Les beaux moments sont trop courts : Francis Cabrel


Les beaux moments sont trop courts : Francis Cabrel

Est-ce que c’est Lilas ou Jonquille
Mais son parfum me joue des tours
Sous des gouttières qui scintillent
Elle serre dans son cœur de fill
Le monde avec tout ce qui tourne autour
Hey, hey, hey-ouh, autour, hey, hey

Dehors une averse crépite
Sur les pavés gris de la cour
Mais nos rêves sont sans limites
La jolie dame qui s’abrite
Porte à ses pendants d’oreille, du soleil
Hey, hey, hey-ouh, du soleil, hey, hey

Dans un mouvement de bottines
Et le frôlement du velours
Elle part, comme tu l’imagines
Et l’eau de la flaque assassine
Elle l’évite d’un délicieux détour
Hey, hey, hey-ouh

C’était une pluie de passage
Le vent tiède est venu, dommage
Sécher les pavés de la cour, hey-ouh
La dame est partie un peu vite, hey-ouh
Mes rêveries de terre cuite
Toutes éparpillées sur le parcours
Hey, hey, hey-ouh, le parcours, hey, hey

L’averse a terminé sa route
Quelque part dans les alentours
Accrochés aux dernières gouttes
Ces mots que personne n’écoute
Disent que les beaux moments sont trop courts
Hey, hey, hey-ouh, trop courts, hey, hey
Les beaux moments sont trop courts
Hey, hey, hey-ouh, Hey, hey, hey-ouh

ENTRE TIEN EMOI 129


ENTRE TIEN EMOI 129

Goût cathare et accent occitan, le père à vélo, le cheval au piano le méplat se prend à monter, derrière ses lunettes Francis nous la joue Cabrel. Sûr que ça coule à « bougies fondues », on pourrait pas chauffer plus le lit avec l’ancien ocre des briques. Drôle d’Epoque. Le paradoxe est permanent genre virus qui profite de l’incohérence et particulièrement de l’incapacité à décider. L’école-garderie emploie des puériculteurs diplômés en plusieurs matières on se demande pourquoi faire. C’est finement con au point de perdre la tête, Samuel en premier et pour rien. Nous voilà chasseurs de d’extrémismes religieux en foutant le feu sans que ça règle quelque chose. Quelle caricature..

J’ai fait un grand pas dans le fond du jardin pour cueillir du légume ancien. De quoi sauver le beau sans passer la soupe. Quand j’ai vu comme t’étale la menthe et la dernière rose, j’ai sauté avant le chien . Puis avec un reste de sel j’ai dit si on fait de la mer on sauvera des enfants du désastre politique. Rien qu’à voir comme Valls se prostitue je me dis qu’en premier faut fermer la frontière, en deuxième remettre les lampions aux bals populaires et en troisième faire l’amour comme on le crée avec le sentiment qu’à part y a rien qui vaille

Sur la toile ton corps que j’ai peint dit sa poésie en ayant complètement relevé l’encre. Au point que du pied de l’obélisque on voit plus loin que l’étoile. On a dépassé Zanzibar, les Célèbes et leurs Claudettes, Alexandrie restera au fond comme un symbole. J’te felouque en gardant ton soleil à rive pour bourlinguer.

Niala-Loisobleu – 28 Octobre 2020

Peuple des fontaines par Francis Cabrel

J’ai confié ma peine au Peuple des fontaines
Pour qu’un jour tu reviennes te pendre à mon bras
Dimanche et semaine ne sont qu’une chaîne
De ces jours gris qui n’en finissent pas

Des rues où je traîne toujours, toujours
Toujours me reviennent ces instants trop courts
Le Rhône, ou la Seine, Rimbaud ou Verlaine
Rien ne m’en consolera

Princеs et souveraines, simplеs comédiennes
Comme des dizaines d’amants maladroits
Ont gravé les mêmes stupides rengaines
Les mêmes soupirs aux mêmes endroits


