passé. Ces ombres, en même temps qu’elles me remettaient leurs images d’angoisse dans l’âge du présent, me faisaient entendre les hurlements de leurs instruments de torture. La nuit on perd plus facilement la victoire contre les assauts de ses mauvais souvenirs.Quand le grincement des roues fige ses rayons dans l’ornière, tout semble s’enliser. Le coeur saigne à ne rien s’y retrouver. Seuls les spectres de l’idée qui s’impose occupent tout le terrain de la pensée. En même temps que le sentiment fort crie au menteur, le loup carnassier mord dans le charnu de la confiance. Quel jour est-il donc du malheur, qu’hier se conjuguait à ne plus savoir se mettre au présent. Le jour se fait brouillard sur le clair. Où suis-je, où allons-nous mon vieux Gauguin, de quel cauchemar il me faut espérer pouvoir me sortir ?
L’Amour tombé des nues
Un samedi du moyen âge
Une sorcière qui volait
Vers le saba sur son balai
Tomba par terre
Du haut des nuages
Ho ho ho madame la sorcière
Vous voilà tombée par terre
Ho ho ho sur votre derrière
Et les quatre fers en l’air
Vous tombez des nues
Toute nue
Par êtes vous venue
Sur le trottoir de l’avenue
Vous tombez des nues
Sorcière saugrenue
Vous tombez des nues
Vous tombez des nues
Sur la partie la plus charnue
De votre individu
Vous tombez des nues
On voulait la livrer aux flammes
Cette sorcière qui volait
Vers le sabbat sur son balais
Pour l’ascension
Quel beau programme
Ho ho ho voilà qu’la sorcière
A fait un grand rond par terre
Ho ho ho quel coup de tonnerre
Il tomba d’l’eau à flots
Et l’eau tombe des nues
Toute nue
Éteint les flammes tenues
Et rafraîchi la détenue
L’eau tombe des nues
Averse bienvenue
L’eau tombe des nues
L’eau tombe des nues
Et la sorcière se lave nue
Oui mais dans l’avenue
L’eau tombe des nues
Qu’elle était belle la sorcière
Les présidents du châtelet
Les gendarmes et leurs valets
La regardaient
Dans la lumière
… et un éclair qui brille
Et c’est vos yeux qui scintillent
… et votre cœur pétille
Nous sommes sourds d’amour
Et nous tombons des nues
Elle est nue
Oui mais notre âme est chenue
Nous avons de la retenue
Nous tombons des nues
Sorcière saugrenue
Nous tombons des nues
Nous tombons des nues
Qu’on relaxe la prévenue
Elle nous exténue
Nous tombons des nues
Et je…
Mais tombe des nues
Tu tombes des nues
Le monde entier tombe des nues
L’amour tombe des nues
Et vive les femmes nues !
Robert DESNOS
(Recueil : « Les Voix intérieures »)
Ô Paul, se pourrait-il qu’aux Maldives aussi, les chiens fous qui gardent l’esprit sein aux belles vahinés, leurs mettent à l’idée des goûts de prothèse ? Une catastrophe écologique à faire mourir de vrai le Grand Jacques. Tenons-nous en dehors de la décadence, de toutes nos dernières forces vives. Oui, oh ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Niala-Loisobleu – 30 Août 2013
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Le jour en entrant par mon oeil droit, se retrouva l’ordre dans le flou. Posant les pieds hors de la tranchée du front où s’était déroulé mon combat intérieur, je fis chauffer l’atmosphère. En appelant Arletty à l’ô, tel le Nord pour ne pas marcher sur la tête, comme cette nouvelle génération humanoïde qui n’a plus rien d’humain. Protester à juste titre pour 5 euros piqués à l’étudiant et applaudir ensuite au transfert footbalistique du siècle qui va octroyer au récipiendaire un salaire mensuel de 30 millions d’euros…mais c’est pas possible….je cauchemarde…que vous reste-t-il de conscience mes frères ?
Niala-Loisobleu è 5 Août 2017