Des rues où je traîne toujours, toujours
Toujours me reviennent ces instants trop courts
Les seules qui comprennent qui sachent où ça mène
Fontaines, dites-moi

Vous qui avez tant écouté
Vous qui ne sauriez pas mentir
Est-ce qu’elles savent pardonner
Ces belles pour qui l’on respire

Les avez-vous vues s’approcher
Penchées sur vos reflets saphir
Dire qu’on peut tout recommencer
Cherchez bien dans vos souvenirs

J’ai confié ma peine
Au Peuple des fontaines

Pour qu’un jour me revienne le bruit de tes pas

Je donnerais tout Göttingen
Toutes les Suzanne de Cohen
Pour ce jour béni où tu me reviendras

Je donnerais tout Göttingen
Toutes les Suzanne de Cohen
Pour ce jour béni où tu me reviendras

Niala-Loisobleu – 28 Octobre 2020

PARLONS-NOUS : Francis Cabrel


PARLONS-NOUS : Francis Cabrel

C’est normal qu’au début ça puisse surprendre
On part de tellement loin qu’il faut tout reprendre
Ca peut même pas mal bousculer du monde
Il n’est même pas certain que l’on nous réponde
Tant pis, parlons-nous
Parlons-nous, rien qu’un mot, ça va c’est la forme
Un sourire à moitié c’est déjà énorme
Même si ça ne va pas plus loin qu’un signe de tête
Ça dit, tu es là, je t’ai vu, je te respecte
Alors, parlons-nous

Ça peut presque avoir l’air de chosеs insipides
Allez-y, après vous, d’un gestе timide
Un salut d’une main sortie de la poche
On va pas pour autant, non, devenir des proches
Alors parlons-nous, parlons-nous

Commencez doucement, bientôt les vacances
Rentrez-vous vers chez vous, restez-vous en France
Pourvu que le beau temps veuille vous sourire
Parlons jusqu’à trouver quelque chose à dire
Mais surtout parlons-nous

Dire n’importe quoi, des lapissades
T’es plutôt TFC, ou t’es plutôt le Stade Il paraît que demain la chaleur remonte
J’ai perdu quatre points sans m’en rendre compte
Parlons-nous

Allez-y, perdez-vous dans des balivernes
Des mots qui sonnent creux comme des cavernes
On bégaye, on s’en fout puisqu’on en rigole
Voyez comme on s’éloigne, voyez comme on s’isole
Alors parlons-nous

Moi aussi par moments je veux voir personne
J’ai des sentiments pour mon téléphone
Je vis juste à côté de gens qui s’inquiètent
Je devrais plus souvent relever la tête
Alors parlons-nous

C’est normal qu’au début ça puisse surprendre…

TE RESSEMBLER : Francis Cabrel


TE RESSEMBLER : Francis Cabrel

T’as jamais eu mon âge
T’as travaillé trop dur pour ça
Toutes les heures du jour à l’usine
À l’entrée du village
Le soir, deux jardins à la fois
Et tout ça pour que tes enfants mangent
Ça, je le sais bien, j’étais là

Ça en prenait du courage
Pour se lever, à ces heures là
Bien avant le jour et partir
Dans le pas d’éclairage
À mains nues sur le guidon froid
Et tout ça pour que tes enfants dorment
Ça, je le sais bien, j’étais là

J’aurais voulu te ressembler, je le jure
Mais voilà, il suffit pas de vouloir, c’était pas dans ma nature
T’as vraiment dû t’interroger, je suis sûr
Et un jour, j’ai croisé une guitare, j’ai vécu comme on s’amuse
T’avais les pieds sur terre
Et, j’étais tout le contraire

On s’est pas dit « Je t’aime »
On s’est pas serré dans les bras
Concernant l’amour, il fallait
Tout deviner nous même
On nous laissait grandir comme ça
Et, tu vois, on a grandi quand même
Je le sais bien, j’étais là

D’avoir eu tant de chance
Quelques fois, je me sens fautif
Je regarde autour
Ma maison est immense et mon jardin décoratif
Et, je sais depuis ton lointain au-delà
T’as gardé un œil sur moi

J’aurais voulu te ressembler, je le jure
Mais voilà, il suffit pas de vouloir, c’était pas dans ma nature
T’as vraiment dû t’interroger, je suis sûr
Et un jour, j’ai croisé une guitare, j’ai vécu comme on s’amuse
T’avais les pieds sur terre
Et, j’étais tout le contraire

Tout le contraire

T’as jamais eu mon âge
T’as travaillé trop dur pour ça
T’as jamais eu mon âge
T’as travaillé trop dur pour ça

JUSQU’AUX PÔLES : Francis Cabrel


JUSQU’AUX PÔLES : Francis Cabrel

Devant le peu qu’il reste de banquise
De respirer nos chances se réduisent
Notre climat se dérègle et s’affole
Je sais pourquoi la Terre se réchauffe
C’est quand t’as sur toi de moins en moins d’étoffe
Et qu’une bretelle tombe de ton épaule
Et là, les glaces glissent et fondent jusqu’aux pôles

Nos déjeuners aux particules finеs
Dans les fumées de l’Indе ou de la Chine
Sous le ciel noir qui descend jusqu’au sol
Partout ça cuit, ça grille et ça déboise
Je sais ce qui fait déborder le vase
C’est quand doucement tes pudeurs s’envolent
Et là, les glaces glissent et fondent jusqu’aux pôles

Tous accusés d’agresser la nature
Chacun son train, son avion, sa voiture
Jusqu’au Lapon et sa lampe à pétrole
S’il est trop tard autant trouver ça drôle
Très drôle

Quand y’aura plus de plages en Atlantique
Et qu’on surfera par-dessus les boutiques
Qu’on n’ira plus nulle part sans nos gondoles
S’il reste un moyen d’éviter le pire
En bon citoyen je veux bien le dire
Mais déjà tu t’approches et tes mains me frôlent
Et là, les glaces glissent et fondent jusqu’aux pôles

Tous accusés d’agresser la nature
Chacun son train, son avion, sa voiture
Jusqu’au Lapon et sa lampe à pétrole
Tous promis à une fin suffocante
Il n’y a pas d’urgence plus urgente
S’il est trop tard autant trouver ça drôle
Très drôle

Devant le peu qu’il reste de banquise
J’essaye l’humour, je tente l’esquive
Je vois bien que tout se dérègle et s’affole
Ces quelques mots pour dire pardonnez-moi
De vous laisser la Terre dans cet état
Dans ce fracas de glaciers qui dégringolent
Très drôle

ODE A L’AMOUR COURTOIS : Francis Cabrel


Marc Chagall

ODE A L’AMOUR COURTOIS : Francis Cabrel

Comme un ami le printemps est venu lui-même
Charger de fleurs les premiers vers de mon poème
Où je bénis ses yeux, son corps, sa chevelure
Et tout ce qui fait vibrer mes pages d’écritures

À chacun de ses pas elle parfume l’espace
C’est ma chanson pour dire comment elle se déplace
Les plis de son manteau où je voudrais m’étendre
Les colliers à son cou où je pourrais me pendre

Du bout des lèvres
Dans ces milliers d’oiseaux que la matin soulève
Dans le doute et la fièvre
Je murmure un prénom qui n’existe qu’en rêve
Mais elle reste de glace, elle ne répond rien, rien

J’invente des rêves sans fin, des nuits torrides
Chaque matin l’aube revient sur mes mains vides
S’il reste un paradis au fond du ciel immense
C’est probablement entre ses bras qu’il commence

Qu’importe les mauvais chemins s’ils vont vers elle
J’en finirai mieux ce refrain où je l’appelle
On y entendra mes yeux couler, mon cœur se fendre
Et s’ouvrir ce manteau où je veux tant m’étendre