VERTS LES DOIGTS BLEUS DANS MA PSYCHE

VERTS
LES DOIGTS BLEUS
DANS MA PSYCHE
Derme traversé
par des pierres volantes
l’if au coeur de l’olivier
ouvre la porte
Qui sont ses retours d’impression, qui me souviennent d’autres fois visitées. Sentiment d’impression forte d’avoir vu et vécu les m’aime en d’autres temps, très proches ou lointains. Chaque voyage dans ses empreintes est toujours organisé par le meneur de son subconscient. Il ne faut pas lui barrer la route et pas non plus se jeter à son cou. Doucement tenir les pages en cherchant dans chacune des images la teneur des mots. Premier regard, lire le menu du jour dans les astres. Le ciel est sage. il a la science en dehors du stupide guru marchand de bêtise qui parle comme l’ignorant.
Sagittaire
23 novembre – 21 décembre
En résumé
Vous serez un observateur critique de la comédie humaine chère à Balzac. Et on sera obligé d’admettre que vous avez l’oeil, qu’on doit tenir compte de vos analyses. Vous n’aurez pas besoin de réfléchir pendant des heures, les manipulations d’autrui vous apparaîtront sans même que vous ayez à faire appel à l’agilité de vos neurones. 1er décan, en particulier, Mercure vous entoure d’influx qui aiguisent votre sens de l’observation, lequel sera donc encore plus stimulé aujourd’hui.
La conjugaison des différents stimuli qui me parviennent, traverse un semblable point de correspondance où des actions troubles se recentrent. Un faisceau suspect me tourne autour comme un projecteur de poursuite. Des attaques pirates au propre comme au figuré me menacent. La vérité, chère à ma manière d’être et d’agir, est l’objet d’assauts répétés. Oui, pas de doutes, je suis bien passé là en d’autres occasions.Je reconnais les actes malveillants sans hésitation possible.
Printemps te voici debout sur tes pouces
le jeu de la renaissance commence
Ronde aux visages d’enfants
juvénile grâce qui doit casser le bois mort
Rien de ce qui fit hier n’est à jeter aux orties
hier
c’est la vigueur d’où partira
aujourd’hui
Constante vérité pérenne qui solidifie
où sort de scène pour cause d’anémie pernicieuse
Le chemin de mes rails suit sa ligne directe sans se forcer. Je ne sais si la mort me sortira de mon expression picturale. Faudra que je pose la question à mon père, en lui rendant visite tout à l’heure. Sa grande expérience doit avoir une réponse à ce cas de figure. Les chansons qui ont la voix de Damia, se tiennent assises sur le banc de Brel quand les Marquises n’ont que l’amour pour nous abriter.
Niala-Loisobleu – 16 Mars 2017
Des chemins clairs qui figurent sur le plan, parfois des noms de rues s’effacent, se glissent alors des impasses aux fonds baptismaux induisant une erreur de naissance…
Des chemins clairs qui figurent sur le plan, parfois des noms de rues s’effacent, se glissent alors des impasses aux fonds baptismaux induisant une erreur de naissance…
Me levant du ban de mon existence, je me souvins que j’avais abandonné mes clefs dans l’appartement avant d’en claquer la porte. La cage d’escalier ne laisse plus passer le moindre bruit de conversation. Lurette qu’aux paliers, DO NOT DISTURB, ça balance comme à pari à la ficelle de chaque poignée de porte. A qui demander « Où par là ça mène-t-il ? »
Nib de Gaston, pas plus qu’un autre pour répondre au téléfon.
Angoisse.
Entrant dans mon jardin secret, derrière le gros cerisier, je trouve le rossignol faisant passe pour tous mes tiroirs
Soudainement un bruit de roues sort du plafond de la cage, le câble des cordes vocales de l’ascenseur, en se tendant, perdait les zoos.
Je me dis, ouf ça va renaître
-Alors qu’est-ce qui t’arrive ? demande Aurore
Passé le frisson d’impression d’au-delà, je reprends conscience. La petite fille de la femme austère est devant moi, elle me tend son sourire. Puis tourne sur les pointes. »Salto tout l’monde »qu’elle dit en riant comme un petit rat dans ses grands égards… Pas Degas n’apparait de derrière les rideaux. Donc pas de vieux salaces dans l’entr’acte. Les lumières me montrent le plafond.
Un émerveillement !
Il est empli de Chagall. Je tremble, pleure, l’émotion me coule des tripes. Plus de fantôme de l’ô qui paiera comme l’injustice l’exige. Il s’est fait avaler par le trou du souffleur. L’instant d’après icelui-ci me dit « Remballe les films d’épouvante, remonte l’heur à la voile, hisse la trinquette et tire un bord, cap au large. On déhale des cons, on s’écarte des lises, des étocs, des naufrageurs, des-on-m’a-dit-que-vous-êtes-au-courant, on casse la mire de la télé-bobards, des émissions qui montrent les richards dépouilleurs d’îles désertes aux SDF, genre la Tessier & Nikos and co, merde à vos bans comme aurait dit Léo !
Aurore me saute au cou, son parfum de gosse me tourneboule. C’te môme à m’sort la barbe de l’attente de la toison d’or.
Le Petit-Prince, son frère Théo au ciel, la p’tite soeur Line agnelle, les roses, les épines, le serpent et le renard, le désert, la serpette et la belette gonflent les binious genre fez noz que ça gigue du talon dans les Monts d’Areu. Me v’là r’venu à Brocéliande. Merlin assis au centre de la ronde clairière me dit :
« Vas ton odyssée jusqu’au bout de la confiance, elle cédera pas, t’es assez un Pi pour muter croyant en ta foi ».
La mer sort de l’épave et remet taire à flots
Du château de sable un don jonc tresse la corbeille de la mariée.
Le matin referme les portes de la nuit
Je la chevauche à cru
J’tiens d’bout
Niala-Loisobleu – 26 Août 2016

Tu te souviens de ce jour là…
Tu te souviens de ce jour là…
Dans tes mots où j’avais pas mis de doute
aux poubelles
tout ce qui me diminuait de Toi
m’a sauté à la gueule de mon âge
La distance de nos manières
la couleur de nos parcours
ont grandi comme ce qu’on change des malheurs de la vie
faisant d’une grosse moche l’herbe fine
où je me couche à vélo dès l’orée de mon bois
sans que la montée des zoos m’écarte du sauvage
qui garde ses griffes aux ongles de ses dires
cru comme un liber teint
avec du poêle autour qui carbure à la pudeur
J’ai l’amour au-dessus de la ceinture d’une Fanette au creux de la vague
Mais parlons d’autre chose…
Niala-Loisobleu – 25/03/16
Ne me, ne que meut !
Ne me, ne que meut !
Laissons au vent
le linge propre
hâler nôtre fil
hors des arts moires de sèche âge…
N-L 19/18/16



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