Du bout des lèvres
Dans ces milliers d’oiseaux que le matin soulève
Dans le doute et la fièvre
Je murmure un prénom qui n’existe qu’en rêve
Mais elle reste de glace, elle ne répond rien,rien
Et je reste à ma place, mais tout le monde voit bien, bien
Que de tous les jours qui passent, je préfère, et de loin

Les jours où je la vois
Comme un ami le printemps est venu lui-même…

ELLE ECOUTE POUSSER LES FLEURS : Francis Cabrel


ELLE ECOUTE POUSSER LES FLEURS : Francis Cabrel

Elle écoute pousser les fleurs
Au milieu du bruit des moteurs
Avec de l’eau de pluie
Et du parfum d’encens
Elle voyage de temps en temps
Elle n’a jamais rien entendu
Des chiens qui aboient dans la rue
Elle fait du pain doré
Tous les jours à  quatre heures
Elle mène sa vie en couleur
Elle collectionne
Les odeurs de l’automne
Et les brindilles de bois mort
Quand l’hiver arrive
Elle ferme ses livres
Et puis doucement

EN BRASSEE


EN BRASSEE

Derrière les double-rideaux de la clôture du jardin l’oiseau dépose son bonjour dans la boîte avant la venue du coq

Le parking est désert, pas d’odeurs d’essence, la lune l’éclaire sans recharge électrique de centrale à charbon

A la coquille le jardinier-pêcheur, drague le chemin de St-Jacques, étape dans ses mains, sans autre purgatoire que celui des « Bougies fondues » à la chaleur de poésie allumée dans les maisons blanches, le cheval attelé autan cathare tire des corps billards à effets, bleu à l’aqueux

M’aime si le cercle mondain quadrature par préférence, on peut poser son Centre en brassée, à la tangente de l’extérieur.

Niala-Loisobleu – 24 Octobre 2020

Francis Cabrel « LES BOUGIES FONDUES »



Francis Cabrel

Francis Cabrel « LES BOUGIES FONDUES »

EXPLICATION DE “ LES BOUGIES FONDUES ”

Cabrel nous chante la poésie sous tous ses angles et nous emmène à la rencontre de son moi passé pour faire le bilan de ses rencontres. « Les bougies fondues » nous raconte en musique comme on peut voir de la beauté partout, et surtout là où c’est le plus improbable !

Dans cette balade acoustique, l’artiste nous mène à la découverte de tous les événements qui ont pu l’inspirer au cours de sa vie. Des moments les plus banals aux plus dramatiques, il est constamment à la recherche de poésie, même quand il n’y en a jamais eu. La vie urbaine, la pauvreté ou encore la guerre, l’interprète de « Je t’aimais je t’aime et je t’aimerais » a passé sa vie à inventer de la poésie pour tout expliquer et enjoliver un monde trop vrai et trop froid.

Cependant, « Les bougies fondues » viennent lui rappeler que le temps passe malgré lui et quel que soit la beauté qu’il peut y trouver. Comme un memento mori, ces bougies qui se consument sont les témoins de cette seule vérité et cela même s’il préfère voir de la poésie dans les formes hasardeuses de la cire qui coule.

Pour cette chanson, Francis Cabrel partage ses moments de lucidité et en profite pour rencontrer son passé. En effet, il dresse un constat de sa vie et de ce qu’il est devenu en s’imaginant face au chanteur qu’il été. Bien que cela ne s’apparente pas à des regrets, cette version de lui, anonyme et insouciante, lui manque plus que tout.

Ce titre est extrait du quatorzième album studio de l’artiste du sud, « À l’aube revenant« . L’opus sort le 16 octobre 2020 et ses titres sont largement inspirés des troubadours du douzième siècle.

Introduit avec « Te ressembler » qu’il dédie à son père, Francis Cabrel revient avec cet album qui compte bien apporter son lot de réconfort dans cette année mouvementée. Après une absence de 5 ans depuis « In extremis », l’auteur de « Petite marie » retrouve son public. Pendant le confinement, il avait réuni plus de 100 000 spectateurs qui venaient profiter de ses lives sur les réseaux sociaux. Il ne fait aucun doute que ces derniers soient au rendez-vous pour découvrir la poésie dans ses 13 titres. Aux formes dessinées dans les bougies fondues
La poésie où y’en a jamais eu

Sur mon grand canapé allongé sous la lune J’avais les bras croisés, j’attendais la fortune Entre deux cloisons vides et une ampoule nue, la poésie Ma vie allait passer paisible et sans histoires Mais tout était trop vrai et j’ai préféré croire

Une barre des meubles me barre l’horizon
Ceux qui l’ont dessiné, toujours pas en prison
L’enfant peut griffonner un graffiti de plus
La poésie

Sur le trottoir mal fait qui se fend et qui craque
Comme on marque un arrêt on se voit dans les flaques
Qu’un morceau d’au-delà à nos pieds descendu
La poésie où y en a jamais eu

La vie est un concours où personne ne gagne
Un chemin qui s’enroule autour d’une montagne
On se retrouve en haut tous, le moment venu, la poésie
J’ai vu l’homme passer, armé comme à la guerre
Mourir c’est son projet, il va falloir s’y faire
On dansera plus tard, au calme revenu
La poésie où y’en a jamais eu

Du gamin rescapé sous des tonnes de pierres
Aux flocons envolés de leur boule de verre
On pense que le ciel serait intervenu, la poésie
Du tigre prisonnier elle écarte les grilles
Les dix mètres carrés pour lui et sa famille
Deviennent à chaque pas une immense étendue
La poésie où y’en a jamais eu

Regarde elle a dix ans et vois comme elle est belle
Elle est belle et pourtant elle ne sort de chez elle
Qu’avec l’âme et le corps cachés sous des tissus, la poésie
En retournant chez moi j’ai croisé des fanfares
Des rangées de tambours, des grelots, des guitares
Elle marchait devant, ses longs cheveux défaits
La poésie où y’en aura jamais

Elle tourna à la radio la jolie ritournelle
Elle est triste sans lui, il est triste sans elle

Si un jour je croisais au hasard d’un visage
Le chanteur que j’étais dans les bals de village
On se regarderait comme deux inconnus, la poésie
Il me dirait sûrement t’as dû en voir du monde
Il se pourrait pourtant qu’à la fin je réponde
C’est celui que j’étais qui me manque le plus
La poésie où y’en a jamais eu

Je m’abimais les yeux sous la voûte céleste
Savoir où sont marquées les heures qu’il me reste
Et chercher pour demain ce qu’il y a de prévu, la poésie
Comme des vérités je n’en trouvais aucune
Sur le grand canapé allongé sous la lune
J’ai cherché dans les bougies fondues
La poésie où y’en a jamais eu

ROSIE


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ROSIE

Elle était déjà là bien avant
Que les camions ne viennent
Elle tournait comme une enfant, une poupée derrière la scène
C’était facile de lui parler
On a échangé quelques mots
Je lui ai donné mon passe pour qu’elle puisse entrer voir le show
Elle s’est assise à côté de moi sur des caisses de bière
Pendant que je mixais le son pour le groupe sur la scène en arrière
Elle les fixait à s’en brûler la peau, moi, je la trouvais
Tellement belle
Après le dernier morceau
Le batteur est parti avec elle
Rosie, tout est blanc
Tes yeux m’éclairent
De t’avoir eue un instant, j’étais tellement fier
Tout ce qu’il me reste à présent
L’envie de tout foutre en l’air
Et de recommencer la nuit
Rosie
Je suppose j’aurais dû deviner
Qu’elle venait pour les stars
Et m’empêcher
Francis Cabrel